Rosé Beaufé
Je n'irais pas jusqu'à qualifier l'Astérix national de "poujado-maurassien". Voir ses "supporters" se comporter comme des tifosis d'équipe de foot sur leurs sites et blogs me laisse par contre on ne peut plus sceptique sur le bien-fondé de sa candidature à la hussarde; toute référence à un "homme providentiel" représentant pour moi comme un écho romain désagréable à mes oreilles.
Mettre sur le meme plan la situation palestinienne, pour injuste et douloureuse qu'elle soit, et ses camps de réfugiés avec les camps de la mort, ça me parait tout simplement inacceptable. On ne peut comparer à rien ce qu'a pu etre Auschwitz, puisque rien de semblable n'exista jamais dans l'histoire. José Bové n'a jamais du lire Primo Levi, sinon il ne hasarderait pas des comparaisons aussi inopportunes que déplacées.
Quant à son "féminisme", il me laisse perplexe outre à me laisser sceptique. Favorable à la pornographie dans les prisons, le moins qu'on puisse dire est qu'il a une curieuse façon d'envisager la résolution des problèmes sociaux que posent d'une part la maltraitance et la misère des détenus et d'autre la prostituion. Donner en pature des images de la maltraitance et de l'humiliation des secondes aux premiers relève du machisme et de la misogynie pure et dure, ou du cynisme, ou de la plus totale ignorance de l'univers prostitutionnel à défaut de s'etre fait une connaissance de l'univers carcéral, ou des trois à la fois.
Quoi qu'il en soit, on ne doute pas que, dans l'optique Bovézienne, la légalisation de la prostitution représente un débouché professionel pour les femmes autant que la confection de fromages. Dans la meilleure tradition patriarcale des altermondes intergalactiques où l'homme conduira son tracteur aérospatial tandis que madame confectionnera en cabine de la bouffe bio lyophilisée, pour les siècles des siècles.
Une perspective qui ne me donne pas précisément envie de voter pour ses moustaches. Non que je veuille mordicus conduire un tracteur, mais parce que j'aimerais bien qu'on laisse les femmes décider de ce qu'elles ont envie de faire sans les assigner d'avance implicitement au ménage, aux cuisines et à la reproduction intersidérale.
Mettre sur le meme plan la situation palestinienne, pour injuste et douloureuse qu'elle soit, et ses camps de réfugiés avec les camps de la mort, ça me parait tout simplement inacceptable. On ne peut comparer à rien ce qu'a pu etre Auschwitz, puisque rien de semblable n'exista jamais dans l'histoire. José Bové n'a jamais du lire Primo Levi, sinon il ne hasarderait pas des comparaisons aussi inopportunes que déplacées.
Quant à son "féminisme", il me laisse perplexe outre à me laisser sceptique. Favorable à la pornographie dans les prisons, le moins qu'on puisse dire est qu'il a une curieuse façon d'envisager la résolution des problèmes sociaux que posent d'une part la maltraitance et la misère des détenus et d'autre la prostituion. Donner en pature des images de la maltraitance et de l'humiliation des secondes aux premiers relève du machisme et de la misogynie pure et dure, ou du cynisme, ou de la plus totale ignorance de l'univers prostitutionnel à défaut de s'etre fait une connaissance de l'univers carcéral, ou des trois à la fois.
Quoi qu'il en soit, on ne doute pas que, dans l'optique Bovézienne, la légalisation de la prostitution représente un débouché professionel pour les femmes autant que la confection de fromages. Dans la meilleure tradition patriarcale des altermondes intergalactiques où l'homme conduira son tracteur aérospatial tandis que madame confectionnera en cabine de la bouffe bio lyophilisée, pour les siècles des siècles.
Une perspective qui ne me donne pas précisément envie de voter pour ses moustaches. Non que je veuille mordicus conduire un tracteur, mais parce que j'aimerais bien qu'on laisse les femmes décider de ce qu'elles ont envie de faire sans les assigner d'avance implicitement au ménage, aux cuisines et à la reproduction intersidérale.
Ecrit par Floreal, le Dimanche 4 Février 2007, 19:15 dans la rubrique Actualités.