L'ambiance est, indépendemment de "l'orientation" de la neutralité, (orientation néo-libérale), assez phallocrate, ce qui n'est pas très plaisant.
Ce que veulent pas mal de types sur ce site, et leur raison d'y etre, ce n'est pas de faire partager un savoir (que souvent il n'ont pas), mais de se faire lisser dans le sens du poil, avoir de l'autorité sur les autres. Ce qui est le plus désagréable, et c'est la raison pour laquelle je préfère renoncer, c'est ce que j'apellerai le comportement administratif de fonctionnaire. Certains, qui ne connaissent absolument rien à un sujet assez pointu -prenons la civilisation étrusque par exemple- prétendent que vous leur donniez des explications comme s'ils étaient un de vos supérieurs hiérarchiques. Un peu comme un quelconque dictateur inculte mais ayant les pleins pouvoirs militaires demanderait sans considération aucune (ce qui est normal pour un dictateur) son avis sur une question à un scientifique qui serait tenu de donner une réponse comme un domestique en sachant pertinemment que l'autre est tout à fait incapable de comprendre mais qu'il doit faire en sorte de le faire paraitre intelligent: quelque chose de tout à fait impossible.
C'est moi l'coco du Colorado
L'as du couteau et du lasso
Et quand vient la nuit
A ch'val su'l' tiroir d'la tabl' de nuit
Sans faire auccun bruit
Dans l'hotel garni
Je chasse les vautours de la Sierra
J'écrase les punaises entre mes doigts
C'est moi, le roi, des cow-boys américains
Infaillible signal du début d'une bataille de polochons.
Je ne sais pas si cette contine est toujours en vogue dans les colonies de vacances d'aujourd'hui, d'ailleurs je ne sais pas s'il existe encore des colonies de vacances, toujours est-il qu'autrefois, au moins pour celles que j'ai connues, elles ne ressemblaient pas à ce que chantait le bon Pierre Péret qui n'a jamais du y aller beaucoup, il a plutot du aller chez les scouts. Et elles permettaient à pas mal d'enfants de prendre de l'air et de voir pour la première fois de leur vie la mer ou la montagne, toutes choses qu'ils n'auraient pu faire autrement.
De meme je ne sais pas ce qu'est devenu le Coco du Colorado aujourd'hui. Entre temps il est peut-etre devenu G.O. ( Gentil Organisateur), puis G.L. (Gourou Libertarien). Il est vrai que maintenant on ne dit plus "Monitrices" mais "Animatrices", et je ne sais pas si celles-ci sont à wikipédia des "fidèles" comme celles de l'Opus Dei ou de "Communion et Libération", en tout cas ce qui est sur, c'est qu'elles sont les fidèles du Gourou en vertu du Saint-Esprit Libertarien. Dans le plus pur esprit de la "neutralité ", ça va de soi. La "neutralité libertarienne", ça me laisse reveuse en tous cas...
- Vous désirez devenir maitre ès politically correct?
- Vous souhaitez faire carrière dans l'administration?
- Vous etes bons à rien mais vous désirez mieux maitriser l'art de parler pour ne rien dire en ayant l'air de dire quelque chose d'intéressant?
- Vous n'avez aucuns scrupules et vous voulez apprendre à avoir raison meme quand vous avez tort?
- Vous vous sentez une ame de petit-maitre? De garde-chiourme?
Isncrivez-vous sur wikipédia, c'est sympathique et convivial, pas libre du tout mais entièrement gratuit.
Juste pour dire que la contributrice en question (moi-meme), se fait
( presque) traiter, ailleurs, d'antiféministe par des "féministes radicales" (en fait plutot néo-libérales radicales).
Et que, depuis que je ne touche plus à un article ayant trait à la condition féminine et à tout ce qui s'y rapporte (et ça commence à faire un bail parce que j'avais cessé d'y contribuer bien avant d'avoir quitté wikipédia, rappelant au passage qu'aucun article n'existait sur ces sujets avant que je ne les rédige, un comble sur une encyclopédie qui se prétend innovatrice et d'avant-garde!), j'attends encore de lire les contributions des soit-disant "constructivistes"... Vraiment de quoi attendre comme je le fais avec un certain sourire ironique.
