C'était à Belleville et dans ce temps-là les immigrés juifs étaient nombreux. D'ailleurs certaines des amies de mon aieule étaient aussi à moitié juives, ou juives mariées à des goys (les gens étaient très mélangés dans ce genre de quartier) et donc ça ne ce voyait pas. Bref quand vinrent les temps sombres de la guerre, ses amies, les enfants de ses amies et sa fille survécurent parce que dans ce temps là on n'allait pas fouiller dans les gènes des gens par test ADN, ça n'existait pas. Meme si etre "à moitié juive" suffisait à vous envoyer en certains lieux dont vous ne reveniez pas. Il suffisait meme qu'on vous trouve une grand-mère, un grand père juif pour vous expédier en ces lieux. Mais mon aieule avait inscrit sa fille à l'état-civil au nom de feu son mari à peine décédé. Et puis son fils mon grand-père avait eu la bonne idée d'envoyer tout le monde à la campagne pour avoir des chances de trouver plus facilement à bouffer qu'à Paris.
Bon bref quand je trouve des crétins altermusulmondialistes qui me font la leçon sur gnagnagna remplace "X" par "juif" blabblabla et qui parlent en l'air sans savoir de quoi ils parlent, j'ai envie de les mordre.
Commentaires :
Re:
Un peu facile, vous ne trouvez pas ?
Eh bien oui, c'est un peu facile : vous me reprochez de mentionner votre blog (dont vous aviez pourtant donné l'adresse), vous me reprochez de vous répondre ailleurs alors qu'il faudrait vous répondre ici. Tss, tss, Lorycalque, vous n'êtes pas très sérieuse.
Et puis, tant que vous y êtes, et si je peux me permettre cette exigence modérée, auriez-vous l'obligeance, s'il vous plaît, de m'adresser une réponse un petit peu compréhensible ? Vous nous racontez l'histoire de votre famille : fort bien. Vous semblez en tirer quelque légitimité : fort bien. Mais, précisément, je ne comprends pas en quoi cette histoire de votre (ou ma) famille vous (ou me) donne cette légitimité.
Enfin, je conteste vous avoir malmenée : je vous ai mise face à vos écrits. Prétendriez-vous à présent les répudier ? Si le simple fait de citer vos écrits et de les rendre accessibles à d'autres lecteurs suffit à vous malmener, alors c'est tout votre blog qui vous malmène.
En revanche, je ne conteste pas avoir qualifié certains de vos écrits (ici ou ailleurs : souhaitez-vous que je communique l'adresse où ils sont disponibles ?) de parfaitement et caricaturalement racistes. Je le maintiens, et il me semble qu'il suffit de les lire pour s'en persuader.
C'est décidément toujours un plaisir.
Trop simple, en effet
Sous réserve de vérification, il me semble bien me rappeler qu'on parle de racisme lorsqu'on a affaire à une discrimination fondée sur l'appartenance à une race, un sexe ou une religion. Avant de jeter de l'absurdité à la figure de vos interlocuteurs, il serait sans doute opportun que vous vous renseigniez plus avant.
Je n'ai pas bien compris ce que venait faire cette bouillie sur le caractère indo-européen des Turcs. Néanmoins, je ne suis pas certain d'avoir raté grand chose.
C'est parfaitement votre droit de ne rien acheter à certaines personnes selon des critères qui vous sont propres.
En revanche, l'épisode que vous relatez est sans doute plus discutable,
puisque vous pratiquez en l'espèce une discrimination fondée sur
l'appartenance à une religion.
Ajoutons, pour faire bonne mesure, que (à vous lire) vous pratiquez une
discrimination fondée sur l'apparence (puisque à aucun moment, dans
votre récit, vous ne vous renseignez sur la religion réelle de la
personne) : c'est donc bel et bien d'un comportement raciste que vous
vous vantez.
Autant vous dire que, de mon point de vue, cela suffit très amplement à disqualifier la quasi-totalité de vos propos.
la discrimination selon le sexe s'appelle sexisme, selon la couleur perçue comme race, racisme, et selon la religion discrimination religieuse. C'est vous qui faites une bouillie.
