lory - L'Europe de demain

L'Europe de demain

Il y a quelques temps, j'avais lu ce commentaire d'un intervenant chez Plume de presse, qui m'avait fait éclater de rire en dépit de la gravité de l'état des choses:

...il (Sarkozy) prépare juste le terrain pour nous vendre du poisson cloné, élevé en eau de mer déssalinisée (?) par une centrale nucléaire employant des esclaves ingénieurs bengalis dans une usine contrôlée par un fond de pension américain.

Mais c'est à peu près ainsi que j'imagine l'Europe de demain. Mais avec les religions toutes-puissantes et omniprésentes en prime. L'Europe Concordataire quoi. Imams, curés et autres révérends s'accorderont sans doutes sur la multiplication des baguettes et des poiscails à la proportionelle.

Pas vraiment l'Europe que j'espérais jadis...

Ecrit par Lory, le Samedi 2 Février 2008, 23:43 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

Emelire

05-02-08 à 15:28

j'espérais autre chose aussi. Une qualité de vie qui irait vers les autres, les + pauvres, les moins biens lotis que nous (je parle des pays). or c'est le contraire qui se produit : ce sont les religions et sectarismes qui viennent et contre lesquelles nous sommes à lutter à nouveau, la destruction de l'environnement au lieu du progrès raisonné et partagé, etc. Bien sûr pour nous ici ce n'est pas dramatique maintenant. Mais déjà nous n'avançons pas, donc nous reculons. Et pour d'autres c'est le désespoir total, dans les pays autoritaires ou fondamentalistes où les femmes ne valent rien, et les hommes qui ont des aspirations ne valent pas grand chose. ... pourtant je garde de l'espoir !

lorycalque

05-02-08 à 23:55

Re:

J'étais ado en 68, et pour moi les années les plus vivables ont été les années 70. ça a commencé à se gater après 1980. Donc forcément pour moi, "travailler plus pour gagner plus" c'est vraiment aux antipodes de tout ce que j'espérais : "travailler moins pour gagner autant", et on en est arrivés à "travailler plus pour gagner moins dans la précarité avec des retraites plus maigres". Avec le retour des religions à la rescousse, qui me semblent sonner le glas sur la liberté, et celle des femmes en premier lieu.