Et je maintiens toutes les critiques que j'ai adressé à wikipédia, l'encyclopédie néo-libérale, paternaliste et antiféministe, au besoin sexiste.
"Beaucoup de contributeurs se sont sentis agressés et insultés par elle, ce qui lui a valu d'être régulièrement interdite d'édition par les administrateur ou plus récemment le comité d'arbitrage."
J'ai été bien plus agressée , et impunément, par certains contributeurs privilégiés que je n'ai agressé quiconque. La discrimination est une agression, la première qui soit, et elle est présente sur wikipédia comme ailleurs, notamment pour ce qui a trait à la condition féminine.
J'ai été interdite d'édition par le saint-office de votre tribunal béni-oui-oui parce que j'ai dit clairement et sans embages partout où cela apparaissait que wikipédia (et en l'occurence fr wikipédia) était une encyclopédie néo-libérale, de centre droite, paternaliste, patriarcale, antiféministe voire sexiste, non parce que j'aurais "insulté" quelques biens pensants démocrates-chrétiens, quelques néo-libéraux voire fascistoides, que j'ai traité de "talibans", de "rats", de "viles cafards dégoutants" et autres épithètes parfaitement appropriés à l'espèce et aux circonstances. Et je n'en éprouve aucun remords, pas le moindre regret.
Reçu ce mail d'une participante, qui se plaint en ces termes de "l'ambiance wikipédienne":
"Ce sont des pauvres types, dans une logique de secte : solidarité des chefs, du groupe autour des chefs : toute secte , ou communauté, est tentée par ce défaut, menacée de ce danger. Ils n'"ont rien d'autre dans la vie, que ça, faut les comprendre, les pauvres : être chefs virtuels
Et qui se conduisent comme des machos épais, pas tous, mais pour pas mal d'entre eux. Il n'y a presque pas de femmes et ils les font fuir. Le truc, c'est de ne pas s'énerver, face à eux, ce qui n'est pas facile, d'autant que tout humour est interdit ! ! !"
De l'humour? Ah si si, ils en ont: le leur. Un humour misogyne et macho, un humour de petits chefs qui n'amuse qu'eux.
ça m'avait bien paru bizarre car il ne me semblait pas que * Pignouf* soit admin. Encore un qui se sent investi de pleins pouvoirs comme si ça lui était du en vertu d'on se demande bien quoi. Ils sont nombreux dans son genre à etre aspirants plénipotentiaires et quand ils se candidatent ils sont plébiscités. La plupart du temps je vote contre eux alors forcément ça se remarque vu qu'en général il n'y a pas des masses d'opposants.
(...)
Je sais bien comment ils sont: si tu leur dis un mot de travers (moi j'en ai carrément traité selon les circonstances de "talibans", de "rat" et de "vile cafard dégoutant", j'ai peut-etre exagéré un peu mais pas tellement, les termes étaient choisis et parfaitement appropriés aux cas, mais avant d'en arriver là j'avais seulement dit "macho" ou "hypocrite") (...) ils crient à l'injure et t'insultent avec une hargne stupéfiante. Dans les premiers temps j'en restais pantoise, et puis après je les ai envoyés paitre sans prendre de gants. Ils ne me l'ont pas pardonné. Pour un mot de travers, les admin qui les soutiennent te sautent dessus, mais te laissent insulter goguenards et malmener sans intervenir, bien au contraire.
(...)
Oui, c'est une bande de personnages malhonnetes, grossiers et cyniques sous leurs dehors policés (et encore, pas tous, la main-d'oeuvre style * ou * sont grossiers tout court), parfois mielleux comme *, qui jouissent du mal qu'ils font parce que ça leur donne le sentiment d'etre les plus forts et de dominer les autres qu'ils considèrent comme de la piétaille. En fait se sont des brutes, et pour certains des brutes épaisses.
