Peu me chaut,
qu’un quelconque quidam vienne me contester un manque de majuscule
à propos de la traduction d’un terme. Tout d’abord, je suis traductrice de l’italien au français et du
français à l’italien, pas de l’anglais. Je parle
anglais couramment, l’anglais domestique et usuel, ce qui est tout à fait
différent, et j’ai à m’en servir dans le cadre d’excursions en tant
qu’accompagnatrice touristique, pas en tant que traductrice.
Ensuite, je ne
raisonne pas exclusivement en tant que traductrice mais également en tant
qu’auteure, publiée ou non (c’est aussi affaire de connaissances et de relation
et être un homme donne certainement plus facilement accès à bien des choses
dans le domaine de l’édition également), je
sais que j’ai la capacité et l’aptitude à la création littéraire. Je ne
vais tout de même pas prendre sérieusement en considération un quelconque
quidam qui se prétend traducteur (et je veux bien pousser la magnanimité
jusqu’à le croire sur parole), mais qui de toute évidence, étant tout à fait dépourvu d’imagination, n’a certainement pas celle d’un créateur ni
d’un auteur.
Traduttore traditore, dit le proverbe italien des traducteurs, que les quelconques quidams ignorent certainement. Eh oui,
une traduction n’est pas une simple affaire littérale mot à mot, auquel cas on obtient
assurément une horreur pesante autant qu’insipide. Une bonne traduction est
aussi affaire de…talent. Rendre une atmosphère, un ensemble, est aussi affaire
de création. Un bon traducteur doit savoir trahir avec intelligence, et
élégance. La traduction d’une œuvre littéraire n’est pas la même chose que
celle d’un catalogue technique ; c’est aussi un travail de réécriture.
Et pour ce qui
est de la traduction de l’italien au français ou vice-versa, je ne permets
certainement pas à un vulgaire quidam quelconque qui se dit traducteur de
l’anglais, sans donner l'ombre d'une référence, de juger mon travail dans
une langue qui n’est pas celle qu’il travaille. J’aimerai d’ailleurs savoir si
outre à avoir la capacité de traduire de l’anglais au français il a aussi celle
de traduire du français à l’anglais…
J’ai déjà dit ici ce
qu’il en est à ce sujet et je sais ce
que je vaux. Je sais aussi que je
gagne moins que ce que je vaux, ne serait-ce que, parce que je suis une femme,
et à ce titre comme toutes les autres dans
la boîte noire de la discrimination, de ce fait même je gagne de toutes
façons 15 % de moins qu’un homme pour le même travail. C’est donc avec un
certain détachement quelque peu sceptique sinon méprisant que je considère ceux qui gagnent plus qu’ils ne valent.
Commentaires :
Re:
L'élucidation du mystère:
CQFD.
stupidchick
surtout quand on doit faire tout le boulot à la place du chef qui ne sait pas faire grand-chose. (je veux une prime)