L’Etrurie,
« Tuscia », successivement Toscana, (Toscane) conquise par Rome à
partir de IIème siècle Ap.J.C, devint sous auguste
Lors de son expansion maximum, outre à
recouvrir l’actuelle Toscane, l’Etrurie s’étendait, au sud, sur le Latium et
une partie de la Campanie, au de-là de Capoue, et au nord au de-là de l’Arno et
de l’Apennin Tosco-Emilien jusqu’à l’Adriatique, recouvrant l’Emilie-Romagne et
une partie de la Vénétie jusqu’à l’embouchure du Pô ; elle englobait l’île
d’Elbe et la côte orientale de la Corse.
Divisée « administrativement »,
dirait-on aujourd’hui, en douze Lucumonies ayant chacune pour chef-lieu une des
douze cités confédérées appartenant à ce qu’il est convenu d’appeler la
« dodécapole ».
Chaque cité était construite sur le même
plan urbain, à savoir basée sur l’intersection d’un axe nord-sud et d’un axe
est-ouest formant les voies principales autour desquels s’organisaient les
différents quartiers et au bout desquelles étaient sises les portes de la
ville, entourée de murailles et ainsi fortifiée. De nombreux vestiges en
subsistent encore aujourd’hui.
Au nord de l’Etrurie s’étendait la Gaule
Cisalpine, le sud faisait partie de la Grande Grèce, l’est de la péninsule
étaient peuplé par différentes populations Italiotes comme les Italiques, les
Picènes et les Messapiens.
Avant que l’histoire ne consente de parler
de civilisation, de peuple ou de nation Etrusque, le territoire qui constituera
l’Etrurie antique était habité par ce qu’il est convenu d’appeler la population
« Villanovienne ». Il s’agissait d’une culture, que celle dite de
« Villanova », néolithique, très homogène, et qui semble bien s’être
constituée et développée sur l’actuel
territoire Toscan. En ce sens, il s’agit bien d’une culture autochtone, ce qui
ne veut pas dire que tous les éléments qui la composent l’aient été.
En effet, il est assez probable, en ce
qu’il est logique, de penser que deux courants ont fusionné pour former la
culture de Villanova. Une des principales caractéristiques de celle-ci est la
coutume de l’incinération des défunts dont les cendres sont recueillies dans
des urnes, ensuite enterrées parfois dans des chambres maçonnées et tumulées.
L’autre caractéristique est la formidable expansion de l’agriculture sur
l’ensemble de ce territoire. Or nous savons que tant la pratique de
l’incinération (les fameux « Champs d’Urnes ») que la pratique intense
de l’agriculture parvient en Europe occidentale en remontant le Danube à partir
de la Thrace (elle-même débitrice ou tout au moins rattachée aux pratiques
Anatoliennes en la matière), et avaient donc du pénétrer dans la péninsule
italienne par le nord-est. Ces groupes d’agriculteurs n’avaient cependant pas
du y trouver des terres inhabitées ; les traces d’une occupation remontant
au paléolithique en témoignant dans la péninsule italienne comme ailleurs.
Là comme ailleurs durant le néolithique,
des petits groupes d’agriculteurs s’installent, plus ou moins pacifiquement
sans doutes puisque « la guerre », au sens moderne si l’on peut dire,
n’apparaît qu’à l’âge de bronze ; on peut donc tout au plus ne parler que
« d’escarmouches » pour l’époque. On peut supposer que le monde étant
alors peu peuplé, il y avait suffisamment de place pour que l’occupation des
sols se fasse sans trop de heurts. Quoi qu’il en soit, les agriculteurs
absorbent la population des chasseurs-cueilleurs qu’ils trouvent sur place et se
sédentarisent.
Cette population des chasseurs-cueilleurs,
qui tendait peut-être déjà à se sédentariser le long des côtes dès le
mésolithique, était celle qui habitait tout l’occident méditerranéen depuis
l’époque de Cro-Magnon, population mégalithique dont témoignent tant les
nuraghes de Sardaigne que les stèles de Filitosa en Corse et autres mégalithes
en Afrique du nord ou à Malte.
Sur cette toile de fond, sur ce substrat
vont arriver et se greffer les Tyrsenoi, les « Tyrrhéniens », qui
laisseront dans l’histoire le nom « d’Etrusques ». Ils représentent
la première grande civilisation de l’occident méditéranéen en Europe.
Commentaires :
Re: Vous savez quoi ?
Je suis très attachée à la culture classique, gréco-latine, mais une fois ici en Toscane, je me suis intéressée à la civilisation étrusque dont j'avais les vestiges sous les yeux. Ce qui m'a amenée à m'intéresser à beaucoup d'autres choses telles que la linguistique, et aux civilisations pré-classiques, crétoise et phénicienne entre autres.