Catégorie: wikipedia
J'ai participé assez longtemps à Wikipédia, "l'encyclopédie libre et gratuite" en ligne, sous le pseudonyme de "Floreal", le mois des fleurs, correspondant au mois de mai du calendrier Républicain, plus poétique que l'autre, puis sous celui de "Titi Sitria", un nom étrusque. J'ai cessé toute collaboration de nature encyclopédique sur ce site ou je me suis surtout consacrée à l'histoire ancienne, principalement non gréco-latine, aux peuples et aux cultures périphériques moins connus: les étrusques, les phéniciens entre autres. Je me suis également intéressée à l'histoire du costume, aux cultures de la préhistoire et... au féminisme et à la condition féminine...ce qui m'a valu de nombreux problèmes.
Une expérience traumatisante au milieu de technocrates prétencieux et misogynes, présomptueux et arrogants, imbus d'eux-memes.
Ceci est particulièrement vrai parmi les administrateurs. Les femmes, très peu nombreuses (elles représentent entre 15 et 18% des effectifs) et habituées dans la vie réelle aux travaux subalternes, font de meme sur wikipédia. Elles n'interviennent que rarement dans les conflits et plutot comme modératrices, pratiquement jamais pour y faire la police. Les hommes par contre créent des "patrouilles" patrouillantes dans un esprit d'émulation assez militaire. Ils détiennent nettement, à tous les niveaux, le pouvoir sur wikipédia et sont en mesure d'imposer le point de vue qui leur agrée dans tous les domaines et sur tous les sujets.
La misogynie, l'antiféminisme, dans la wikipédie, profitent à certains, principalement aux hommes, constituant une sorte de petit lobby dirigeant, mais aussi à certaines parmi le très petit nombre de femmes qui y ont fait "carrière" et ont été élues "admins"… En ce sens, la présidente est une sorte de « reine-mère », sorte de figure tutélaire maternelle garante du patriarcat.
A partir du moment où elles sortent de ce cadre qui leur est assigné, où elles ne se conforment pas à la norme du système patriarcal qui leur assigne leur place et qu'elles mettent un sujet dans une perspective qui ne correspond pas à la normative patriarcale (entendue sur wikipédia comme "neutralité"!), les structures répressives existant normalement pour lutter contre le vandalisme sont utilisées pour les "normaliser". Si elles n'acceptent pas la "normalisation", ne rentrent pas dans le rang, elles vont à l’encontre de problèmes pouvant aller de la suspension momentanée à l'exclusion. En somme, si les participantes n’acceptent pas les règles du jeu patriarcal, elles sont considérées commes des vandales.
Comment fonctionne le système repressif ?
A partir du moment ou un conflit surgit, dans n’importe quel domaine, sur un article, d’autres participants vont venir apporter leur soutien à l’un ou l’autre des participants en conflit. S’il se trouvent qu’un des deux participants est une femme, il est fréquent qu’un des participants de la partie adverse finisse par lui rappeler implicitement, d’une manière ou d’une autre qu’en somme, « elle n’est qu’une femme » et que l’on attend donc qu’elle se conforme à l’attitude que le patriarcat exige d’elle : déférence, effacement. Difficilement sera blamée la violence verbale des participants, considérée comme « normale », implicitement « justifiée » par leur appartenance au sexe masculin, tandis qu’une participante utilisant le meme ton et les memes mots le sera immédiatement. Une femme « doit » etre accomodante. La disparité s’insinue ainsi dans cette première étape.
Si le domaine a trait d’une manière ou d’une autre à la place de la femme, le conflit a toutes les chances de voir la violence décuplée. Dans cette seconde étape, il va se former un effet de meute, à savoir qu’un nombre variant de trois à cinq ou six opposants vont s’agglutiner, venant à la rescousse les uns des autres, se relayant pour créer un barrage. Il se peut que, parmi la minorité masculine des participants qui ne sont pas dévorés par la présomption sexiste à l’égard de l’autre sexe, quelqu’uns viennent vous aider ou pour le moins chercher à calmer le jeu, mais en général, eux-mêmes minoritaires, ils n’insisteront pas trop par crainte de représailles. Le jeu de l’obstruction va alors commencer par la force du nombre. Les assaillants vont vous mettre sous le feu croisé des demandes de mauvaise foi, contester vos réponses en ergotant sur la neutralité des statistiques que vous leur présentez, dans le but de vous dissuader de contribuer à un article en vous lassant afin d’y imposer la version qui les arrange, et n’auront aucun mal à bénéficier de la complicité ou pour le moins de l’indifférence des administrateurs.
