Peut-on vivre sans religion?
--> L'athéisme a-t-il de l'esprit?
Voilà une question intéressante à laquelle pour ma part je répondrais: "oui, très bien."
Pour tous ceux et celles qui pourraient croire que l'athéisme n'aurait pas d'esprit, voici un lien qui vous expliquera que ce n'est pas si évident, ni si sur.
Pour tous ceux et celles qui pourraient croire que l'athéisme n'aurait pas d'esprit, voici un lien qui vous expliquera que ce n'est pas si évident, ni si sur.
Ecrit par Lory, le Jeudi 20 Septembre 2007, 20:54 dans la rubrique Actualités.
Commentaires :
Re: André Comte-Sponville
Je pense que le fait d'etre "imbibé" de celle qui est majoritaire dans le pays où l'on vit appartient davantage à la culture qu'à la religion. En ce sens, en étant occidental on est façonné par la culture judéo-chrétienne. Mais je ne trouve pas que ce soit pire qu'autre chose. D'ailleurs votre expression "tourisme spirituel" m'a bcp amusée; il est vrai que ça produit des tics et des lubies assez cocasses chez certains. Sans parler de la soupe new-age!
Re: André Comte-Sponville
A partir de quel moment, une religion devient-elle une culture ?
Est-ce que le fait de "ne pas y croire" justifie qu'on n'en garde que le plus viscéral (e.g. la haine du différent pour ceux qui ont laissé une religion dogmatique) ?
Est-ce que le fait de "ne pas y croire" justifie qu'on n'en garde que le plus viscéral (e.g. la haine du différent pour ceux qui ont laissé une religion dogmatique) ?
Re: André Comte-Sponville
Est-ce que le fait de "ne pas y croire" justifie qu'on n'en garde que
le plus viscéral (e.g. la haine du différent pour ceux qui ont laissé
une religion dogmatique) ?
Non absolument pas. Mais je suis peut-etre mal placée pour en parler, n'ayant reçu aucune éducation religieuse (je remercierai éternellement mes parents au moins sur ce chapitre pour cela). Non, je ne vois pas qu'on doive en conserver de la haine; plutot une distance ironique.
A partir de quel moment, une religion devient-elle une culture ?
Vaste sujet. A l'aube de l'humanité, il n'y a pas de culture sans religion. Le concept de l'art pour l'art n'existe pas dans la mentalité primitive, que je sache. L'art est une expression du sentiment religieux de la vie.
Pour la pensé contemporaine, je pense qu'on peut dire que la religion devient un fait culturel à partir du moment ou ses symboles sont intégrés dans la mentalité collective sur un territoire donné. Très prosaiquement, en Europe occidentale à l'heure actuelle, si on dit pélerinage, par exemple, cela va évoquer dans l'esprit de la majeure partie des gens, meme non-croyants, plutot Lourdes que La Mecque.
Non absolument pas. Mais je suis peut-etre mal placée pour en parler, n'ayant reçu aucune éducation religieuse (je remercierai éternellement mes parents au moins sur ce chapitre pour cela). Non, je ne vois pas qu'on doive en conserver de la haine; plutot une distance ironique.
A partir de quel moment, une religion devient-elle une culture ?
Vaste sujet. A l'aube de l'humanité, il n'y a pas de culture sans religion. Le concept de l'art pour l'art n'existe pas dans la mentalité primitive, que je sache. L'art est une expression du sentiment religieux de la vie.
Pour la pensé contemporaine, je pense qu'on peut dire que la religion devient un fait culturel à partir du moment ou ses symboles sont intégrés dans la mentalité collective sur un territoire donné. Très prosaiquement, en Europe occidentale à l'heure actuelle, si on dit pélerinage, par exemple, cela va évoquer dans l'esprit de la majeure partie des gens, meme non-croyants, plutot Lourdes que La Mecque.
André Comte-Sponville
A mon humble avis, il y en aura d'autres. L'une des vertus de ce bouquin consiste à m'avoir conduit à en ouvrir beaucoup d'autres parce qu'ici et là, l'auteur tenait des porpos qui me rappelaient ce livre-ci ou bien cette théoie là. Il faut donc que je fiisse l'un ou l'autre de ces livres oubliés pour écrire à nouveau sur "l'esprit de l'athéisme" qu'il faut lire, toute affaires cessantes à mon avis.
Nota : on peut vivre sans religion, mais, selon Comte-Sponville, on est toujours plus ou moins imbibé de celle qui est majoritaire dans le pays où l'on vit.