Poilade
--> La faccia come il culo
Poilade, c'est un roman hindouisant publié aux éditions Plombage que vous trouverez au rayon Plomberie à la librairie Plomb dans l'Aile.
Alors c'est l'histoire d'une princesse belle comme le jour employée dans un call center à Calcutta qu'était amoureuse d'un plombier mais pas polonais (les polonais sont catho, mais ce plombier là était hindouiste) et pis alors ils s'aimaient d'amour mais la famille était contraire à leur union parce qu'enfin une princesse meme téléphoniste et un plombier c'est pas la meme caste, alors la princesse en bavait des ronds de chapeau carré dans son beau sari en pensant au torse musclé (mais pas seulement pa'ce que sous le torse en principe y a le reste dressé comme un volcan en erruption surtout par des chaleurs torrides) perlé de sueur (le torse) du plombier (parce que le pauv' mec en suait un max en réparant les salles de bains non climatisées sous les tropiques, faut le comprendre) et alors ...
Vous saurez la suite en lisant Poilade, une oeuvre écrite dans un style luxuriant de secrétaire de compagnie bananière, d'une auteure formidable dans le maniement des lieux communs et qui sait admirablement comme personne retomber sur ses pattes en arguant que c'est voulu, fait exprès d'écrire des lieux communs si brillants, ce que la critique définit par l'expression italienne avere la faccia come il culo.
Alors c'est l'histoire d'une princesse belle comme le jour employée dans un call center à Calcutta qu'était amoureuse d'un plombier mais pas polonais (les polonais sont catho, mais ce plombier là était hindouiste) et pis alors ils s'aimaient d'amour mais la famille était contraire à leur union parce qu'enfin une princesse meme téléphoniste et un plombier c'est pas la meme caste, alors la princesse en bavait des ronds de chapeau carré dans son beau sari en pensant au torse musclé (mais pas seulement pa'ce que sous le torse en principe y a le reste dressé comme un volcan en erruption surtout par des chaleurs torrides) perlé de sueur (le torse) du plombier (parce que le pauv' mec en suait un max en réparant les salles de bains non climatisées sous les tropiques, faut le comprendre) et alors ...
Vous saurez la suite en lisant Poilade, une oeuvre écrite dans un style luxuriant de secrétaire de compagnie bananière, d'une auteure formidable dans le maniement des lieux communs et qui sait admirablement comme personne retomber sur ses pattes en arguant que c'est voulu, fait exprès d'écrire des lieux communs si brillants, ce que la critique définit par l'expression italienne avere la faccia come il culo.
C'était notre chronique littéraire de la semaine.
Ecrit par Lory, le Mardi 20 Mai 2008, 23:34 dans la rubrique Magazine féminin.