Ou plutôt ça me
sidère sans tellement m’étonner, puisque
Donc, selon leur mouvance,
nous autres occidentales serions dans l’ensemble moins émancipées que les
voilées dont nous aurions tout à apprendre en nous taisant avec déférence.
Déjà, l’idée de devoir me mettre à l’école de maîtresses à penser sans moufter
me hérisse. En plus, dès que j’ai lu quelques lignes de leurs beaux discours, ça
me fait franchement sourire. Si les choses étaient comme le prétend ce bon
Pescade, Simone de Beauvoir aurait été maghrébine et musulmane. Passons. Passons ausi sur le fait qu'il nous fasse part des considérations de Laurent Lévy sur la mini-jupe:
quand la majorité des femmes se balladent plutot en pantalons, surtout l'hiver.
Le coup de la
dictature de la taille 38, désolée, mais ça me fait franchement hausser les
épaules. Je ne nie pas que le culte de la minceur existe en occident, mais on est
moins obligée de le suivre que de se voiler dans les pays musulmans. La taille
38 obnubile sans doute davantage les mannequins et autres personnels féminins gravitant dans le monde de la mode ou du showbiz que les femmes ordinaires. Chacune
tient sans doutes à sa ligne, et l’obésité est certes de plus en plus un
problème dans les pays occidentaux et particulièrement aux USA, mais enfin ils
n’en détiennent pas le monopole, à ce qu’il paraît 50% des femmes de New-Delhi
sont abondamment en surpoids ; il est connu qu’en orient l’embonpoint est
synonyme de richesse. Et que je sache et pour les mêmes raisons, la coutume
d’engraisser les femmes en leur faisant ingurgiter des produits laitiers
existait dans tout le maghreb encore au début du siècle dernier et reste en
usage dans certains endroits de l’Afrique subsaharienne ; je me souviens avoir
lu assez récemment un article à ce sujet sur les femmes de Cotonou.
Aux USA, où tout
est normé, il est possible qu’il faille aller dans des magasins bien précis
selon les tailles que l’on veut trouver. Mais ce n’est pas le cas en Europe,
pas plus en France qu’en Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, Hollande. Sans
doutes trouver un 50 chez Pimkie ou ce genre de magasin pour jeunettes
relève-t-il de l’impossible, mais n’importe où ailleurs on trouve les
équivalents des standards XS, S, M, L, XL, XXL, soit 38, 40, 42, 44, 46, 48 (tailles
françaises), plus où moins.
Je ne me souviens
pas avoir jamais eu l’obsession de la taille 38, ni de désir de maigreur
anorexique, d’ailleurs je suis plutôt gourmet et je ne me suis jamais privée ni
n’ai jamais fait de régimes absurdes, mais je n’ai jamais eu non plus celui
d’avoir des flancs d’hyppopotamme ni des mamelles de vache laitière ;
j’aime bien voir mes pieds quand je marche. Et la plupart des femmes que j’ai
pu connaître et fréquenter, ma foi, elles pensaient comme moi. La mode et ses
diktats, ça va cinq minutes, ce qui nous dérange, c’est plutôt les photos
publicitaires qui utilisent notre image pour tout et n’importe quoi, des
yaourts ou des bagnoles, des ordinateurs ou des poêles à frire.
Il y a, c’est
vrai, des femmes exagérément obnubilées par la mode et les produits de beauté,
perchées sur des talons aiguilles sur lesquels on ne peut pas marcher, je les
ai toujours trouvées idiotes et personnellement, j’ai toujours détesté les
talons trop hauts ; si j’ai la plupart du temps porté les cheveux plutôt
longs, c’est parce que je déteste aller chez le coiffeur, j’ai absolument
horreur de leur conversation stupide et des magazines « féminins »
qu’on trouve dans leurs salons, et puis
ça coûte cher pour pas grand-chose. S’il y a par contre des femmes obsédées par
l’épilation, voire intégrale, ce sont bien les femmes du maghreb, mais Fatema
Mernissi n’en parle pas ; elle a tout de même des silences assez criants.
