La fin d'un été
Dernier week-end d'août et les aoûtats s'en vont. Demain, ils feront la queue sur l'autoroute. Il en est déjà parti beaucoup le week-end dernier, mais il en restait encore pas mal. C'est très gênant, très ennuyeux, on circule mal. Dès lundi, les septembrins seront sur les plages, mais ils sont beaucoup plus supportables, beaucoup moins nombreux et nettement moins envahissants.
Ce week-end sera encore chaud, mais déjà l'air est plus serein. Peu avant huit heures, des gens se baignaient encore, même s'il ne manquait guère plus d'un quart d'heure au couchant. Il faisait bon, on était bien sur la plage désertée par le grand nombre. L'eau est chaude, un délice que d'en sortir paresseusement à l'heure où il n'y a plus de grande différence entre sa température et celle de l'air.
Bientôt ce sera quasiment paradisiaque, divin. J'irai alors en pèlerinage sur l'acropole (personne ne sait que c'en fut un), j'y vais tous les ans vers la même époque. J'y vais d'ailleurs plusieurs fois par an, mais cette période est une de celle de l'année que je préfère. Certes juin juvénile et ses longues soirées a son charme, mais septembre, voire même octobre, possède selon moi une plus grande fascination à cause de sa lumière chaude et chatoyante.
En regardant la mer et les îles, au loin, quand le temps est aussi immobile que le vent, on a le sentiment, durant quelques secondes, d'avoir conquis l'éternité.
Ecrit par Lory, le Vendredi 29 Août 2008, 23:26 dans la rubrique Florycalque.