Périodiquement,
il s'en trouve pour remettre ça sur le tapis et demander sa suppression. Faut-il
donc qu'ils les haïssent, les femmes, pour vouloir les contraindre à la
grossesse forcée!
Et il y en a des méchants avec ça; par exemple en Italie il y en a un bien
haineux et bien féroce, et qui n'a d'ailleurs pas d'enfants, un certain Giuliano Ferrara. C'est peut-être ce qui le
rend si hargneux. Il est marié pourtant: un couple infernal. Elle, d'une
laideur égale à la bêtise. ça doit d'ailleurs être sa bêtise qui la rend si
laide. Et lui, imaginez un bloc de graisse gélatineux.
A vrai dire, on le voit surtout en tandem avec Camillo Ruini, représentant de
l'épiscopat italien, depuis le premier de l'an, à l'assaut de la loi sur la
légalité de l'avortement.
Comme si un amas de cellules, un embryon, pouvait être considéré une
personne humaine.
C'est tout de même curieux que ces hommes là (parce que comme par hasard ce
sont toujours des hommes qui remettent ça sur le tapis), qui hurlent à
l'assassinat, n'aient pas une parole, pas un mot pour toutes les femmes qui meurent
encore dans des conditions atroces, à cru sur une table de cuisine, l'utérus
perforé par un brin de persil. Et pas davantage pour les dizaines de milliers
d'enfants qui meurent de faim en bas age de par le monde, ou qui vont pourrir
dans des orphelinats insalubres.
On a vraiment envie de leur servir un embryon en salade avec des crevettes
en garniture, sans oublier le brin de persil en souvenir. C'est vrai que
parfois on se dit que si la mère de certains avait avorté, ça n'aurait pas été
une grosse perte pour l'humanité.
Commentaires :
lorycalque
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