Dans
A l’époque, le
solstice d’hiver tombait à ce qui correspond dans notre calendrier au 25
décembre, raison pour laquelle ce jour est supposé être celui de la naissance
de Jésus, parce que les premiers chrétiens savaient quand le Christ était mort,
à Pâques, mais n’avaient aucune idée du jour de sa naissance ; c’est si
vrai qu’en fait il était né sept ans avant l’an un des chrétiens pour cause
d’erreur de calcul et connaissance approximative du calendrier de la part des
rédacteurs des premières communautés chrétiennes. En fait, pour être précis,
nous sommes en 2014 de l’ère chrétienne. Au IVème siècle après la crucifixion,
la communauté chrétienne de Rome décida que sa naissance serait le jour du
solstice d’hiver, nouvelle lumière de l’humanité.
Ainsi, nombre de
fêtes païennes, liées à l’observation de phénomènes naturels comme les
solstices ou les équinoxes, à l’observation astronomique des étoiles et de leur
position sur l’horizon, aux lunaisons, aux saisons, au cycle de la végétation,
pour ainsi dire toutes les fêtes de
Il en est de même
de nombres de saint-es ; si ceux du calendrier ont effectivement été
des martyrs ou des dignitaires de l’Eglise ayant été canonisés pour leur action
ou leur œuvre, nombre de saints obscurs ont été en réalité des personnages
n’ayant parfois pas grand-chose à voir avec le christianisme, personnalités
locales atypiques dont la légende fut récupérée par l’Eglise en son giron. Il
suffit de penser aux nombreux saint-es de Bretagne dont le rôle ressort
davantage dans la toponymie que dans l’histoire sainte.
Le solstice
actuellement ne tombe plus le même jour qu’il y a deux mille ans, mais le 25
décembre est resté dans la tradition chrétienne.
Ce qui est
certain, c’est que même avec quelques jours de décalage, le solstice est
universel.
Bon solstice à tous donc!
Commentaires :