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L'été s'annonce torride

Vannée. La chaleur se faisait déjà sentir depuis quelques jours, mais elle restait amoindrie par le ciel couvert et la pluie. Avant-hier, première journée estivale je me suis décidée à aller à la plage, mais je ne me suis pas baignée ; encore un peu fraîche, juste marché dans l’eau et rhabitué la peau au soleil. Une bonne idée parce qu’hier c’était Florence full day, plus half day (comme on dit dans le jargon) aujourd’hui et j’aurais indubitablement pris des coups de soleil sur les avant-bras si je n’avais pas pris la tintarella* le jour d’avant.

 

L’été est arrivé d’un coup, imposant sa chaleur en l’espace d’une journée ; il ne pleuvra plus avant longtemps, pas avant les premiers orages de la mi-août.

 

A midi et demi devant les Portes du Paradis, l’enfer. A deux heures de l’après midi, intenable. En ville pas un souffle d’air. Les citadins l’ont évacuée, tous au bord de la mer où il y a toujours une légère brise. Seuls sont restés ceux qui travaillent avec les touristes, tous les commerces sont ouverts sans interruption du matin au soir. A quatre heures, les gens étaient livides bien qu’en sueur et je n’étais guère mieux qu’eux, seulement mieux équipée et avisée pour résister. Je me suis quand même posé de sérieuses questions ; je ne suis pas sûre de tenir le coup en plein moins d’août, surtout s’il m’arrive de devoir faire deux journées consécutives…

 

Hier soir, je me suis couchée à neuf heures moins le quart, je m’étais levée à six heures, mais quand même, ce n’était pas tant le nombre d’heures d’affilée que la chaleur à m’avoir étourdie. J’ai perdu deux kilos en deux jours. C’est vrai qu’avec trois tranches de pain, deux tomates et trois prunes pour midi, on ne risque pas de grossir. De ce point de vue là, j’arriverai peut-être à cesser de fumer sans prendre de poids, avec un boulot pareil, cigarettes ou pas, ça me paraît difficile de perdre la ligne.

 

Aujourd’hui rebelotte. Je suis rentrée à trois heures de l’après-midi, aussi HS que mon imprimante toujours pas réparée. Je me suis dépiautée de ce qui me tient lieu d’uniforme et j’ai filé sous la douche séance tenante, mangé une salade et un abricot vite fait, et me suis enfilée au lit. J’ai émergé sur le coup de cinq heures, et je me suis fait un café en me fumant (enfin !) une cigarette. En fait, quand je bosse je ne fume pratiquement pas, je suis trop occupée, je n’y pense pas, et la chaleur ne donne envie de rien sinon de boire parce qu’on se déshydrate vite à parler.

 Puis je suis allée à la plage à l’heure où les gens en reviennent. Cinq heures et demi, c’est trois heures et demi au soleil et on commence à y être bien sans rôtir. Une journée de carte postale, la mer aussi calme qu’un lac, bleue comme seule peut l’être la méditerranée, un ciel sans nuages. J’ai bien dû rester une heure dans l’eau, aujourd’hui, elle était bonne. Surtout en fin d’après-midi quand elle a chauffé toute la journée. La plage, c’est la meilleure thérapie que je connaisse ; pour moi une panacée. Quand je suis rentrée, il était huit heures et demi. Quelques personnes se baignaient encore quand je suis partie, et seuls les pécheurs continuaient d’arriver.

 

J’avais faim, tout de même, ce soir. Une pizza. Pas envie de cuisiner.


 

* Locution italienne signifiant que la peau est suffisemment hâlée pour bronzer sans prendre de coups de soleil

Ecrit par Lory, le Samedi 21 Juin 2008, 23:39 dans la rubrique Grand tourisme.