"Les femmes qui réussissent"
--> Une interviou en exclusivité de Madame de la Bergerie pour le "Magdamag"
Dans la série de notre rubrique du Magdamag "Les femmes qui réussissent", Madame de la Bergerie nous a reçues dans son salon où elle nous a accordé avec une grande gentillesse cette interviou en exclusivité, devant une tasse de tisane de thym biologique.
- Interviouveuse:
Madame de la Bergerie, comment expliquez-vous votre réussite de femme émancipée libérée indépendante?
- Madame de la Bergerie:
J'ai beaucoup travaillé et j'ai eu de la chance. Bien sur c'est aussi une question de naissance et d'éducation. Je suis née dans une famille laique et j'ai donc fait mes études dans une pension religieuse où on ne fréquente qu'un certain type de gens, donc vous comprenez on a plus facilement l'occasion de trouver un mari énarque.
- I:
Pensez-vous que sans votre mari vous auriez pu faire la meme carrière?
- M de la B:
Oui bien sur, Jean-Charles m'a beaucoup aidé. Grace a lui j'ai pu continuer à travailler...
- I:
Grace à lui?
- M de la B:
Oui, Jean-Charles a un esprit très moderne, il tenait beaucoup à ce que je ne reste pas à la maison comme j'aurais pu le faire et comme d'ailleurs c'était le cas de la majeure partie de mes compagnes à la sortie du pensionnat. Malgré nos trois enfants, en douze ans j'ai donc pu passer ma thèse de doctorat en hyppopsychosociologie...
- I:
Excusez-moi de vous interrompre une seconde fois, Bérangère, vous permettez que je vous appelle Bérangère?
-M de la B:
Mais naturellement, je vous en prie, d'ailleurs comme vous savez je me bats pour conserver mon nom, un combat à la pointe du féminisme contemporain, d'autant que Bérangère de la Bergerie...
- I:
Oui, évidemment; Bérangère, l'hyppopsychosociologie, ce n'est pas une spécialité très courante...
-M de la B:
- Non pas du tout, à l'époque c'était un enseignement nouveau, j'y ai donc vu des débouchés, qui manquaient dans les autres filières encombrées. Meme avec des enfants on y arrive très bien vous savez, ce n'est qu'une question d'organisation, avec la femme de ménage la cuisinière et la nounou, on peut s'en sortir. Mais ça a été très difficile parce que je devais aussi penser à la carrière de Jean-Charles, les réceptions, etc, cela représentait beaucoup de travail. D'ailleurs je dois dire que Jean-Charles a été très compréhensif. Il a toujours compris qu'une femme désirait se réaliser aussi en dehors du foyer. Il ne m'en a donc jamais empèchée bien au contraire; je lui dois beaucoup.
-I:
- Interviouveuse:
Madame de la Bergerie, comment expliquez-vous votre réussite de femme émancipée libérée indépendante?
- Madame de la Bergerie:
J'ai beaucoup travaillé et j'ai eu de la chance. Bien sur c'est aussi une question de naissance et d'éducation. Je suis née dans une famille laique et j'ai donc fait mes études dans une pension religieuse où on ne fréquente qu'un certain type de gens, donc vous comprenez on a plus facilement l'occasion de trouver un mari énarque.
- I:
Pensez-vous que sans votre mari vous auriez pu faire la meme carrière?
- M de la B:
Oui bien sur, Jean-Charles m'a beaucoup aidé. Grace a lui j'ai pu continuer à travailler...
- I:
Grace à lui?
- M de la B:
Oui, Jean-Charles a un esprit très moderne, il tenait beaucoup à ce que je ne reste pas à la maison comme j'aurais pu le faire et comme d'ailleurs c'était le cas de la majeure partie de mes compagnes à la sortie du pensionnat. Malgré nos trois enfants, en douze ans j'ai donc pu passer ma thèse de doctorat en hyppopsychosociologie...
- I:
Excusez-moi de vous interrompre une seconde fois, Bérangère, vous permettez que je vous appelle Bérangère?
-M de la B:
Mais naturellement, je vous en prie, d'ailleurs comme vous savez je me bats pour conserver mon nom, un combat à la pointe du féminisme contemporain, d'autant que Bérangère de la Bergerie...
- I:
Oui, évidemment; Bérangère, l'hyppopsychosociologie, ce n'est pas une spécialité très courante...