J'ai eu l'occasion d'en connaitre certaines autres, précolombiennes par exemple, ayant voyagé autrefois en amérique latine.
J'ai aussi visité plusieurs pays musulmans (principalement l'Egypte et le Maroc)
Les cultures extra-européennes m'apparaisent clairement intrusives en europe. Je n'ai pas le désir d'intégrer l'islam dans ma culture. Je ne me sens pas à l'aise avec le monde musulman auquel je ne trouve aucun intéret. Je trouve qu'il n'apporte que des problèmes et rien de positif. L'Afrique, par ailleurs, ne m'a jamais intéressée, c'est un monde qui m'est totalement étranger.
Ces cultures n'ont rien à faire dans "mon monde", qui est européen. Je pense également que, si ces autres civilisations avaient eu les moyens techniques des européens, leurs ressortissants ne se seraient pas comportés différemment des européens. Si nous ne sommes pas mieux, nous ne sommes pas pires non plus et je n'aime pas qu'on vienne nous inculquer la haine de nous-meme sous prétexte d'intégration et de muticulturalisme.
Et pour faire simple
Pas mieux, un peu moins
Certes, je confesse de l'intérêt humain et de la compréhension pour vous et votre parcours ; certes, votre affection pour l'Italie ne saurait laisser insensible il mezzo Italiano que je suis ; certes, la jeune fille en rose que j'ai découverte ici a durablement impressionné ma rétine par son port et sa grâce (durablement mais platoniquement, je vous rassure : je suis uni jusqu'à la fin de mes jours, inch' Allah et δόξα τω Θεώ, à un véritable trésor de conte de fées) ; certes, vous avez le droit de professer vos idées et vos convictions, comme j'ai le droit de les combattre aussi farouchement que je l'entends...
Mais voilà... Bien conscient du nombre incalculable de défauts que vous pourriez me reprocher, je m'aventure pourtant à vous en trouver au moins un, quasi rédhibitoire : cette morgue difficilement supportable qui vous pousse à disqualifier d'emblée vos contradicteurs en raison de leur sexe ou de leur ignorance supposée, quand ce ne sont pas les deux.
C'est égal : je continuerai à la braver, cette morgue, chaque fois que j'aurai envie de vous contredire. Mais sachez que je n'éprouve ni haine ni «paternalisme sexiste» (sic) à votre encontre.
Portez-vous bien.
Quinine
Re: Pas mieux, un peu moins
J'imagine que vous savez que c'est le comportement instinctif et inconscient d'une écrasante majorité d'hommes à l'égard de toutes les femmes.
Ne généralisons pas
Si, sur ce point, on peut généraliser sans grand risque d'erreur.
Non, pas seulement chez les beaufs. C'est bien ce qui vous trompe. Ou alors les beaufs sont partout, car cette attitude masculine est assez universelle. Et inconsciente. Si vous êtes si sûr d'y échapper, c'est tout à votre honneur parce que c'est excessivement rare et cela demande une réelle prise de conscience volontaire que peu d'hommes ont vraiment cherché à faire. Mais alors dans ce cas, à mon tour de vous donner un conseil éclairé : vous devriez commencer par faire l'effort de comprendre ce qui conduit Lory à employer * en réaction * ce que vous appelez sa morgue, avant de la juger.
C'est ce genre d'affirmation péremptoire...
Pour le reste, j'appelle «beauf» tout homme qui, entre autres, se croit d'emblée supérieur aux femmes du seul fait de sa condition masculine. C'est une attitude qui transcende toutes les classes sociales, sans doute, mais qui n'est pas, selon moi, aussi universelle qu'on veut bien le dire. Je pense plutôt qu'à mesure que les femmes sont plus présentes (pas assez, d'accord, mais plus) dans la vie professionnelle, politique, sociale, elles se heurtent aux mêmes saloperies, aux mêmes coups bas, que ceux que connaissaient les hommes du temps où ils étaient entre eux.
À mon tour de vous donner un conseil : relisez ce que j'écris à Lory : «difficilement supportable», et non «totalement insupportable». Si je n'avais pas feuilleté son blog et si je n'avais pas «fait l'effort de comprendre ce qui [la] conduit etc.», vous pensez vraiment que je serais venu ici pour lui expliquer que j'éprouvais à son égard de l'intérêt humain et de la compréhension ?
Enfin, si vous êtes du bon côté de la crosse, son style ne doit effectivement pas trop vous gêner.
Re: C'est ce genre d'affirmation péremptoire...
