Ecrasante chaleur
qui s’est abattue sans crier gare et oblige à se calfeutrer chez soi comme en
plein hiver. La vie au ralenti, tôt levée tard couchée et la sieste au milieu
dans une moiteur suffocante qui en creux d’après-midi vous colle à la peau. Le
bruit monotone des ventilateurs en action, et l’éventail à portée de main. Dieu
qu’il fait chaud ! Dans quelques jours les tours vont reprendre et j’en ai
une certaine appréhension. Je n’ai toujours pas trouvé de jupe bleu-marine
suffisamment évasée pour ne pas tenir chaud. Je vais aller faire un tour au
marché demain matin de bonne heure pour voir si j’en trouve finalement une pour
faire la saison. Je me suis trouvée une paire de spartiates en peau souple,
c’est déjà ça, les chaussures fermées sont insupportables par cette chaleur.
Parait qu’il faudrait des sandales fermées, bein ils se feront une raison.
Et à part ça
bah…rien. La flemme… des rêves de jonque au gré des alizés soldés par une
désertique aridité laissant l’envie de rien.