Sous le seuil de pauvreté
80% des personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté sont en réalité des femmes seules avec un ou plusieurs enfants.
On dit, selon statistiques, qu'il y a aujourd'hui 7 millions de pauvres en France, mais qu'en réalité il y en aurait 12 millions. Je pense que ce dernier chiffre est plus proche de la réalité. Et je pense également que, dans la réalité des faits et des situations de vie, cela représente effectivement une immense majorité de femmes de tous ages.
Dans la plupart des cas, la Garde alternée (et autres Résidences alternées qui s'ensuivent), n'est à vrai dire demandée par les pères que pour ne pas payer de pension alimentaire, ce qui réduit effectivement leur train de vie. En la payant, ils risquent fort de se retouver en de-ça du-dit seuil de pauvreté sous lequel reste de toutes façons leur ex puisque, statistiquement, les femmes, à travail égal, gagne 25% de moins qu'eux et qu'en règle générale elles ont des postes subalternes et donc moins rémunérés, moins de possibilités de faire carrière, et à la fin de leur vie, une retraite en moyenne inférieure de 50% à celles des hommes.
Plus que jamais, pour une femme, le fait d'avoir un enfant représente un risque énorme de se retrouver pauvre. C'est véritablement hypothèquer sa propre vie. C'est se fatiguer énormément pour courir accompagner la progéniture de crèche en maternelle et ainsi de suite, se retrouver à effectuer un travail domestique ingrat et sans intéret consistant à s'occuper des autres plus que de soi-meme sans reconnaissance ni remerciements (ce qui serait de toutes façons insuffisant), et devoir renoncer à beaucoup de choses qui rendent la vie agréable, comme les sorties au cinéma, au théatre, au restau, aux vacances (les vacances sont pour les femmes une corvée où elles font les memes choses que chez elles après s'etre enquiquinées à faire dse surcroit les préparatifs; il n'y a pas de vacances pour elles). Avoir des enfants, la maternité, dans de bonnes conditions, est désormais un luxe réservé à peu de privilégiées.
On dit, selon statistiques, qu'il y a aujourd'hui 7 millions de pauvres en France, mais qu'en réalité il y en aurait 12 millions. Je pense que ce dernier chiffre est plus proche de la réalité. Et je pense également que, dans la réalité des faits et des situations de vie, cela représente effectivement une immense majorité de femmes de tous ages.
Dans la plupart des cas, la Garde alternée (et autres Résidences alternées qui s'ensuivent), n'est à vrai dire demandée par les pères que pour ne pas payer de pension alimentaire, ce qui réduit effectivement leur train de vie. En la payant, ils risquent fort de se retouver en de-ça du-dit seuil de pauvreté sous lequel reste de toutes façons leur ex puisque, statistiquement, les femmes, à travail égal, gagne 25% de moins qu'eux et qu'en règle générale elles ont des postes subalternes et donc moins rémunérés, moins de possibilités de faire carrière, et à la fin de leur vie, une retraite en moyenne inférieure de 50% à celles des hommes.
Plus que jamais, pour une femme, le fait d'avoir un enfant représente un risque énorme de se retrouver pauvre. C'est véritablement hypothèquer sa propre vie. C'est se fatiguer énormément pour courir accompagner la progéniture de crèche en maternelle et ainsi de suite, se retrouver à effectuer un travail domestique ingrat et sans intéret consistant à s'occuper des autres plus que de soi-meme sans reconnaissance ni remerciements (ce qui serait de toutes façons insuffisant), et devoir renoncer à beaucoup de choses qui rendent la vie agréable, comme les sorties au cinéma, au théatre, au restau, aux vacances (les vacances sont pour les femmes une corvée où elles font les memes choses que chez elles après s'etre enquiquinées à faire dse surcroit les préparatifs; il n'y a pas de vacances pour elles). Avoir des enfants, la maternité, dans de bonnes conditions, est désormais un luxe réservé à peu de privilégiées.
Ecrit par Lory Calque, le Samedi 18 Novembre 2006, 20:10 dans la rubrique Femmes & Féminisme.