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Madame Necker
--> Biographie

Née Suzanne Curchod, elle est fille d'un pasteur et reçoit une éducation protestante solide et complète. Restée pauvre, elle épouse en 1765 le financier Jacques Necker, qui a déjà fait fortune, et qui deviendra ministre des finances de Louis XVI. Ce sont des protestants convaincus, mais s'ils sont calvinistes fervents, ils ne sont ni puritains, ni dogmatiques. De leur union naquit une fille, Germaine, qui deviendra Madame de Staël.

L’ambition de M. Necker dépasse le monde de la finance. C’est le pouvoir qu’il veut et qu’il atteindra, en 1776. Malgré la double difficulté de n’être ni français ni catholique, il accède à la direction des Finances de la France, devant beaucoup à sa femme qui a soutenu sa carrière avec une grande habileté, y déployant beaucoup d’énergie et une grande activité, elle a su en effet créer et régner sur un salon rapidement devenu l’un des plus célèbres de Paris, un salon "littéraire" parce qu’elle a compris et mesuré l’influence des écrivains de son temps sur l’opinion.

Son salon fut en fait le dernier grand salon de l’Ancien Régime, où l’on discute littérature, mais aussi politique, et accueille de nombreux artistes et écrivains : Marmontel, La Harpe, Buffon, Grimm, Mably, Raynal, Bernardin de Saint-Pierre et les plus grands collaborateurs de l' Encyclopédie, Diderot, d'Alembert, mais aussi Mme Geoffrin, Mme Du Deffand, et des amis de Suisse, car les Necker ont l'amitié solide.


Elle ne put cependant jamais se livrer à son goût pour l’écriture, cela ne plaisant pas à son mari. Elle n'a donc laissé que peu d'écrits, parmi lesquels un «Mémoire sur l'Etablissement des hospices» en 1786 et des «Réflexions sur le divorce» en 1794. Elle prit cependant soin de donner à sa fille, la future madame de Staël, la meilleure éducation qui soit, bien supérieure à celle dont pouvaient bénéficier les jeunes filles de son milieu à la même époque, et celle-ci saura exploiter son goût pour la littérature et son talent d’écrivain.


Elle est également célèbre pour avoir fondé à Paris, en 1778, un hôpital qui porte aujourd'hui son nom. Après la chute du ministère de son mari, elle se retira en Suisse dans son château de Coppet.

A.P. in arte Floreal scrisse, 5 Mars 2005

Ecrit par Lory, le Jeudi 1 Mars 2007, 17:07 dans la rubrique Feminarte.