Je n'ai pas conservé le contenu de mon commentaire (comme je le fais souvent quand j'ai la sensation qu'il sera censuré) tant il me semblait anodin autant qu'inoffensif.

Il disait en substance:

- wikipédia n'est pas une encyclopédie mais une base de données qui se prend pour une encyclopédie, ce qui est différent.

- wikipédia fonctionne comme une secte

- dès que vous vous permettez de critiquer wikipédia, il vous débarque un "adepte" pour vous vanter les bienfaits de leur daube libre et gratuite et vous enjoindre de s'unir à eux en participant gratuitement pour enrichir leur guru Jimbo Wales.

 - je conseille vivement à tous ceux qui voudraient savoir ce qu'est réellement wikipédia de s'informer en lisant wikipédia: un mythe, où les témoignages à charge sont impressionnants et révèlent à certains égards un univers bien inquiétant.

Je tiens tout de même à préciser que j'ai "contribué" près de deux ans à wikipédia, pour laquelle j'ai rédigé un bon nombre d'articles et en particulier pratiquement tous ceux qui traitent de la civilisation étrusque (de meme que j'ai publié l'original des principaux articles que j'avais écrit au sujet des femmes sur ce blog, j'ai fini par "rapatrier" celui des articles que j'avais écrit sur les étrusques sur mon site perso), intéressée au début par l'expérience wikipédienne, dans laquelle j'avais vu dans ce qui n'est qu'un miroir aux alouettes, une idée généreuse mettant le savoir gratuitement à la portée de tous.

Quand je parle de wikipédia, j'ai tout de même à juste titre la prétention de savoir de quoi je parle.

Je me demande encore ce que mon mail peut bien avoir de diffamatoire; j'en suis encore comme deux ronds de flan. Ou plutôt je ne me le demande plus, sachant désormais à qui j'ai à faire avec le guru Pétaramesh, qui m'a toujours rappelé certains admins wikipédiens et qui ne déparerait décidément pas dans l'univers du guru J. Wales.

Il y a quelques temps encore, j'avais l'occasion de dire, ici, que le guru Pétaramesh n'était certes pas une personne pour laquelle j'éprouvais une grande sympathie, mais je lui conservais tout de même une certaine estime parce que je lui trouvais le courage d'exprimer ses opinions sans ambages, même si je n'étais pas d'accord avec, ne l'étant guère avec les bovésiens.

Sur ce coup là, ce qu'il en restait a fondu comme neige au soleil. Un velléitaire, mûr pour la wikipédie.