Ségolène et Sarkozy face-à-face
--> Brava, Ségolène!
Sans doutes y a-t-il une part de spectacle et de récitation dans ce genre de débat, mais cela fait partie de ce que les gens attendent; les médias font partie de la vie quotidienne. Le précédent débat avec Bayrou était attendu et souhaité par les gens; il me parait inutile de s'arreter à dire qu'il ne s'agit que d'un show orchestré d'avance meme si ça l'est en partie.
"Brava, Ségolène", sont les paroles qui me sont venues, exclamation à l'italienne, spontanément à la fin du débat. Je n'ai toujours pas la télé française, mon décodeur étant en rade et le réparateur ne se pressant pas pour venir me le changer vu qu'il doit également monter sur le toit pour orienter différemment l'antenne parabolique. Ce n'est donc qu'après coup que j'ai vu les photos des deux candidats dans les news du web; j'ai suivi le débat à la radio sur France-info.
"Brava", parce que depuis le début de la campagne cette femme qui est la première à arriver au face-à-face final d'une élection présidentielle à France à essuyé le dénigrement constant jusqu'au soir meme de sa qualification au premier tour. Traitée par la misogynie ambiante de ses adversaires de droite comme d'extrème-gauche, et dans son camp meme, de cruche, de gourde, d'idiote et j'en passe de bien pires, elle a démontré, comme je m'y attendais, d'etre une battante, de ne pas s'en laisser ni remontrer ni imposer, d'avoir du répondant, une indéniable pugnacité et de la ténacité. Ses détracteurs présageaient son écroulement face à Sarkozy; je n'en ai jamais cru un mot et j'ai toujours pensé ce qui c'est avéré, à savoir que contrairement à ce que les machos de toujours désiraient ardemment et lui prédisaient, elle ne se ferait pas défoncer, loin de là.
A vrai dire, c'est plutot lui qui a battu en retraite à plusieurs reprises, meme s'il lui importait de ne pas apparaitre agressif, de meme qu'il importait à elle de ne pas apparaitre rémissive; cela fait partie du jeu et des roles pour lesquels ils ont du méticuleusement se préparer et etre conseillés chacun dans le camp, mais on a bien senti Sarkozy perdre pied quand il s'est adressé aux journalistes à la recherche d'un hypothétique soutien qu'il est habitué à trouver en tout lieu ou siège le pouvoir, comme les médias sous sa coupe, tandis qu'elle a du compter avec l'adversité, et passer outre, depuis le début de la campagne électorale.
Pour la première fois dans un débat présidentiel on a entendu parler des femmes et de la condition féminine comme d'un thème de premier plan et non pas accessoire. Cela marque un tournant je pense, et quelle que soit l'issu des élections, l'importance donnée à ce sujet s'inscrit définitivement au mérite de Ségolène Royal; il sera sans doute dorénavant difficile de faire abstraction des femmes et de leurs droits dans la société.
Ce débat a été différent de tous ceux qui les ont précédé en ce qu'il n'a été ni compassé ni rantanplan comme tous ceux qu'on a pu voir entre les ex-présidentiables; les temps changent et les gens ont vu ce qu'ils voulaient voir.
Deux conceptions de la vie différentes, que cela plaise ou non aux altermondialiste (d'ailleurs elle st une des rares à etre intéressés par les questions écologiques et à avoir participé au forum de Porto Allegre), Ségolène ou Sarkozy, ce n'est pas la meme chose. Le second présente un futur aux horizons étriqués et frileux, terne et sans imagination, l'action dont il se réclame, oui, mais dans l'immobilisme excepté pour ce qui est de restreindre et réduire à l'os la vie des gens. Il propose en somme de conserver les choses en pire, sans innovations. La première par contre m'a semblé réellement vouloir un changement, apparaissant beaucoup plus curieuse et à la recherche de solutions nouvelles, jamais exploitées, qu'elle est allée voir sur place là où elles le sont à l'étranger, et de les mettre en application. Plus courageuse, disposée à expérimenter pour débloquer les choses et sortir de l'impasse et de la stagnation. Cela aussi s'inscrit d'ores et déjà à son mérite.
Réformatrice, sans aucuns doutes. Elle manifeste un intéret certain pour tout ce qui est du domaine social, intéret qui a bien du mal à poindre chez Sarkozy. Et du point de vue de ce qu'Erich Fromm appelait biophilie, Ségolène Royale m'apparait biophile, assurément. Avec elle, le monde et la globalisation apparaissent indiscutablement plus équitables, à visage humain.
