Antiqua
Comme l'auront remarqué ceux et celles qui lisent mon blog et qui me connaissaient avant que je ne le tienne, du temps où j'étais sur wikipédia, j'aime l'histoire.
J'aime particulièrement l'histoire ancienne, et principalement celle des civilisations moins connues que la civilisation gréco-romaine mais dont on trouve les traces dans le monde méditerranéen, et dont on a souvent, en dehors des vestiges que nous livre l'archéologie, d'autres sources que gréco-latines.
J'aime également la mer, l'océan, et la méditerranée, que je connais bien, en particulier. Ceux qui fréquentent mon blog de temps à autres l'auront aussi probablement remarqué.
Comment m'est venue cette passion de scruter les tréfonds de l'histoire, de plonger dans le passé? Je suis probablement une personne plutot méditative dont l'esprit curieux et aventureux aime à vagabonder en liberté. Jeune, le vagabondage ne s'effectuait d'ailleurs pas chez moi uniquement par l'esprit. L'idée de "plonger dans les ondes" reflète assez bien mon gout pour l'exploration de l'inconnu, l'élément acquatique est indisociable de ma personnalité, d'ailleurs j'aime la voile, les bateaux, les ports, et la navigation.
Et le hasard, qui m'a fait me retrouver, jeune, sur le territoire de ce qui fut l'Etrurie. Quand nous n'allions pas languir sur les immenses plages de sable blond et que, pour varier les plaisirs, nous allions crapahuter dans les rochers, il fallait, pour descendre jusqu'à la mer, traverser une nécropole, d'époque héllénistique, dont les tombes, pillées depuis des siècles, s'ouvraient béantes le long d'un sentier à pic. Les marches qui y conduisaient, taillées dans le roc, et à demi ensevelies, étaient encore visibles et souvent praticables.
Ce fut pour moi une véritable révélation. Le passé, et un passé lointain, millénaire, était soudain présent, palpable, à portée de main. Quels étaient ces gens qui avaient ainsi remué la terre, bati, construit, vécu, laissant après eux des blocs de pierres si bien agencés? J'ai voulu visiter les musées qui rassemblaient ce qu'ils avaient produit. J'ai commencé à m'intéresser à leur civilisation qui avait précédé Rome. Et j'ai appris à connaitre une civilisation archaique qui connaissait l'écriture. A en reconnaitre les différentes périodes, à en déterminer les différents styles. A voir puis à comprendre les corrélations et les affinités avec d'autres civilisations de la meme époque et d'époques antérieures.
Je me suis très vitre rendue compte de me trouver en présence d'un monde dans lequel les femmes avaient une place très différente de celle qui leur était faite dans le monde gréco-romain, une place importante sinon prépondérante, et cela m'a séduite autant que fascinée. Déterminée à en savoir davantage. A fouiner, fouiller, chercher, farfouiller, fureter, pour bientot avoir l'absolue certitude que l'histoire telle qu'elle nous était enseignée était faussée; une histoire au masculin, tronquée, qui laissait dans l'ombre la moitié de l'humanité, moitié qui avait cependant imprimé sa trace indélébile dans l'histoire de l'humanité. C'est cette partie de l'histoire occultée qui m'a intéressée, et que je n'ai eu de cesse de faire ressurgir, d'abord pour moi-meme, tentant de la restituer quand je le pouvais dans l'infime mesure de mes moyens.
Avec le temps et les années, je me suis intéressée à des domaines et à des disciplines dont, jeune, je n'avais qu'une vague idée, comme l'anthropologie, l'ethnologie ou la sociologie, l'archéologie et l'histoire des religions anciennes, et cela dans le but quasiment exclusif d'éclairer ces pans de l'histoire ancienne où il me semblait déceler les indices de cette histoire féminine que je cherchais, remontant les millénaires jusqu'à la préhistoire. Jusqu'à connaitre le vertige hallucinatoire d'un temps retrouvé autant qu'immémorial.
Vous trouverez ici, entre autres, la version originale des textes que j'ai écrit pour wikipédia sur les étrusques et leur civilisation.
