Si j’étais plus
jeune, je m’embarquerais pour une saison sur un bateau de croisière au service
excursions. C’est tout benef, logée nourrie et pas à s’emmerder à faire la
bouffe, ça me permettrait de mettre suffisamment d’argent de côté pour passer
l’hiver, d’autant que j’en profiterais pour louer l’été.
Mais il y a mon
gamin qui n’est pas encore majeur, encore deux ans à tirer avant qu’il ne passe
son Bac. Mais quand il l’aura, j’aurais décidément passé l’âge de ce genre de
job. Je n’aurais pas de quoi le nourrir cet hiver. Il ira bouffer chez son
père, ou chez sa grand-mère quand il aura vraiment faim. J’aurai tout juste de
quoi survivre. De novembre à Pâques, inutile de penser travailler, c’est la
basse saison. Je vais condamner une pièce pour l’hiver, ça me fera des frais de
chauffage en moins. D’ailleurs, je ne pense pas chauffer beaucoup, juste de
Noël à fin mars. Je vais m’organiser différemment. Une couverture électrique
devrait me suffir le reste du temps. Et une autre pour mon gamin, ça c’est pas
cher.
En principe après
ça devrait aller mieux. Soit j’aurai vendu et racheté autre chose ailleurs plus
petit et demandant moins de frais et moins d’entretien, soit je garderai
celle-ci jusqu’à la majorité de mon fils et je louerai deux chambres l’été. Ou
je m’inscrirai au registre des Beds & breakfast. Mais ça m’emmerde de faire
des breakfasts. Et puis il paraît que c’est la croix et la banière que
d’obtenir cette inscription au Registre. Tout compte fait autant se contenter
de location, ça rapporte moins mais c’est moins astreignant. D’abord l’été je
bosse et j’ai pas le temps de les faire tous les jours. A la saison prochaine
je reprendrai mon boulot à plein rythme, avec les locations l’été, je devrais
pouvoir m’en sortir ainsi jusqu’à l’âge de la retraite. Du moins j’espère.
Après on verra. Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir, comme dit le
proverbe.
J’immagine le
plaisir de certains et certaines en lisant cet article. Qu’ils viennent donc me
brouter avec leurs pauv zimmigrés. Non j’ai pas de quoi leur faire la charité
et je préfère m’acheter un paquet de clopes plutôt que de leur acheter un paire
de chaussettes ; je suis égoïste. Ou plutôt je n’ai pas une retraite de
luxe de la fonction publique pour 15 ans de service à l’Educ Nat plus les
royalties de lectrice comme l’autre tordue. Quelle pétasse cette bonne femme.
Va bientôt se barrer en Thaïlande. Espèrons qu’elle
attrappe la fièvre aphteuse, ça lui fera des vacances.
Commentaires :
Sale type.
Rassurez-vous: je n'aime pas Céleste mais je la déteste cependant moins que vous ne me haissez. Maintenant que vous voilà rassuré ne revenez jamais.
Charmante femme
Pour ce qui concerne Céleste, je me borne (faute d'en savoir plus) à penser que si vous la détestez, elle ne peut pas être si mauvaise que cela. Sa retraite, les revenus de son homme, je m'en tape un peu, pour tout vous dire. Hors le fait que votre différence de situation pourrait expliquer l'aigreur perceptible dans vos écrits (vous savez : la fameuse rancoeur du petit blanc), je ne vois d'ailleurs pas ce que je pourrais penser de vos situations financières respectives : j'ai cru comprendre à vous lire que vous avez choisi votre vie.
ignoble individu
Choisi quoi, imbécile? D'avoir été au chomage? D'avoir un boulot précaire? D'avoir été discriminée toute ma vie? D'avoir plus tard une retraite de misère parce que j'ai eu des enfants dans un pays comme l'Italie où le taux de chomage féminin est le plus haut d'Europe et où les femmes font le plus grand nombre d'heure de travaildomestique gratuit?
Sale type, vous me harcelez, me dire que j'ai choisi ce qui m'est tombé dessus et que je n'ai jamais voulu et vous osez venir me dire que vous ne me haissez pas? Menteur et hypocrite.
Vous etes l'incarnation de la misogynie et du paternalisme. Vous ne savez que flatter bassement les antiféministes essentialistes, vous etes la figure meme du pire ennemi des femmes.
Toujours délicieuse
C'est bien vous qui avez choisi de vivre en Italie ?
C'est bien vous qui dites préférer votre métier d'accompagnatrice touristique à d'autres possibilités plus confortables ?
Oui, je vous le répète : je ne vous hais pas personnellement puisque je ne connais pas votre personne. Je déteste ce que vous représentez, politiquement. Ne serait-ce que parce que j'ai du mal à concevoir qu'on puisse valablement être féministe et raciste (sur ce point, Jessie ne m'a pas vraiment convaincu).
Après, pour savoir qui, de vous ou moi, est ce que les femmes ont à craindre de pire... Vous avez votre opinion ; vous ne serez pas surprise que je ne la partage pas.
toujours plus odieux
Oui de tous les métiers que j'ai pu faire c'est celui que je préfère. J'ai eu la chance de retrouver du boulot et de toutes façons je n'ai pas le choix, c'est meme tout à fait exceptionnel que j'ai pu en trouver à mon age et je ne peux pas espèrer mieux.
allez partager votre opinion ailleurs que chez moi.
Toujours plus sublime
J'ai bien lu que vous êtes venue en Italie par le jeu des circonstances. Mais il me semble bien avoir lu aussi que vous ne souhaitez aucunement revenir en France (ce qui fait de vous en Italie une immigrée en situation régulière). Je crois même me rappeler qu'à un moment vous écrivez que vous ne quitteriez la Toscane pour rien au monde.
Voulez-vous que je vous retrouve les sources ? Ce sera un peu long mais, si cela vous agrée, je peux bien faire ça pour vous. (Ne voyez nul paternalisme là-dedans, c'est juste pour ne pas vous imposer la relecture de votre blogue : c'est toujours fastidieux, les relectures, je trouve.)
Toujours plus éxécrable
J'ai la double nationalité et ici il ne viendrait à personne l'idée de me considérer une immigrée. Ici je suis une citoyenne à part entière, mes enfants sont nés en Toscane de pères Toscans et ça me sert davantage que ma carte d'identité du point de vue de la citoyenneté. Le fait que je sois divorcée n'a aucune incidence dans la région la plus laique d'Italie
Rien de de ce vous voulez ne peut m'agréer. Je vous ai déjà dit d'aller sur les blogs qui partagent vos idées.
Toujours plus plus
Et même, ça aurait moins de sens encore dans la mesure où c'est vous que j'interpelle (en vain, le plus souvent) sur la question du racisme.
Pour la Toscane, inutile de me produire des certificats de nationalité : pour ce qui me concerne, je n'en ai pas besoin puisque (comme vous le savez) je suis favorable à la libre circulation des personnes. En outre, cela ne changerait rien au fait que vous avez choisi d'y demeurer de votre plein gré, ce qui (je m'empresse de le préciser au cas où) est tout à fait respectable.
Je la connais sans aucun doute moins bien que vous, mais je partage tout à fait votre amour de la Toscane. J'espère que ça ne gâche pas votre plaisir ?
Thierry-Reboud
Vous êtes inénarrable !
Vous êtes certaine que vous n'avez rien oublié ? Elles ne seraient pas en plus quelque chose comme agent secret de l'Opus Dei ? Ou premières concubines de la reine d'Angleterre ? Tant que nous y sommes, autant ne pas se priver, vous ne croyez pas ?