Femmes: une sous-humanité
--> Le sexisme est un fascisme
Plus pauvres parmi les pauvres dans les pays du tiers-monde, elles représentent pourtant 80% du travail produisant l'économie de subsistance.
Premières victimes parmi les civils au cours de guerres qu'elles ne déclarent pas, ne combattent pas mais subissent, elles sont également victimes des gynécides par avortement dès que l'écographie identifie le sexe féminin du foetus dans les pays et dans les cultures les plus archaiques et les plus machistes ou par élimination physiques au cours de sombres persécutions de groupes dans les pays ou la domination patriarcale s'apparente à une sorte de nazisme.
Partout, dans les pays pauvres ou leur statut n'est guère différent de celui d'une bete de somme et parfois moins, comme dans les pays "riches" ou la pauvreté s'accroit et se généralise, les femmes sont moins. Moins qu'un homme.
Là, elles sont ce que les Ilotes étaient à Sparte, l'"outil qui parle", et en premier lieu celui de la reproduction, imposée par la force des choses en l'abscence d'accès à la contraception. Ici elles sont les serves du travail domestique jamais équitablement partagé autant que la main d'oeuvre précaire et bon marché.
Les femmes apparaissent clairement, à la lumière de toutes les études et statistiques faites dans tous les pays du monde une caste inférieure, une classe subalterne, une main-d'oeuvre servile, servantes et subalternes; discriminées à l'embauche et durant toute leur vie professionelle, quand elles "réussissent", dans les pays développés, elles gagnent moins et travaillent plus.
Si le fossé se creuse toujours davantage entre celles qui s'en sortent et celles qui ne s'en sortent pas, les premières, en nombre restreint, apparaissent toujours plus comme les instruments d'un pouvoir patriarcal et masculin, sortes d'intermédiaires ayant intégré bon gré mal gré les normes du pouvoir masculin; meme si elles surmontent la limite du "plafond de verre", elles ne sont pas autre chose que l'équivalent de contremaitres: meme au plus haut niveau, elles ont toujours un supérieur hiérarchique, elles se trouvent confrontées à un pouvoir qui, meme abstrait, est l'expression d'un monde masculin, de ses critères de ses standards et de ses normes.
La discrimination sexiste est de loin la plus universelle, plus forte que le racisme, plus enracinée que n'importe quelle autre discrimination. Là où l'homme se conçoit et se pose comme l'universel, il est sexiste.
Le sexisme est un fascisme, tout homme pour lequel une femme est moins
est un macho, un macho est un facho, et pour le fascisme macho, les femmes sont une sous-humanité.
Premières victimes parmi les civils au cours de guerres qu'elles ne déclarent pas, ne combattent pas mais subissent, elles sont également victimes des gynécides par avortement dès que l'écographie identifie le sexe féminin du foetus dans les pays et dans les cultures les plus archaiques et les plus machistes ou par élimination physiques au cours de sombres persécutions de groupes dans les pays ou la domination patriarcale s'apparente à une sorte de nazisme.
Partout, dans les pays pauvres ou leur statut n'est guère différent de celui d'une bete de somme et parfois moins, comme dans les pays "riches" ou la pauvreté s'accroit et se généralise, les femmes sont moins. Moins qu'un homme.
Là, elles sont ce que les Ilotes étaient à Sparte, l'"outil qui parle", et en premier lieu celui de la reproduction, imposée par la force des choses en l'abscence d'accès à la contraception. Ici elles sont les serves du travail domestique jamais équitablement partagé autant que la main d'oeuvre précaire et bon marché.
Les femmes apparaissent clairement, à la lumière de toutes les études et statistiques faites dans tous les pays du monde une caste inférieure, une classe subalterne, une main-d'oeuvre servile, servantes et subalternes; discriminées à l'embauche et durant toute leur vie professionelle, quand elles "réussissent", dans les pays développés, elles gagnent moins et travaillent plus.
Si le fossé se creuse toujours davantage entre celles qui s'en sortent et celles qui ne s'en sortent pas, les premières, en nombre restreint, apparaissent toujours plus comme les instruments d'un pouvoir patriarcal et masculin, sortes d'intermédiaires ayant intégré bon gré mal gré les normes du pouvoir masculin; meme si elles surmontent la limite du "plafond de verre", elles ne sont pas autre chose que l'équivalent de contremaitres: meme au plus haut niveau, elles ont toujours un supérieur hiérarchique, elles se trouvent confrontées à un pouvoir qui, meme abstrait, est l'expression d'un monde masculin, de ses critères de ses standards et de ses normes.
La discrimination sexiste est de loin la plus universelle, plus forte que le racisme, plus enracinée que n'importe quelle autre discrimination. Là où l'homme se conçoit et se pose comme l'universel, il est sexiste.
Le sexisme est un fascisme, tout homme pour lequel une femme est moins
est un macho, un macho est un facho, et pour le fascisme macho, les femmes sont une sous-humanité.
Ecrit par Lory, le Jeudi 22 Février 2007, 17:33 dans la rubrique Femmes & Féminisme.