On pourrait y voir une logique sectaire sinon une logique de secte : solidarité des chefs, du groupe autour des chefs : toute secte, ou communauté, est tentée par ce défaut, menacée de ce danger. Petits chefs virtuels, se comportant souvent comme des machos : formule du communautarisme wikipédien.
Puisqu’il est convenu qu’une femme « doit » etre accomodante, doit avoir un vocabulaire chatié et que seul les hommes peuvent se permettrent la violence verbale ou l’usage d’expressions vulgaires, ceux-ci bénéficient d’une marge de tolérance dont ne bénéficient pas les femmes. De sorte qu’un mot de travers de la part d’une femme est considéré une insulte, tandis qu’insulter une femme est chose normale, tout au plus ce sera considéré comme une plaisanterie un peu lourde. Là encore, les administrateurs ne manqueront pas d’intervenir à l’encontre d’une femme, mais il la laisseront se faire insulter sans intervenir, parfois meme goguenards et complices.
Le jeu consiste donc à vous pousser à bout, à vous faire perdre la patience jusqu’au moment où vous commettrez un impair, un dérapage, donnant ainsi l’occasion à vos contradicteurs de vous trainer devant ce qu’ils appellent « Comité d’Arbitrage » sorte de tribunal où finissent les plaignants, à cette différence près que vous, simple contributrice de base n’appartenant pas au groupe dominant essentiellement masculin, avez tout les chances qu'outre aux récriminations ordinaires vous aurez droit à des accusations d’ordre sexiste en prime, et que vous serez soit doublement pénalisée dans le pire des cas, soit moins bien traitée que l'autre partie dans le meilleur.
Reste enfin le paternalisme dont vont vous gratifier ceux qui veulent vous témoigner leur bienveillance. Puisque « vous n’etes qu’une femme », au fond vous etes « bien gentille ». Ce genre de participant va donc louer votre patience : « mais pourquoi restez-vous donc sur cette page au milieu de ces gueux ? Laissez que je m’exprime à votre place, ils n’oseront pas s’en prendre à moi ». Vous voici cordialement invitée à reprendre « votre place ». Il se chargera d’écrire le paragraphe pour vous, et vous pouvez etre certaine qu’effectivement ceux qui vous assaillaient ne trouveront rien à redire : c’est exactement ce qu’ils voulaient voir écrit. Vous pourrez tout au plus repasser derrière le monsieur pour corriger son orthographe : les travaux subalternes étant votre place.
Ce qu'ils veulent est clair: écrire une encyclopédie au masculin. Les femmes présentes sont acceptées dans la mesure où elle se contentent de faire les administratrices-femmes de ménage, les participantes-secrétaires correctrices d'orthographe et syntaxe déficientes des oeuvres impérissables de ces messieurs seuls habilités aux travaux intellectuels (et tant pis si leur grammaire est lamentable; ils sont par nature tellement au-dessus de ça), bref, si elles n'ont pas la prétention de vouloir s'intéresser à un sujet où elles sont compétentes.
Evidemment, avoir une maitrise ou sortir de Normale Sup est un plus qui vous garantit un minimum de respect. Mais enfin ce n’est pas le cas de tout le monde (et pas davantage des hommes, le niveau d'études moyen oscille selon des recherches publiées récemment entre Bac+2 et Bac+4), et comme tout un/e chacun/e peut, en principe, y éditer, et que les femmes ne représentent pas 18%, le moins qu’on puisse dire est qu’en règle générale, elles n’y ont pas la vie facile.