J'aime particulièrement l'histoire ancienne, et principalement celle des civilisations moins connues que la civilisation gréco-romaine mais dont on trouve les traces dans le monde méditerranéen, et dont on a souvent, en dehors des vestiges que nous livre l'archéologie, d'autres sources que gréco-latines.
J'aime également la mer, l'océan, et la méditerranée, que je connais bien, en particulier. Ceux qui fréquentent mon blog de temps à autres l'auront aussi probablement remarqué.
Comment m'est venue cette passion de scruter les tréfonds de l'histoire, de plonger dans le passé? Je suis probablement une personne plutot méditative dont l'esprit curieux et aventureux aime à vagabonder en liberté. Jeune, le vagabondage ne s'effectuait d'ailleurs pas chez moi uniquement par l'esprit. L'idée de "plonger dans les ondes" reflète assez bien mon gout pour l'exploration de l'inconnu, l'élément acquatique est indisociable de ma personnalité, d'ailleurs j'aime la voile, les bateaux, les ports, et la navigation.
Et le hasard, qui m'a fait me retrouver, jeune, sur le territoire de ce qui fut l'Etrurie. Quand nous n'allions pas languir sur les immenses plages de sable blond et que, pour varier les plaisirs, nous allions crapahuter dans les rochers, il fallait, pour descendre jusqu'à la mer, traverser une nécropole, d'époque héllénistique, dont les tombes, pillées depuis des siècles, s'ouvraient béantes le long d'un sentier à pic. Les marches qui y conduisaient, taillées dans le roc, et à demi ensevelies, étaient encore visibles et souvent praticables.
Ce fut pour moi une véritable révélation. Le passé, et un passé lointain, millénaire, était soudain présent, palpable, à portée de main. Quels étaient ces gens qui avaient ainsi remué la terre, bati, construit, vécu, laissant après eux des blocs de pierres si bien agencés? J'ai voulu visiter les musées qui rassemblaient ce qu'ils avaient produit. J'ai commencé à m'intéresser à leur civilisation qui avait précédé Rome. Et j'ai appris à connaitre une civilisation archaique qui connaissait l'écriture. A en reconnaitre les différentes périodes, à en déterminer les différents styles. A voir puis à comprendre les corrélations et les affinités avec d'autres civilisations de la meme époque et d'époques antérieures.
Je me suis très vitre rendue compte de me trouver en présence d'un monde dans lequel les femmes avaient une place très différente de celle qui leur était faite dans le monde gréco-romain, une place importante sinon prépondérante, et cela m'a séduite autant que fascinée. Déterminée à en savoir davantage. A fouiner, fouiller, chercher, farfouiller, fureter, pour bientot avoir l'absolue certitude que l'histoire telle qu'elle nous était enseignée était faussée; une histoire au masculin, tronquée, qui laissait dans l'ombre la moitié de l'humanité, moitié qui avait cependant imprimé sa trace indélébile dans l'histoire de l'humanité. C'est cette partie de l'histoire occultée qui m'a intéressée, et que je n'ai eu de cesse de faire ressurgir, d'abord pour moi-meme, tentant de la restituer quand je le pouvais dans l'infime mesure de mes moyens.
Avec le temps et les années, je me suis intéressée à des domaines et à des disciplines dont, jeune, je n'avais qu'une vague idée, comme l'anthropologie, l'ethnologie ou la sociologie, l'archéologie et l'histoire des religions anciennes, et cela dans le but quasiment exclusif d'éclairer ces pans de l'histoire ancienne où il me semblait déceler les indices de cette histoire féminine que je cherchais, remontant les millénaires jusqu'à la préhistoire. Jusqu'à connaitre le vertige hallucinatoire d'un temps retrouvé autant qu'immémorial.
Vous trouverez ici, entre autres, la version originale des textes que j'ai écrit pour wikipédia sur les étrusques et leur civilisation.
Ecrit par Lory Calque, le Mercredi 20 Décembre 2006, 00:41 dans la rubrique Au jour le jour.