Dans ce blog on trouve de tout, principalement mes "Mémoires de la wikipédie" qui reflètent mon expérience passée sur Wikipedia, et donc comment moi, en tant que femme je l'ai perçu, les problèmes que j'y ai rencontré et avec quel type de personnes et pour quelles raisons.
Par ailleurs on y trouve un mémoire sur "l'ancienne religion", quelques intermèdes sous formes de poèmes ou de divertissements (au sens classique et "grand siècle"), mes coups de colère et mes moments de déprime. Le tout sur un ton badin (mais pas toujours), humoristique et ironique, et quelques coups de griffes au passage sans doutes; on ne pas etre de bonne humeur tous les jours.
Pour illustrer mon propos du jour avec une historiette, et repensant aux problèmes que m'a valu l'article que j'avais écrit sur "Les femmes et les salons littéraires" pour wikipedia, et qui marqua le débuts de mes procès & querelles infinis, je ne pourrais sans doute pas mieux comparer les salons des XVII et XVIIIème siècle qu'avec les forums féministes et assimilés (wikipedia en partie également) du XXIème où nous vivons.
Petites rivalités, humeurs, causeries, facheries, des personnalités souvent sympathiques émergent au hasard des rencontres, des relations amicales parfois se nouent, émaillées où ponctuées de ressentiments, plus rarement en fait surgissent les inimitiés véritables et durables.
Ainsi nous, femmes et féministes, quand nous nous risquons dans un monde essentiellement sexiste dont internet est le reflet, nous n'avons guère d'autres recours que de nous réfugier sur les forums féministes, nos forums, ou nos blogs quand nous n'en pouvons plus. Encore les forums sur lesquels nons nous retrouvons pour lècher nos blessures et reprendre des forces ne sont-ils pas exempts de prise de bec, mais nous savons que la solidarité y prévaut au de-là des divergences entre personnalités si diverses provenant d'expériences si différentes; c'est d'ailleurs un des cotés les plus enrichissants.
Les femmes féministes sont en général taxées par la plupart des hommes de tous les défauts possibles et imaginables. Mégères ou vestales, bougeoises puritaines, anti-barbies non-épilées, "coincées", "essentialistes victimistes, dans la meilleure des hypothèses on nous "traite" (c'est très à la mode en ce moment) de "bourgeoises de salons".
"Cause toujours" est l'expression qui résume le mieux l'unanime réponse faite à l'oppresseur, qu'il soit maigre chat efflanqué et hargneux, ou matou goguenard trop sur de son bon droit. Observés analysés disséqués dans leur globalité ou dans le détail, impitoyablement, et reconduits à la porte sans ménagement si d'aventure ils pensent pouvoir s'installer et règner en maitre pour nous remettre sur le droit chemin du "patriarcalement correct".
Non, mes consoeurs ne sont pas tendres avec les matous égarés dans les salons.
De la masculinité à l’anti-masculinisme :
Penser les rapports sociaux de sexe à partir d’une position sociale oppressive:
Commentaires :
alberto
Il reste toujours la possibilité de réconciliation ! Heureusement ! Mais c'est dur des deux côtés !
Je trouve, moi, qu'en général les blogueurs, blogueuses, ont le dialogue difficile. Je pense que ceux, celles, qui n'ont pas de blog ont le dialogue plus facile.