Sans doutes
fait-elle des remarques pertinentes, où qui pourraient être intéressantes parce
que présentées par un regard non occidental, mais au milieu du fatras de sornettes et des poncifs provinciaux qu’elle
débite, ça ne présente pas un grand intérêt. En outre, son histoire de
Shéhérazade, c'est-à-dire une femme obligée de recourir à toute son
intelligence pour ne pas se faire décapiter, comme le nec plus ultra de la liberté et de l’intellectualité féminine,
ça me fait doucement sourire, je ne peux pas m’en empêcher. Je ne doute pas que
certaines femmes des harems aient été de véritables conseillères de certains
sultans ni qu’elles aient joué un réel rôle politique, mais en occident nous
n’avons rien à en apprendre ; une Maintenon, une Pompadour, gouvernèrent
plus que le roi. Quelle sultane eut jamais autant de pouvoir qu’Elisabeth Ière
ou Catherine de Russie ? Seule la mythique Kahena fut une véritable reine,
et un chef de guerre… en luttant contre les conquérants arabes et musulmans. Et
selon le chroniqueur et historien Ibn Khaldoun, elle était juive ou chrétienne
(chrétienne, je ne pense pas. Les chrétiennes des premiers siècles comptent beaucoup
de martyres mais aucune femme d’action,
Les harems.
Inventés par les pharaons, ateliers royaux de filature. Usage oriental reprit par les grecs avec leur gynécée. Elle
appelle ça « famille » que cet endroit de ségrégation des
femmes ? Madame Mernissi est de mauvaise foi. « En Islam, la femme est
considérée comme l’égale de l’homme » ose-t-elle dire. On se demande
vraiment dans quel islam fantasmé elle voit ça. Pour connaître plutôt relativement
bien, du moins pour une occidentale, le
Maroc et l’Egypte, je n’ai franchement pas vérifié cet état de chose. Les
européens, selon elle, ne veulent voir que les femmes soumises et maltraitées
des dictatures extrémistes. Non pas, mais force est de constater qu’il n’y a
guère de régimes relativement démocratiques dans les pays musulmans. Et ces
femmes qui ont des places importantes dont elle parle, où sont elles, qui
sont-elles ? Elle reproche aux occidentaux de n’en pas parler, mais n’en
nomme aucune. Certes, les européens ne parlant guère arabe ne regardent pas Al
Jazeera, mais ici on parle de tout, et s’il y avait pléthore de musulmanes
députées, ministres ou chef d’entreprise, ça se saurait.
Commentaires :
Re:
Re:
Faire la différence est, je pense, ce que les musulmanes *émancipées* nous demandent de comprendre.
Ce qu'elles ne semblent pas comprendre, ou vouloir comprendre, et leur *souteneurs" encore moins (eux, qu'ils soient barbus ou pas, musulmans ou pas, ne sont absolument pas disposés à le comprendre), et pas davantage les *féministes pro-voile* qui sont des femmes patriarcales, c'est que ce voile ne représentera JAMAIS pour nous ce qu'ils et elles voudraient qu'il représente aussi pour nous.
@ Miss Trixie
Tout d'abord, je
ne parle pas de l'ouvrage de Fatema Mernissi (que je n'ai pas lu) mais de
l'article mentionné par le dit Pescade (que j'ai lu et qui ne m'a pas donné
envie de le lire), et pour ma part je ne lui fait rien dire d'autre que ce
qu'elle dit elle-meme dans cette interview.
Je n'ai pas la prétention d'enseigner quoi que ce soit à qui que ce soit,
contrairement aux maitresses à penser dont j'ai parlé au début de ce billet,
mais de dire ce que je pense comme je le pense en me basant sur ce que je sais
et les connaissances que je peux avoir dans les domaines qui m'intéressent.
Votre post est assez long et touffu, il me parait mélanger parfois des choses
fort différentes à divers niveaux, mais je vais tenter de vous répondre sur les
principaux points qu'il me semble que vous soulevez.
