L’être suprême et la civilisation
Du temps de l'empire romain, c'était simple. Jamais le monde ne connut une aussi grande liberté religieuse. On pouvait adorer tous les dieux et dieuses qu'on voulait, tous et toutes étaient légaux et licites, leur culte autorisé. Il n'y avait qu'une chose avec laquelle les romains ne rigolaient pas, c'était le culte de l'empereur divinisé, autrement dit celui de l'état, que tout un chacun était prié de respecter. Après, citoyens comme esclaves pouvaient bien adorer qui ils voulaient du moment que ça ne troublait pas l'ordre public. On me dirait qu'évidemment, l'esclavage c'est pas beau; certes, mais les choses n'ont pas vraiment changé avec le temps, seules les modalités sont différentes.
Au XVIIIème siècle on a vu cette chose stupéfiante: la Révolution. Fini les rois de droit divin, avec la république était né ce concept intelligent d'Être suprême qui laissait tout un chacun libre de pratiquer la religion et le culte de son choix, de toutes façons la République était au dessus de tout.
Et voilà que maintenant, deux siècles après, il faut tout de même le faire, on en est à se demander si l'Être suprême porte plutot une auréole ou un turban, parce qu'il doit être masculin naturellement, et s'il convient de s'agenouiller devant ou de se prosterner. La civilisation vu de Ryad après le Vatican par notre être suprême maison, je n'en parle meme pas tellement ça me laisse baba.
Là je me dis que dans le fond, au point où en on est, une religion de plus ou de moins, on n'est plus à ça près, on se retrouvera bientot comme du temps des romains. Certes, les dieux auront changé, modernisation et globalisation oblige, mais enfin on n'aura que l'embarras du choix entre les témoins de Jéhovah ou de Vishnou, l'église du jour d'avant ou du jour d'après; plus y en aura et mieux ça sera, faut surtout pas faire de jaloux et laisser la liberté de culte démocratiquement.
Moi je m'asseois et je me croise les bras en comptant les points; au moins pendant qu'ils se boufferont le nez entre eux, nous les laics on aura de beaux jours devant nous.
Au XVIIIème siècle on a vu cette chose stupéfiante: la Révolution. Fini les rois de droit divin, avec la république était né ce concept intelligent d'Être suprême qui laissait tout un chacun libre de pratiquer la religion et le culte de son choix, de toutes façons la République était au dessus de tout.
Et voilà que maintenant, deux siècles après, il faut tout de même le faire, on en est à se demander si l'Être suprême porte plutot une auréole ou un turban, parce qu'il doit être masculin naturellement, et s'il convient de s'agenouiller devant ou de se prosterner. La civilisation vu de Ryad après le Vatican par notre être suprême maison, je n'en parle meme pas tellement ça me laisse baba.
Là je me dis que dans le fond, au point où en on est, une religion de plus ou de moins, on n'est plus à ça près, on se retrouvera bientot comme du temps des romains. Certes, les dieux auront changé, modernisation et globalisation oblige, mais enfin on n'aura que l'embarras du choix entre les témoins de Jéhovah ou de Vishnou, l'église du jour d'avant ou du jour d'après; plus y en aura et mieux ça sera, faut surtout pas faire de jaloux et laisser la liberté de culte démocratiquement.
Moi je m'asseois et je me croise les bras en comptant les points; au moins pendant qu'ils se boufferont le nez entre eux, nous les laics on aura de beaux jours devant nous.
Ecrit par Lory, le Mercredi 16 Janvier 2008, 00:09 dans la rubrique Actualités.
Commentaires :
lorycalque
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