"Brava, Ségolène", sont les paroles qui me sont venues, exclamation à l'italienne, spontanément à la fin du débat. Je n'ai toujours pas la télé française, mon décodeur étant en rade et le réparateur ne se pressant pas pour venir me le changer vu qu'il doit également monter sur le toit pour orienter différemment l'antenne parabolique. Ce n'est donc qu'après coup que j'ai vu les photos des deux candidats dans les news du web; j'ai suivi le débat à la radio sur France-info.
"Brava", parce que depuis le début de la campagne cette femme qui est la première à arriver au face-à-face final d'une élection présidentielle à France à essuyé le dénigrement constant jusqu'au soir meme de sa qualification au premier tour. Traitée par la misogynie ambiante de ses adversaires de droite comme d'extrème-gauche, et dans son camp meme, de cruche, de gourde, d'idiote et j'en passe de bien pires, elle a démontré, comme je m'y attendais, d'etre une battante, de ne pas s'en laisser ni remontrer ni imposer, d'avoir du répondant, une indéniable pugnacité et de la ténacité. Ses détracteurs présageaient son écroulement face à Sarkozy; je n'en ai jamais cru un mot et j'ai toujours pensé ce qui c'est avéré, à savoir que contrairement à ce que les machos de toujours désiraient ardemment et lui prédisaient, elle ne se ferait pas défoncer, loin de là.
A vrai dire, c'est plutot lui qui a battu en retraite à plusieurs reprises, meme s'il lui importait de ne pas apparaitre agressif, de meme qu'il importait à elle de ne pas apparaitre rémissive; cela fait partie du jeu et des roles pour lesquels ils ont du méticuleusement se préparer et etre conseillés chacun dans le camp, mais on a bien senti Sarkozy perdre pied quand il s'est adressé aux journalistes à la recherche d'un hypothétique soutien qu'il est habitué à trouver en tout lieu ou siège le pouvoir, comme les médias sous sa coupe, tandis qu'elle a du compter avec l'adversité, et passer outre, depuis le début de la campagne électorale.
Pour la première fois dans un débat présidentiel on a entendu parler des femmes et de la condition féminine comme d'un thème de premier plan et non pas accessoire. Cela marque un tournant je pense, et quelle que soit l'issu des élections, l'importance donnée à ce sujet s'inscrit définitivement au mérite de Ségolène Royal; il sera sans doute dorénavant difficile de faire abstraction des femmes et de leurs droits dans la société.
Ce débat a été différent de tous ceux qui les ont précédé en ce qu'il n'a été ni compassé ni rantanplan comme tous ceux qu'on a pu voir entre les ex-présidentiables; les temps changent et les gens ont vu ce qu'ils voulaient voir.
Deux conceptions de la vie différentes, que cela plaise ou non aux altermondialiste (d'ailleurs elle st une des rares à etre intéressés par les questions écologiques et à avoir participé au forum de Porto Allegre), Ségolène ou Sarkozy, ce n'est pas la meme chose. Le second présente un futur aux horizons étriqués et frileux, terne et sans imagination, l'action dont il se réclame, oui, mais dans l'immobilisme excepté pour ce qui est de restreindre et réduire à l'os la vie des gens. Il propose en somme de conserver les choses en pire, sans innovations. La première par contre m'a semblé réellement vouloir un changement, apparaissant beaucoup plus curieuse et à la recherche de solutions nouvelles, jamais exploitées, qu'elle est allée voir sur place là où elles le sont à l'étranger, et de les mettre en application. Plus courageuse, disposée à expérimenter pour débloquer les choses et sortir de l'impasse et de la stagnation. Cela aussi s'inscrit d'ores et déjà à son mérite.
Réformatrice, sans aucuns doutes. Elle manifeste un intéret certain pour tout ce qui est du domaine social, intéret qui a bien du mal à poindre chez Sarkozy. Et du point de vue de ce qu'Erich Fromm appelait biophilie, Ségolène Royale m'apparait biophile, assurément. Avec elle, le monde et la globalisation apparaissent indiscutablement plus équitables, à visage humain.
Ecrit par Lory, le Mercredi 2 Mai 2007, 17:02 dans la rubrique Actualités.
Commentaires :
Anonyme
03-05-07
à 14:48
tu as raison: elle avait un très beau tailleur blanc qui tranchait avec le costume sombre de Sarkosy
meeooow