A propos de l'épilation, j'ai un peu de mal à comprendre ce que vous voulez
dire par Et entre nous, j'espère que vous-même vous ne reproduisez pas
l'image de la femme imberbe, sinon, ça la fout sacrément mal.
De meme que je n'ai pas la vocation des talons aiguilles, je n'ai pas davantage
celle de m'irriter la peau par l'usage de la cire ou autres produits. Quoi
qu'il en soit il est tout à fait possible que, comme vous le dites, il y ait
des femmes au maghreb qui n'aiment guère cette pratique qu'elles qualifient de
"harem", et je leur donne raison.
Le fait est que la pratique de l'épilation semble etre originaire de l'Egypte
ancienne où elle est largement attestée; c'était, pour les anciens égyptiens,
oter le signe de l'animalité chez l'Homme et donc manifester le signe le plus
évident pour eux de la civilisation, de la supériorité de la culture sur la
nature. Cette pratique est restée en usage par la suite en Egypte comme dans
tout le maghreb ainsi qu'au moyen-orient, et plus généralement dans le bassin
méditerranéen. Les pays musulmans de son pourtout ont conservé, pour les
femmes, celui de l'épilation intégrale (pour les mariages notamment), tandis
que les pays des rivages nord ont plutot repris assez récemment l'épilation
partielle depuis une cinquantaine d'années, c'est à dire depuis qu'on s'expose
au soleil sur les plages, dans la civilisation contemporaine des loisirs et des
congés. Usage beaucoup plus répandu à l'heure actuelle dans les pays latins que
dans les pays germaniques (mais il en était déjà ainsi dans l'Antiquité, les
grecs portaient la barbe mais les cheveux courts, les romains se rasaient et
portaient courts leurs cheveux également, les "barbares" non.). Les
allemandes d'aujourd'hui, les scandinaves, s'épilent beaucoup moins que
les italiennes, les françaises ou les espagnoles; tout le monde peut le
constater l'été sur les plages.
N'a-t'on pas entendu notre omniprésidément
déclarer à propos de la jeune fille violée et tuée dans le rer « elle a
été agressée à midi, on ne peut pas dire qu'elle ait pris des risques » ? )
Lorsqu'il dit cela, je ne pense pas qu'on puisse lui attribuer un paternalisme
particulier. s'il est vrai que le paternalisme machiste et misogyne consiste à
dire que celle qui se fait violer en sortant la nuit "l'a bien
cherché", il n'en reste pas moins vrai que précisément les machistes
paternalistes et misogynes ne peuvent guère prétendre qu'à 10h et demi du matin
(et non pas midi) dans le RER une jeune-fille "l'ai cherché". De
cela, on ne peut déduire que Sarko "pense" que la nuit elle l'aurait
cherché. Il s'est exprimé d'une façon assez banale, qui plait à l'électorat qui
l'a élu, point. Le reste serait spéculer inutilement sur ce qu'il aurait voulu
dire ou pas, ce qui me parait sans intéret.
Je ne suis pas pro-Sarko, je n'ai pas voté pour lui, je n'aime guère l'ambiance
qu'il fait règner en France, mais je déteste la façon qu’ont certaines
personnes "de gauche" consistant à hurler au loup à propos de tout et
n'importe quoi, à déblatérer continuellement sur ses talonettes (quand on l'a
dit une fois on le sait et on a compris, il faudrait tout de meme avoir la
capacité de sortir des arguments ayant un peu plus de poids), et de dire
systématiquement le contraire de ce qu'il dit jusqu'à l'idiotie.
Pour un peu, s'il disait platement dans une conversation à batons rompus que la
terre tourne autour du soleil, il y aurait des crétins pour dire le contraire.
A mon avis, ce n'est pas ainsi que la gauche a des chances de gagner les
prochaines élections. Passons.
Par conséquent,
je me garderai bien, contrairement à vous, de parler du “féminisme de Sarko”.
