La veuve joyeuse
--> Poésie dédiée en guise d'adieu
J'avais déjà parlé de la veuve joyeuse à propos du vase de nuit. Vrai, j'étais inquiète à la mort du grand-père de mon fils, je craignais que sa grand-mère ne se retire au couvent murer son affliction de madonne des saintes douleurs.
Les choses en allèrent tout autrement et très rapidement, et d'une manière que j'aurais été sincèrement loin de m'imaginer, et qui m'a je dois dire, estomaquée devant la remarquable brièveté du deuil. Je ne suis pas moraliste mais quand meme...
Les choses en allèrent tout autrement et très rapidement, et d'une manière que j'aurais été sincèrement loin de m'imaginer, et qui m'a je dois dire, estomaquée devant la remarquable brièveté du deuil. Je ne suis pas moraliste mais quand meme...
Une majestueuse corneille
disait à Margot la pie
une fort belle philosophie.
“ Croâ-croâ ”
lui répondait celle-ci.
La corneille vivait avec un gris-gris
dans une aumônerie ;
restée veuve, esseulée,
Margot la pie croyait que celle-ci
se fût retirée, cloîtrée
en une lamaserie.
Que nenni ! Elle s’en fut au logis
d’un vieux coq béni oui-oui,
et Margot en demeura abasourdie.
Ecrit par Lory, le Jeudi 1 Novembre 2007, 16:51 dans la rubrique Florycalque.