Sur leur site, on ne discute pas leur point de vue. Dans le cas d'une divergence on est invitée à "se remettre en question", ce qui signifie se couler dans leur moule et penser comme elles, femmes éminentes, passionantes, cultivées et à l'esprit si ouvert qu'on a le sentiment qu'il faille les révérer.
Cependant la notion de respect est à sens unique ainsi que la modération, de meme que l'interprétation de leur charte. Ainsi par exemple, on trouve ce cas (parmi d'autres): une intervenante a exprimé ce qu’elle pensait, a donné son opinion, expliqué pourquoi et donné ses arguments, sans insulter aucun participant, à propos du "mariage gay" (l'intitulé exact serait "mariage homosexuel", mais c'est comme à l'habitude des hommes qu'il s'agit puisque c'est à eux que pense la majorité y compris sur leur site tant il est vrai que ce sont eux qui posent problème).
L'intervenante est à l'évidence une femme de la génération qui a vécu mai 68, qui a été favorable à l'union libre revendiquée alors et ne s'est peut-etre jamais mariée avec son compagnon, une de ces femmes qui certainement a lutté pour l'émancipation des femmes et l'amélioration de la condition féminine, une de ces femmes auxquelles les générations d'aujourd'hui doivent leurs acquis que sont la contraception et le droit à l'avortement.
Elle se contente de dire à une autre poliment : « tu es d'une mauvaise foi écoeurante ». Que répond cette autre ? « Je m'appelle *, et je t'emmerde. ». Aucune censure de la part des « modératrices », du "choeur des béguines" qui laissent insulter celle qui exprime un avis contraire à la « ligne », à l'orthodoxie. A longueur de forum, cette personne se fait rabrouer, insulter, pour la seule raison qu'elle émet des doutes et des réserves à propos du "mariage gay". Traitée d'homophobe bien entendu, alors qu'elle est favorable au PACS et qu'elle n'intervient absolument pas sur le forum pour revendiquer une quelconque proscription des homosexuels, n'ayant rien d'une Boutin.
Le "mariage gay" est chez elles un dogme et, si l'on ignorait le sujet du débat, on se croirait dans l'univers communiste du temps de Georges Marchais.