D'ici quelques semaines, je vais commencer à travailler, à faire ce métier que j’ai si peu
exercé et que je considère le mien : accompagnatrice touristique.
Ma famille
voulait que je sois enseignante, parce que prof, pour une femme, c’est bien. Ça permet de s’occuper de sa famille et d’élever ses enfants, ça présente des
avantages comme des grandes vacances (qui
permettent de s’occuper de la famille et
des enfants, on en revient toujours là), bref, ça permet surtout de faire
passer au premier plan la dite famille et la progéniture avant la profession, pour une femme. Je ne regrette pas de ne pas avoir été prof,
je n’avais pas la vocation.
Je laisse
derrière moi une vie qui n’a pas été du genre de celle que j’aurais souhaité, et qu’il aurait été légitime que je puisse avoir. Sans doutes celle que
j’aurais dorénavant me ressemblera-t-elle davantage, et correspondra plus à ce
que je suis réellement.
Certains m’ont
parfois reproché, ça et là dans la blogosphère, d’avoir de la haine. Je reconnais tout à fait en avoir pour l’autoritarisme
patriarcal. A vrai dire, je suis meme étonnée de ne pas en épouver plus parce qu’à
mon avis le patriarcat en mérite bien davantage. J’en conclus que les femmes
n’ont pas la capacité de haïr autant que le patriarcat les hait.
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