Et je ne comparerai pas davantage « l’honnèteté » de celui-ci et de
Fatema Mernissi ; quelle qu’elle soit, elle n’appartient absolument pas au
même registre.
Je préciserai,
avant d’en arriver à des questions plus substancielles, pour ce qui nous
intéresse nous, en tant que femmes, que lorsque je parle d’histoire de la mode
et du costume, je sais de quoi je parle.
Il est donc tout à fait inutile d’attendre de moi que je traite le foulard
comme un vulgaire chiffon, « un bout de tissu », ce qui est hypocrite
autant que réducteur, parce que la mode et le costume est avant tout un
langage, et que le langage signifie. Ni que je compare ce foulard à un string
ou à une mini-jupe. Pas plus que je ne comparerais Monsieur Sarkozy et Madame
Mernissi. On compare ce qui est comparable.
Le voile, on
entendra donc ici foulard car un tchador, un haic, une abbaya, un burqa ne sont
pas la même chose et renvoient chacun à des nuances particulières tant
géographiques qu’ethniques et autres, mais ont de commun qu’ils relèvent tous,
sans exceptions, du concept de voilage de la femme, c'est-à-dire de son
effacement, et le foulard ne déroge pas à la règle, même s’il en est la version
la plus moderne et contemporaine. Que certaines parmi les jeunes générations
soient parvenues à le détourner et à le réinterprèter en lui attribuant une
signification différente opposée à sa signification originelle est une chose,
et si cela réussit à leur procurer un mieux-être et une vie plus vivable, je
m’en réjouis pour elles. Mais cela ne CHANGE PAS sa signification première qui reste inscrite
dans l’histoire comme l’attribut par excellence de la soumission au patriarcat
et de l’infériorité féminine. Non seulement cela n’en change pas la
signification première, mais le proposer comme le symbole de l’émancipation
féminine est parfaitement inacceptable : dans le cadre du langage du
costume, cette thèse ne tient pas la route, elle ne résiste pas un instant à
l’analyse logique et rationnelle du phénomène et la raison la pulvérise comme
Galilée cassait le système de Ptolémée. Cet objet NE PEUT ETRE proposé comme
symbole d’émancipation pour toutes, il ne peut le représenter, de façon
transitoire, que pour les femmes qui appartiennent à une culture qui en fait
encore usage, pour des raisons religieuses liées à la domination patriarcale
entre autres, identitaires, de rejet du colonialisme.
PS: @ Miss Trixie
Effectivement. C'est un enjeu de pouvoir et tant les femmes patriarcales que les *souteneurs* dont j'ai parlé au début de mon billet se foutent pas mal de la liberté des femmes et pour eux le voile n'est qu'un prétexte. Ces gens là ont fait un choix idéologique de type islamo-gauchiste, ils y voient le moyen de lutter contre le libéralisme et ses nuisances. Mais c'est substituer un mal à un autre, selon moi, dans lequel les femmes n'ont absolument rien à gagner, pas plus les musulmanes que les autres.
Chère Lory,
C'est sans animosité aucune que je vous adresse ce message, en espérant que vous le recevrez dans les mêmes conditions.
Je vous trouve sévère, voire pire, avec Fatema Mernissi. Je n'ai pas votre avis. Je crois qu'on se méprend beaucoup à son sujet, dans un sens comme dans l'autre, et qu'on lui fait dire ce qu'elle ne dit pas. (Si bien que ce message s'adresse à vous autant qu'à ceux que vous désignez comme les souteneurs du harem.)
En ce qui me concerne, « le Harem et l'Occident » m'a démontré l'absurdité de toute concurrence au sujet de l'émancipation, concurrence que vos propos cautionnent.
Ce n'est pas parce que les personnes dont vous parlez reprennent mal à propos les considérations de F. Mernissi que son livre est d'aussi mauvaise foi qu'eux.