Je suis une femme, donc en règle générale rarement du bon côté de la crosse. Particulièrement en ce moment, d'ailleurs. Si l'on devait échanger la morgue de Lory envers vous et la facture personnelle que je paye au sexisme actuellement, je ne suis pas sûre que vous seriez gagnant.
Je vais vous dire, ce qui nous dessert. Ce n'est pas nos/mes affirmations péremptoires, nos/mes généralisations et cette image que je vous renvoie qui vous déplaisent. Ce qui nous dessert, c'est tout simplement de vouloir l'égalité. Quelle que soit la façon dont on la demande. Parce que pour la majorité des hommes, ce qu'on nous accorde dans ce domaine, on le leur enlève à eux, non seulement en tant qu'individus, mais en tant que classe, la classe des hommes. C'est très primaire comme raisonnement, mais c'est le fond du problème et il n'est pas près d'être résolu.
Donc vous comprendrez que dans ces conditions, je ne me préoccupe plus tellement de desservir quoi que ce soit, vu que par essence, ce que je veux constitue en soi une quadrature du cercle. Alors je laisse de côté la langue de bois et je dis ce que je pense et ce que je vois. Ce n'est pas grave, si je choque. Je m'en fiche un peu.
Si votre femme aime être protégée par son mari, tant mieux pour elle. Moi je trouve humiliant ce genre de traitement quand il n'est pas justifié par un handicap physique, quand il n'est réservé qu'a la gent féminine et qu'il est à sens unique. Question de point de vue.
Vous pensez faire l'effort de comprendre Lory, mais vous venez quand même lui dire d'une certaine manière comment elle devrait se comporter.
Dans ces cas-là, j'aime bien passer lui rappeler que j'espère qu'elle gardera toute sa colère et sa révolte, qui sont amplement justifiées.
féminisme et racisme? Non, féminisme tout-court
Je suis évidemment d'accord avec ce que tu dis.
Je crois que ce qu'ils ne parviennent pas à comprendre, et qu'ils n'acceptent pas, c'est qu'on fasse passer le féminisme avant toute autre lutte.
Indépendemment de la présence immigrée en France et en Europe, les "immigrées", les "noirs", c'est nous, les femmes. Avec la présence des immigrés, les altermondialistes, l'extrème-gauche vient ni plus ni moins nous dire qu'il y a les immigrés et que donc ils sont plus mal lotis que nous, les femmes, et qu'on doit faire passer leur lutte de façon prioritaire avant la notre.
Inversement, moi je vois dans les immigrés d'abord des hommes, le fait qu'ils appartiennent à des cultures étrangères qui ne m'intéressent pas est tout à fait secondaire. Pour moi, ils font d'abord partie de la classe sexuelle masculine et opprimante.
Je n'ai donc aucune raison d'en etre solidaire, d'autant que leurs cultures maintiennent généralement leurs femmes dans une dépendance et une condition pire que la notre. D'où,chez moi, la crainte d'une régression des droits de toutes les femmes y compris nous, par le nivellement par le bas.
Mais d'où vous tirez toutes vos élucubrations ?
Je vais vous laisser, votre camarade et vous, à votre galimatias raciste et xénophobe. Je n'aurais pas dû oublier : Oignez vilain, il vous poindra ; poignez vilain, il vous oindra.
Je ne retire rien de ce que je vous ai écrit ce matin au sujet de l'absence de haine de ma part. Mais je pense que «l'intérêt humain et la compréhension» que j'évoquais finiront assez rapidement par tourner en mépris ou, mieux, en indifférence.
Je vous souhaite une bonne soirée.
À bientôt dans la Rue
Allez donc un peu élucubrer chez votre fée
Ceci dit je commence à en avoir assez de votre paternalisme, de votre antiféminisme primaire, quant à votre "intéret humain et votre compréhension" vous pouvez vous les garder. Allez donc un peu en recouvrir votre femme avec votre imperméable puisque vous etes, selon vos dires, uni jusqu'à la fin de vos jours "à un véritable trésor de conte de fées".
N'empèche qu'il a fallu un moment avant que vous ne vous décidiez à parler de la fée de votre conte et que vous avez pas mal joué de la séduction en allant jusqu'à me demander ce que je pensais des athés à cheveux gris. Il paraitrait maintenant que vous soyez plus jeune que moi; soit. Je n'en ai de toutes façons rien à secouer. OK?
Je vais vous faire l'affront de vous dire qu'à ce jeu là, avec moi vous ne gagnerez pas. Alors vous allez aller retrouver votre fée et me foutre la paix, parce que de votre mépris ou de votre indifférence, je n'en ai rien à foutre. Clair?
