berlusconi, c'est fini!
Il a beau se tortiller, se démener comme un diable, en appeler tous azimuts, à l'Europe ou ailleurs, 20 000 voix au moins qu'il n'a pas eu font la différence et il est recalé malgré toutes ses télés qui lui faisaient écho. (Et ça me fait tellement plaisir que dans leur grande majorité les Italiens de l'étranger n'aient pas voté pour lui, c'est meme précisément grace à eux qu'il a perdu les élections; en Seine-Saint-Denis par exemple il n'a pas du récupérer beaucoup de votes).
Je ne me suis pas pressée pour crier victoire, parce qu'en Italie tout est toujours long et sait-on jamais, mais là ça à l'air bon.
ça a duré cinq longues années, et c'est dire si ça a été long. On n'imagine pas comme parfois le temps peut sembler long.
Il a laissé son pays où je réside dans un état déplorable; pendant cinq longues années l'Italie a été un véritable chantier de démolition. Il ne reste plus que quelques pans en lambeaux de tout ce qui n'était pas mal, particulièrement dans le domaine social.
Ce fut le gouvernement le plus proche du fascisme depuis la fin de la seconde guerre mondiale et le début de la République, que ce gouvernement sortant ultra-libéral, il faut quand meme le dire.
Enfin pour l'anecdote, il a tout de meme fait quelque chose de "positif": une crèche. Si si, il en a quand meme fait une, à la chambre des députés (ou il y a encore moins de femmes qu'en France), comme si les députés Italiens (les mieux payés d'europe) ne pouvaient pas se payer une baby sitter. C'était peut-etre pour les députés-pères bénéficiant de la loi sur la Garde Alternée...
"Ci dobbiamo liberare da Berlusconi" (Nous devons nous libérer de Berlusconi), avait fini par dire un homme politique excédé par l'ahurissante outrecuidance du "patron du pays", l'homme le plus riche d'Europe, une des plus grandes fortune personnelle du monde, la 29ème je crois.
"L'Italiani dell'estero ci hanno liberati da Berlusconi" (Les Italiens de l'étranger nous ont libérés de Berlusconi) entend-on dire depuis que l'Italie tétanisée pendant cinq ans sort de sa torpeur. C'est parce qu'ils ne manquent pas de recul, n'étant pas sous l'emprise de l'empire médiatique qu'il s'est, on ne sait comment, construit...
Comment ce populiste, qui a commencé comme chanteur-animateur sur des bateaux de croisière a pu faire une fortune aussi colossale, arriver à la tete d'un empire financier et d'un pays, le mystère reste entier. Sans doute reste-t-il redoutable, meme s'il a perdu les élections. Mais enfin il a soixante-dix ans, bien que les interventions de chirurgie esthétique et le maquillage scénique lui en fasse paraitre un peu moins. Il est tout de meme peu probable qu'il revienne à soixante-quinze, le gout de la gérontocratie ayant quitté les italiens avec le départ en retraite d'Andreotti. D'ailleurs, il n'est pas impossible qu'il finisse sa vie en exil comme Craxi a qui il a tant fait penser.
(Note: le 25 Avril en Italie est fete nationale (comme en France le 14 juillet); c'est l'anniversaire de la Libération.
Je ne me suis pas pressée pour crier victoire, parce qu'en Italie tout est toujours long et sait-on jamais, mais là ça à l'air bon.
ça a duré cinq longues années, et c'est dire si ça a été long. On n'imagine pas comme parfois le temps peut sembler long.
Il a laissé son pays où je réside dans un état déplorable; pendant cinq longues années l'Italie a été un véritable chantier de démolition. Il ne reste plus que quelques pans en lambeaux de tout ce qui n'était pas mal, particulièrement dans le domaine social.
Ce fut le gouvernement le plus proche du fascisme depuis la fin de la seconde guerre mondiale et le début de la République, que ce gouvernement sortant ultra-libéral, il faut quand meme le dire.
Enfin pour l'anecdote, il a tout de meme fait quelque chose de "positif": une crèche. Si si, il en a quand meme fait une, à la chambre des députés (ou il y a encore moins de femmes qu'en France), comme si les députés Italiens (les mieux payés d'europe) ne pouvaient pas se payer une baby sitter. C'était peut-etre pour les députés-pères bénéficiant de la loi sur la Garde Alternée...
"Ci dobbiamo liberare da Berlusconi" (Nous devons nous libérer de Berlusconi), avait fini par dire un homme politique excédé par l'ahurissante outrecuidance du "patron du pays", l'homme le plus riche d'Europe, une des plus grandes fortune personnelle du monde, la 29ème je crois.
"L'Italiani dell'estero ci hanno liberati da Berlusconi" (Les Italiens de l'étranger nous ont libérés de Berlusconi) entend-on dire depuis que l'Italie tétanisée pendant cinq ans sort de sa torpeur. C'est parce qu'ils ne manquent pas de recul, n'étant pas sous l'emprise de l'empire médiatique qu'il s'est, on ne sait comment, construit...
Comment ce populiste, qui a commencé comme chanteur-animateur sur des bateaux de croisière a pu faire une fortune aussi colossale, arriver à la tete d'un empire financier et d'un pays, le mystère reste entier. Sans doute reste-t-il redoutable, meme s'il a perdu les élections. Mais enfin il a soixante-dix ans, bien que les interventions de chirurgie esthétique et le maquillage scénique lui en fasse paraitre un peu moins. Il est tout de meme peu probable qu'il revienne à soixante-quinze, le gout de la gérontocratie ayant quitté les italiens avec le départ en retraite d'Andreotti. D'ailleurs, il n'est pas impossible qu'il finisse sa vie en exil comme Craxi a qui il a tant fait penser.
(Note: le 25 Avril en Italie est fete nationale (comme en France le 14 juillet); c'est l'anniversaire de la Libération.
Ecrit par Lory Calque, le Lundi 24 Avril 2006, 19:12 dans la rubrique De l'Italie.