L'essai de F. Mernisssi ne prétend pas nous en apprendre au sujet de l'émancipation féminine. Pas de vérité révélée libératrice, ni d'un côté, ni de l'autre. Certes nous n'avons pas tout à apprendre des femmes musulmanes portant le voile, mais nous n'avons pas non plus tout à leur apprendre.
L'oppression revêt différentes formes, propres à chaque culture, si bien qu'on ne peut pas déclarer l'une plus ou moins favorable à la libérté des femmes. D'autant plus que l'oppression est incommensurable.
Des femmes dont elle parle, F. Mernissi m'a fait découvrir autre chose que le harem et le voile, quand un certain féminisme (celui des mêmes magazines, par exemple, qui sont en plein dans le « harem de la taille 38 » - c'est bizarre, à croire que la concurrence sur l'émancipation est une manie d'opprimés) ne les représente que de cette manière. Vous conviendrez avec moi que les silences criants ne sont pas exclusivement l'apanage de Fatema Mernissi. Je ne sais qui, d'entre cette sociologue et les tenants de ce féminisme ( même notre omniprésidément en fait partie, ça en dit beaucoup sur le bien-fondé de ce féminisme dont je ne me réclame pas), vit dans le pays le plus émancipé, mais je vois qui, sur ce point, est le plus honnête.
Et Fatema Mernissi a cela de libérateur, pour tous, qu'elle présente une autre manière de considérer l'émancipation, et les relations entre Orient et Occident. La libération, quelle qu'elle soit, ça commence dans la tête, quand on dépasse et dépasse et dépasse les bons vieux schémas et clichés. (Autre manière de dire que ce n'est jamais acquis une fois pour toutes. )
Que le harem représente la famille au yeux de F. Mernissi, quoi de plus étonnant étant donné qu'elle y a grandit entourée de sa mère et de sa grand-mère, qui lui racontait les histoires dont elle se souvient toujours ?
« S’il y a par contre des femmes obsédées par l’épilation, voire intégrale, ce sont bien les femmes du maghreb »
=>Je n'en suis pas sûre. Depuis qu'une amie m'a dit que son ex belle-mère marocaine ne s'épilait pas parce que précisément c'était « harem », je me pose des questions. L'épilation dans les pays muslmans est un sujet qui mériterait fort d'être étudié. Et entre nous, j'espère que vous-même vous ne reproduisez pas l'image de la femme imberbe, sinon, ça la fout sacrément mal.
En ce qui concerne l'argumentation des uns et des autres, je suis surprise de voir qu'elle se focalise sur les attributs vestimentaires des interessées (l'émancipation : signifiée ou niée par le port de minijupe/voile), alors que l'oprression que je ressens, c'est bien plus de choses que ça et elle peut aller bien au-delà de ça. L'espace, par exemple : la rue n'est à nous la nuit que pour y faire le trottoir.
Lorsque je rentre chez moi de nuit à pied j'entends des « y a de la meuf ce soir », ce qui signifie que les autres soir il n'y en a pas. J'entends d'autres fois des propos extrêmement machos qui ont pour objectif de m'assigner un rôle voire un emploi d'objet sexuel. (« Silences criants » à sujet. Peut-être tout simplement parce que les femmes sont très peu nombreuses à se risquer dans la rue la nuit, parce qu'elles ne sont restées soumises à cet interdit ? N'a-t'on pas entendu notre omniprésidément déclarer à propos de la jeune fille violée et tuée dans le rer « elle a été agressée à midi, on ne peut pas dire qu'elle ait pris des risques » ? ) C'est le paternalisme. C'est les blagues débiles. C'est, au repas de famille/entre amis, les hommes qui n'ont jamais l'initiative de débarasser la table mais qui restent à discuter « entre hommes », etc, etc. Les uns comme les autres auraient vraiment mieux à faire que se focaliser sur les bouts de tissus qui nous recouvrent ou non. Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de mauvaise foi dans cette polémique, si bien que crois qu'au fond on se fiche bien de la liberté, mais que l'enjeu est bel et bien un enjeu de pouvoir.
Bien cordialement.