8 mars: le jour de l'an
Le 365ème jour de l'année, c'est celui de la femme, après que tout le monde ait été servi, une fois par an on se rappelle des droits des femmes qui retombent dans l'oubli tout le restant de l'année.
Quand des machos disent que c'est sexiste parce qu'il n'y a pas une "journée de l'homme" (si si, il y en a qui le disent, j'en ai meme entendu un l'an dernier à la caisse du supermarché (où il n'y a que des caissièrEs, c'est bien connu) le dire à la cantonnade l'air goguenard et content de lui, je réponds toujours qu'ils n'en ont pas besoin puisqu'ils ont les 364 autres.
Les chiffres sont là, patents, qu'on nous sert ce matin sur France-info, constat d'une réalité qui ne semble pas vouloir évoluer en mieux depuis des années. 80% de femmes parmi les bas salaires, précaires, le démontre amplement s'il en était besoin.
Le sexisme est pour moi l'inégalité première la plus universellement répandue. C'est selon moi la première discrimination, tout le reste vient après. Qu'on me parle de n'importe quel sujet, politique, économique, culturel, la première question qui me vient à l'esprit est: "Oui mais dans ce contexte là, à ce propos là, il y a combien de femmes? Quelle est la place des femmes? Comment sont traitées les femmes?". Pour moi, tout le reste est secondaire, m'intéresse moins ou pas du tout.
Le fait que la France soit le pays d'Europe où les femmes travaillent le plus à l'extérieur et que le taux de natalité soit parmi les plus hauts, contrairement à ce que pensent certains mais aussi certaines, en terme d'égalité cela ne signifie rien. Il n'y a pas, comme s'en flattent ces memes certains et certaines, une misogynie et un machisme particulier dont le narcissisme national pourrait s'enorgueillir la bouche en coeur comme si en France misogynie et machisme étaient d'une essence particulière de qualité supérieure comme un millésime de vignoble D.O.C qui en atténuerait la nocivité pour en faire une spécificité à conserver dans le patrimoine culturel national.
Non. Le machisme et la misogynie sont ce qu'ils sont avec les effets qu'ils produisent, point.
Quand des machos disent que c'est sexiste parce qu'il n'y a pas une "journée de l'homme" (si si, il y en a qui le disent, j'en ai meme entendu un l'an dernier à la caisse du supermarché (où il n'y a que des caissièrEs, c'est bien connu) le dire à la cantonnade l'air goguenard et content de lui, je réponds toujours qu'ils n'en ont pas besoin puisqu'ils ont les 364 autres.
Les chiffres sont là, patents, qu'on nous sert ce matin sur France-info, constat d'une réalité qui ne semble pas vouloir évoluer en mieux depuis des années. 80% de femmes parmi les bas salaires, précaires, le démontre amplement s'il en était besoin.
Le sexisme est pour moi l'inégalité première la plus universellement répandue. C'est selon moi la première discrimination, tout le reste vient après. Qu'on me parle de n'importe quel sujet, politique, économique, culturel, la première question qui me vient à l'esprit est: "Oui mais dans ce contexte là, à ce propos là, il y a combien de femmes? Quelle est la place des femmes? Comment sont traitées les femmes?". Pour moi, tout le reste est secondaire, m'intéresse moins ou pas du tout.
Le fait que la France soit le pays d'Europe où les femmes travaillent le plus à l'extérieur et que le taux de natalité soit parmi les plus hauts, contrairement à ce que pensent certains mais aussi certaines, en terme d'égalité cela ne signifie rien. Il n'y a pas, comme s'en flattent ces memes certains et certaines, une misogynie et un machisme particulier dont le narcissisme national pourrait s'enorgueillir la bouche en coeur comme si en France misogynie et machisme étaient d'une essence particulière de qualité supérieure comme un millésime de vignoble D.O.C qui en atténuerait la nocivité pour en faire une spécificité à conserver dans le patrimoine culturel national.
Non. Le machisme et la misogynie sont ce qu'ils sont avec les effets qu'ils produisent, point.
Ecrit par Lory, le Mercredi 7 Mars 2007, 12:02 dans la rubrique Actualités.