Le Père Noel est un crétin
--> qui nous emmerde un soir de réveillon.
Quand le chat n'est pas là, les souris dansent. Quel bon réveillon nous avons passé avant les douze coups de minuit, fatidiques, moi et mes souriceaux!
A vrai dire, ce sont de grands souriceaux. Ma belle souris était fraichement débarquée d'Angleterre, ramenant en cadeau la gaité de sa jeunesse, plein d'histoires à raconter, une volubilité certaine en plusieurs langues bien parlées avec l'accent ad hoc.
Mon souriceau-asperge avait son sourire et ses yeux brillants des jours heureux, content de revoir sa souricette de soeur qui lui manque un peu, moins causant qu'elle, mais avec cet humour qui la fait éclater d'un rire sonore, si communicatif.
Ensemble, ils n'engendrent pas la mélancolie. Nous étions tout à nos affaires, déballant les paquets cadeaux.
J'avais, pour la circonstance, acheté du saumon qu'ils aiment tant, importé du Chili, c'est moins cher que le Labeyrie, c'est moins bon mais tant pis. J'avais par contre cuisiné de ces grosses praires, farcies et cuites au four. Excellentes. Des pates fraiches, strozzapreti (littéralement "étrangle-curés", faut ce qui faut un soir de réveillon), à la crème de truffes. Délicieux. De la charcuterie de pays, une salade. Des mandarines en veux-tu en voilà, un gateau un peu étouffe-chrétien mais c'est traditionnel, panettone ça s'appelle, et une bouteille d'Asti spumante (le champagne c'est trop cher, et puis d'ailleurs ce gateau là se mange avec l'Asti).
Le charme a pris fin avec les douze coups de minuit, le reve c'est dissout, me laissant seule avec les assiètes vides, le ronronnement du lave-vaisselle, et le Père Noel.
A vrai dire, ce sont de grands souriceaux. Ma belle souris était fraichement débarquée d'Angleterre, ramenant en cadeau la gaité de sa jeunesse, plein d'histoires à raconter, une volubilité certaine en plusieurs langues bien parlées avec l'accent ad hoc.
Mon souriceau-asperge avait son sourire et ses yeux brillants des jours heureux, content de revoir sa souricette de soeur qui lui manque un peu, moins causant qu'elle, mais avec cet humour qui la fait éclater d'un rire sonore, si communicatif.
Ensemble, ils n'engendrent pas la mélancolie. Nous étions tout à nos affaires, déballant les paquets cadeaux.
J'avais, pour la circonstance, acheté du saumon qu'ils aiment tant, importé du Chili, c'est moins cher que le Labeyrie, c'est moins bon mais tant pis. J'avais par contre cuisiné de ces grosses praires, farcies et cuites au four. Excellentes. Des pates fraiches, strozzapreti (littéralement "étrangle-curés", faut ce qui faut un soir de réveillon), à la crème de truffes. Délicieux. De la charcuterie de pays, une salade. Des mandarines en veux-tu en voilà, un gateau un peu étouffe-chrétien mais c'est traditionnel, panettone ça s'appelle, et une bouteille d'Asti spumante (le champagne c'est trop cher, et puis d'ailleurs ce gateau là se mange avec l'Asti).
Le charme a pris fin avec les douze coups de minuit, le reve c'est dissout, me laissant seule avec les assiètes vides, le ronronnement du lave-vaisselle, et le Père Noel.
Ecrit par Lory Calque, le Dimanche 24 Décembre 2006, 23:22 dans la rubrique Au jour le jour.