-M de la B:
- Non pas du tout, à l'époque c'était un enseignement nouveau, j'y ai donc vu des débouchés, qui manquaient dans les autres filières encombrées. Meme avec des enfants on y arrive très bien vous savez, ce n'est qu'une question d'organisation, avec la femme de ménage la cuisinière et la nounou, on peut s'en sortir. Mais ça a été très difficile parce que je devais aussi penser à la carrière de Jean-Charles, les réceptions, etc, cela représentait beaucoup de travail. D'ailleurs je dois dire que Jean-Charles a été très compréhensif. Il a toujours compris qu'une femme désirait se réaliser aussi en dehors du foyer. Il ne m'en a donc jamais empèchée bien au contraire; je lui dois beaucoup.
-I:
Une fois votre doctorat en poche, comment avez-vous commencé dans la vie active?
- M de la B:
Et bien un des amis de Jean-Charles était P-D-G du Groupe Schtroumpf et j'ai pu commencer en tenant la rubrique des Chiens et Chats au Matin du Soir, là mon doctorat en hyppopsychosociologie m'a tout de meme été d'une grande utilité. Ensuite le directeur de Où vogue-t-on? m'a proposé la rubrique des "Modes et Travaux" dans son mag, et là encore mon doctorat en hyppopsychosociologie m'a énormément servi. D'autant que le directeur d' Où vogue-t-on? espérait bien rentrer au conseil d'administration du Groupe Schtroumpf et comme Jean-Charles en faisait également partie...
-I:
Oui je comprends, mais justement, les relations de votre mari ne vous ont-elles pas causé quelques inimitiés dans votre vie professionelle?
-M de la B:
Oh bien sur, il y a toujours quelques rivalités, mais dans l'ensemble je n'ai compté que sur moi-meme, meme si Jean-Charles m'a toujours beaucoup aidée.
-I:
Et maintenant vous etes directrice d' Où vogue-t-on? et on parle de votre entrée imminente au conseil d'administration du Groupe Schtroumpf. En dix ans, c'est une carrière fulgurante pour une femme. Allez-vous accepter ces nouvelles responsabilités?
- M de la B:
A vrai dire, j'aime beaucoup mon métier et je me plais beaucoup à la tete d' Où vogue-t-on?, c'est un travail passionnant, très fatigant et qui ne vous laisse pas une seconde à vous, mais vous comprenez depuis que Jean-charles est en politique, il n'a plus de temps à consacrer à la Schtroumpf & Co., et comme il va certainement etre nommé ministre...
- M de la B:
Et bien un des amis de Jean-Charles était P-D-G du Groupe Schtroumpf et j'ai pu commencer en tenant la rubrique des Chiens et Chats au Matin du Soir, là mon doctorat en hyppopsychosociologie m'a tout de meme été d'une grande utilité. Ensuite le directeur de Où vogue-t-on? m'a proposé la rubrique des "Modes et Travaux" dans son mag, et là encore mon doctorat en hyppopsychosociologie m'a énormément servi. D'autant que le directeur d' Où vogue-t-on? espérait bien rentrer au conseil d'administration du Groupe Schtroumpf et comme Jean-Charles en faisait également partie...
-I:
Oui je comprends, mais justement, les relations de votre mari ne vous ont-elles pas causé quelques inimitiés dans votre vie professionelle?
-M de la B:
Oh bien sur, il y a toujours quelques rivalités, mais dans l'ensemble je n'ai compté que sur moi-meme, meme si Jean-Charles m'a toujours beaucoup aidée.
-I:
Et maintenant vous etes directrice d' Où vogue-t-on? et on parle de votre entrée imminente au conseil d'administration du Groupe Schtroumpf. En dix ans, c'est une carrière fulgurante pour une femme. Allez-vous accepter ces nouvelles responsabilités?
- M de la B:
A vrai dire, j'aime beaucoup mon métier et je me plais beaucoup à la tete d' Où vogue-t-on?, c'est un travail passionnant, très fatigant et qui ne vous laisse pas une seconde à vous, mais vous comprenez depuis que Jean-charles est en politique, il n'a plus de temps à consacrer à la Schtroumpf & Co., et comme il va certainement etre nommé ministre...
Ecrit par Lory Calque, le Lundi 14 Août 2006, 19:16 dans la rubrique Magazine féminin.