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Homoparentalité, pluriparentalité et adoption
--> La "location d'utérus": un métier féminin plein d'avenir
Dernières nouvelles:

L'ADOPTION

L'adoption, qui présente l'avantage de retirer un enfant d'un orphelinat ou de la misère, , serait
au bout du compte préférable pour les couples stériles à la FIV, est onéreuse, tandis que cette dernière est remboursée par la sécurité sociale.
Dans le cas où le problème ne puisse etre résolu par la FIV, vous n'avez d'autre alternative que l'adoption, ce qui signifie que vous n'aurez d'enfant que si vous en avez les moyens (ceux qui ne les ont pas se passeront d'enfants meme s'ils en auraient bien voulu, tant pis pour eux), car cela vous coutera entre le prix d'une Fiat 500 et celui d'une Mégane vu le nombre de déplacement et les prix des billets d'avion dont vous devrez vous acquitter pour vous rendre dans le pays où vous irez adopter. Si vous y tenez vraiment, vous pouvez toujours économiser en prenant une voiture d'occasion.

LA LOCATION D'UTERUS


Mesdames, une nouvelle carrière va bientot s'ouvrir à vous: Loueuse d'utérus. C'est un métier traditionnellement féminin, comme vendeuse d'ovocyte. Un débouché naturel pour les femmes sur le marché du travail, comme la pornographie ou la prostitution. Une location d'utérus coute d'ores et déjà entre le prix d'une Twingo et celui d'une Mégane. Pour neuf moins de travail assuré, équivalent à un contrat à temps déterminé, cela vous fera une moyenne de 1600 E mensuels, (hélas, les professions féminines on le sait sont peu rémunérées, surtout considérés les risques d'accidents professionnels pouvant nuire ultérieurement à votre santé et vous laisser des séquelles), mais ça sera toujours mieux que le chomage, et ça vous fera en neuf mois le salaire d'une femme de ménage en douze.

Vous n'aurez naturellement droit à aucune prise en charge exceptée votre hospitalisation, mais rassurez-vous les parents toucheront les allocations.
Vous pourrez toujours espérer un contrat successif de trois mois à temps partiel pour la période d'allaitement, qui pourra éventuellement etre prorogé par un contrat de nounou à mi-temps. Après cinq ou six accouchements successifs étalés comme les crédits sur 10 ans pour souffler quand meme un peu entre temps (mais vous pourrez toujours faire la nounou pour joindre les deux bouts), vous n'aurez pas de quoi vous acheter un appartement en banlieue mais vous pourrez toujours vous acheter un Fiat 500; neuve, évidemment.

Rassurez-vous, les heureux parents de votre rejeton bénéfiecieront d'un bel appartement spacieux avec vue sur Seine, pas loin du parlement. Vous pourrez donc venir tous les jours en métro de votre banlieue pour faire la nounou. Vous aurez également la satisfaction de savoir que, tandis que vous passerez vos vacances à Paris-Plage et un week-end au Crotoy dans l'été, les parents des rejetons préfabriqués comme le votre, "double income" oblige, ont chacun une résidence secondaire où passer leurs vacances, une 4X4 pour s'y rendre, et suffisemment d'argent pour se payer les billets d'avion pour un séjour exotique à Essaouira.

C'est une mesure en discussion pour favoriser le désir d'enfant des homosexuels, leur égalité en droit avec les hétérosexuels et par la meme occasion le travail des femmes.

 
Ecrit par Lory Calque, le Jeudi 31 Août 2006, 19:45 dans la rubrique Magazine féminin.

Commentaires :

RYTY
03-12-07 à 00:30

Resituer un contexte

Même si je suis d'accord avec vous sur les "tarifs" de la location d'utérus, je trouve un peu simpliste le fait de comparer le niveau de vie de chacun des 2 partis en présence dans le sujet de votre article.

Pas besoin d'être riche pour avoir l'envie de s'occuper d'élever un enfant et d'être stérile ou homosexuel!
Et ce ne sont pas les allocations dont vous parlez qui paieront l'essence pour aller dans la résidence secondaire de Vos propres rêves!

De la même façon c'est assez mysogyne de votre part de limiter l'image d'une femme qui désire louer son utérus à une femme de ménage.
Rien n'empêche à une femme instruite, qui travaille à quelque niveau que ce soit dans l'échelle sociale, à son compte ou salariée, de décider de louer son utérus, que ce soit par altruisme pour un couple sans enfant, ou bien pour arrondir ses fins de mois pour un apport pour sa propre résidence estivale!

 
lorycalque
lorycalque
03-12-07 à 16:09

Re: Resituer un contexte

Au cas où vous n'auriez pas remarqué, cet article fait partie de la rubrique "magazine féminin": parodie satirique de la presse féminine.

S'il n'y a pas besoin d'etre riche pour désirer avoir des enfants, il faut de l'argent pour pouvoir les élever décemment.

Je compare tout à fait le statut de mère à celui de femme de ménage parce que ce n'est pas autre chose, une mère étant à la fois aide-soignante, cuisinière et femme de ménage c.à.d. des emplois mal considérés, mal rémunérés et sans qualification.

La maternité constitue le handicap principal pour une et la raison pour laquelle leur développement de carrière n'équivaut jamais à celui d'un homme, et au final leur retraite inférieur de 30% en moyenne à celle des hommes.

Je crois que vous ignorez le sens du mot "mysogine", aller l'apprendre dans un dictionnaire avant de l'employer.

Vos considérations sont absurdes. Vous pensez bien qu'une femme instruite et qui a déjà un emploi à peu près correctement rémunéré ne va pas s'emmerder à faire un mome pour le compte de tiers, comme ça pour le plaisir de défourner des momes. On voit que vous n'avez jamais du avoir le mal d'accoucher, sinon vous ne tiendriez pas ce genre de propos parfaitement misogynes (ici le terme est approprié). D'autant que la maternité est un handicap dans une carrière; si une femme dans se type de situation fera un enfant, ce sera bien évidemment pour elle, et éventuellement son mari.

Je ne vois pas bien ce que vient faire "la résidence secondaire de mes rèves". Je ne crois pas que vous me connaissiez pour les connaitre. Croyez bien que si l'on en possède une, on n'est pas réduit à devoir louer son utérus pour l'entretenir; le cas échéant, on la vend.

Je ne crois pas un instant à l'altruisme pour un couple sans enfants exceptés dans des cas rarissimes et tout à fait particuliers, très complexes. Je pense que généralement il ne s'agit que d'une question de pognon et d'exploitation des femmes.