PS: pour ce qui est du racisme anti-vieux, les femmes passé 40 ans en font infiniment plus les frais que les hommes; c'est drole comme à cet age les hommes sont encore "jeunes" et les femmes plus vraiment. Maintenant gerbez de mon blog et n'y revenez pas. Cassez-vous.
Une dernière pour la route...
1) Je me doutais bien que vous aviez encore confondu avec un autre. C'est terrible, ça. J'espère que vous ne confondez pas entre vos touristes. Ma date de naissance n'a jamais figuré sur ma page personnelle. Vous devez confondre – hé oui, une fois de plus – avec la date d'inscription.
Je ne les vois qu'une journée dans la vie, mes touristes, à raison d'une moyenne de 35 par journée, je n'ai donc pas le temps de les mémoriser. C'est à eux de suivre et s'ils se perdent c'est leurs oignons.
2) Ma femme est effectivement un véritable trésor de conte de fées. Qu'y puis-je ? Et elle ne sent pas humiliée le moins du monde par le coup de l'imper. Il arrive même que, sous prétexte d'une toute petite goutte de pluie de rien du tout, elle vienne d'elle-même se faufiler à l'abri. How d'ya like them apples, Ma'am?
Et qu'est-ce que vous voulez que ça me foute? Si vous avez envie de raconter votre bonheur conjugal, ouvrez un blog au lieu de venir asphyxier le mien.
3) Je ne savais pas qu'il fallait présenter son livret de famille pour avoir le droit de répondre à vos commentaires. N'importe comment, je ne vois pas pourquoi j'aurais dû vous parler de ma femme dans le contexte des échanges que nous avons eus. Sauf à vous dire en permanence : «Ma femme n'est pas voilée», «Ma femme ne s'appelle pas Foufouna Walou», etc. En revanche, les riverains avec qui je traîne dans la Rue savent depuis le premier jour que je suis marié. Et même qu'il m'arrive d'appeler ma femme «Ma Dame de ma Garde» (tant pis pour ma réputation de paternaliste sexiste).
Si votre femme c'est que du bonheur, abstenez-vous de tenir sur le web des discours qui ressemblent assez à de la drague.
4) Pour ce qui est, justement, des échanges et de la «séduction» dont j'aurais joué (Lory, franchement, vous consommez des trucs trop décapants, ressaisissez-vous), je me suis permis de reproduire ci-dessous le fil des échanges où l'on parle de cheveux gris :
«Lorycalque | précaire
16H15 06/06/2008
Non ici je ne crains rien. Plus au nord, je serais peut-etre trop brune...
Mais moi c'est l'islam que j'aime pas, meme chez les blonds.
Quinine | traducteur et amoureux des chats
17H25 06/06/2008
Mais c'est pas à vous que je
causais, c'est à Concombre.
Et qu'est-ce que vous pensez des athées aux cheveux gris?
Lorycalque | précaire
18H24 06/06/2008
Excusez-moi pour l'erreur
ci-dessus, je l'avais pris pour moi dans l'enchevetrement.
Il me suffit qu'ils ne vous ressemblent pas et qu'ils n'aiment pas les concombres.»
Voilà le corps du délit : islam/athée, brune/blonds/gris, un peu d'humour... C'était oublier que ce n'est pas votre qualité première, l'humour.
On ne parlera pas du votre, ça vaut mieux.
Il serait temps...
Thierry-Reboud
Vous savez quoi ?
Je n'arrive pas à comprendre comment la même personne peut écrire de manière aussi calme, posée et intéressante sur la Toscane et les Etrusques ou sur Madame du Deffand (question de goût, je préfère Diderot à Voltaire) par exemple, et vitupérer de manière aussi haïssable sur les musulmans pris comme un ensemble indistinct. On le perçoit jusque dans votre style (il faut croire que ça sert à quelque chose, magré tout, que j'aie perdu mon temps en fac de lettres) : plus souple, plus précis, plus agréable à lire, et moins aigre surtout. Vous n'imaginez pas à quel point je regrette que vous ne nous présentiez pas plus souvent ce visage.
Pour ce qui concerne votre féminisme, pour vous l'avoir dit par ailleurs, quelles que puissent être mes réserves, je crois fermement qu'il appartient aux femmes de déterminer les buts et les moyens de leur émancipation. Quoi que j'en pense, je ne le discute donc en aucune manière.
Je ne prétends certainement que nous sommes au début d'une grande histoire d'amour, et je continuerai comme avant à m'opposer frontalement et vigoureusement à vous, ici ou sur la Rue, lorsque je lirai ce que j'interprète comme des dérapages racistes. Nous continuerons donc probablement de nous engueuler copieusement mais au moins vous saurez que je vous aime bien.