"ceci dit j'ai entendu cet auteur raconter qu'à un certain moment de l'histoire, l'homosexualité masculine aurait été si prisée que les femmes étaient obligées de se déguiser en hommes pour séduire des partenaires." Peut-on lire chez elles à propos d'on ne sait quel "Kamasutra arabe" et de sa littérature érotique "hétéro et androcentrée", livre publié par un certain Malek Chebel.
C'est déjà plus objectif que sur l'antiféministe et misogyne wikipédia où les "houries" du paradis d'Allah, un dieu male comme chacun sait, sont des "échansons", car seuls les wikipédiens avaient le pouvoir d'en faire des hommes. Mais ne nous arretons pas à si peu, wikipédia n'est pas neutre mais orienté, c'est bien connu.
En somme, ce paradis-là n'est pas très différent de la Grèce antique, où pour le reste il n'y avait qu'une épouse par gynécée tandis que le harem avait fait évolué les choses en en mettant plusieurs.
Le propre des sociétés misogynes, quand elles ne sont pas sexophobes comme le fut le christianisme, particulièrement au moyen-age, ou l'intégrisme musulman d'aujourd'hui, c'est de "construire" des "échansons", nec plus ultra de la négation des femmes.
Et que construisent aujourd'hui les "constructivistes" dans leur haine de la nature qu'elles nomment "essentialisme" ? Des conditions meilleures pour les femmes d'élever des enfants? Que nenni! Elles s'évertuent à vous faire hair toute éventuelle idée de maternité, à nier que d'éventuelles sociétés matristiques aient pu exister (comme il est de plus en plus manifeste qu'il y en eut), et qui n'étaient certainement pas pire que le patriarcat et meme sans doute plus équitables, bref, elles raidissent pour devenir en acier trempé afin de ne rien avoir à envier à ce que les hommes ont de plus antipathique à offrir. Mais comme il faut bien tout de meme un peu d'humanité, de chaleur humaine en ce bas-monde si on ne veut pas y crever congelé de roideur economico-administrative avant l'age, elles ont trouvé la solution avec les "gender studies": créons mes soeurs un genre unique, unisexe, un troisième sexe, bref appelez-le comme vous voulez (où comme par hasard se seront les femmes qui continueront à enfanter parce qu'il ne peut guère en etre autrement), construisons des échansons! "Libérons la femme qui est dans l'homme", soyons solidaire des échansons et peu importe si la grande majorité d'entre eux n'en ont rien à foutre des femmes, puisqu'ils sont hommes et que, en homme qu'ils sont ils sont égoistes et pensent d'abord à eux en se pensant le centre de l'univers. Et quand "l'homme qui est dans la femme" sera du meme coup libéré également tout sera merveilleusement comme avant puisque ceux-ci n'en continueront pas moins à etre des femmes (et à enfanter) et se coltineront donc le ménage comme au bon vieux temps.
Puisque les échansons se "construisent", et ne se construisent le plus surement que dans le cadre du patriarcat, pour ma part je considère que plus une société en construit, et plus les femmes ont à y perdre en se retrouvant à devoir rentrer tot ou tard au gynécée.
L'acceptation de l'homosexualité est une chose, le mariage homosexuel une autre. Et ce dernier ne va pas de paire avec l'émancipation des femmes comme les "constructivistes" tentent de nous le faire accroire. Ce qu'on observe au contraire, surtout par le biais de la mauvaise application de la loi sur la garde alternée, c'est la précarisation et la paupérisation des femmes. Quant aux lesbiennes, qu'y gagnent-elles? Des miettes, puisque lorsqu'on dit "homosexuel" c'est avant tout aux homos qu'on se réfère. Elles, elles restent des femmes et continuent de partager les discriminations réservées aux femmes en général.
Tout ceci me fait revenir en mémoire une phrase de Paula Jacques dans "Déborah et les anges dissipés" qui disait à peu près ceci: l'égalité des sexes existera quand les hommes feront les enfants.