Mais on n'est pas là pour parler de moi ou de mon blog. Toutefois, dans mon récit, ma colère dépend du comportement intrusif d'une personne. J'aurais parfaitement pu décrocher mon téléphone et faire coffrer le mec pour violation de domicile. J'aurais été dans mon droit (et je connais la loi, du moins pour ce qui m'est utile d'en savoir). J'ai meme été sympa, car c'est pas dis que le type n'était pas clandestin (c'est meme assez probable), mais je ne suis pas là pour dénoncer des gens, pas non plus pour etre importunée, contrairement à ce que vous semblez prétendre. Que prétendez-vous? que je le fasse asseoir dans ma cuisine et lui serve un café et lui achète sa camelote parce que c'est "un pauvre immigré" gnagnagna?. Pour moi c'est avant tout un homme, 90% des immigrés sont des hommes, et 90% sont à des degrés divers sexistes et machos. Point.
Mon texte fait clairement apparaitre un comportement macho, et en le dédouanant vous vous montrez sexiste.
En outre j'ai la certitude qu'il était musulman parce que ce ne sont ni les Témoins de Jéhova ou autres (avec lesquels d'ailleurs je n'ai pas davantage de relations) qui ont ce genre de pratique commerciale.
Vous êtes la meilleure et la plus implacable démonstratrice de ce que je signalais à votre sujet (votre dernier paragraphe, en particulier, est de ce point de vue une pure merveille).
Il existe en droit français un délit qu'on appelle le racisme. Sauf erreur, il est admis en droit que le sexisme est une forme de racisme, en ce qu'il discrimine une personne pour ce qu'elle est et non pour ce qu'elle fait.
Je n'ai mentionné votre blog que pour une raison : la lecture de vos commentaires m'a incité à mieux savoir à quelle genre de loustique nous avions affaire. Je dois dire que je n'ai pas été déçu et que cette lecture m'a confirmé dans les préventions intellectuelles que je nourrissais à votre encontre.
Si vous vous donnez la peine de relire ce que j'ai écrit à propos de
l'épisode que j'ai cité, je ne vous reproche absolument pas d'avoir
jugé la survenue de cette personne de telle ou telle manière. J'ai même
indiqué que, s'il faut en croire votre récit, cette personne me
paraissait plutôt mal élevée. Je ne dédouane donc absolument rien, ou
alors c'est que vous ne savez pas lire.
Ce que j'ai souligné, c'est votre remarque indiquant que vous n'achetez
jamais rien aux musulmans parce qu'elle est, à strictement parler,
discriminatoire.
Lorsque vous précisez qu'il est même assez probable que ce
type ait été clandestin, vous en rajoutez une couche : est-ce que, par
chez vous, ça se voit sur la figure qu'on est clandestin ?
Comme si ça ne suffisait pas, vous en rajoutez encore une couche
supplémentaire avec votre délire selon lequel "pour [vous] c'est avant
tout un homme, 90% des immigrés sont des hommes, et 90% sont à des
degrés divers sexistes et machos" : pour le coup, c'est vous qui êtes
sexiste (et je passe sur le caractère éminemment fantaisiste de vos
statistiques).
Bref, vous pouvez bien triturer la chose dans tous les sens : vous êtes parfaitement et même caricaturalement raciste, et je crains que vos dénégations pathétiques ne servent à rien pour me détromper.
Vous ne m'en voudrez pas, mais dialoguer avec votre genre de discours, pour moi c'est non. Donc, pour ce qui me concerne, il est fort probable qu'à l'avenir je me borne à gratifier vos commentaires d'un vote. Pour le reste...
EDIT : Et puisque vous venez de juger utile de masquer l'adresse
votre blog, la voici (à l'attention de celles et ceux qui voudraient se
faire une idée) :
http://lorycalque.joueb.com
et, histoire de ne frustrer personne, j'ajoute ça :
http://lorycalque.joueb.com/magdamag.shtml
Evidemment, il vaut mieux aimer la pensée bien faisandée.
Je l'ai otée parce qu'elle y était depuis mon inscription et que je ne m'en étais plus souciée, et que je n'ai pas envie d'avoir chez moi des gens de votre espèce, bons samaritains philo-musulmans et machistes plus promts à pleurer sur un sans-papiers expulsé que sur la violence domestique, sur la mort malencontreuse de l'un d'eux que sur celle d'une femme assassinée. D'ailleurs, si vous aviez été correct, c'est sur mon blog que vous auriez déposé vos objections et pas ici, ce qui en dit long sur votre état d'esprit moisi.
Décidément, vous êtes à pleurer de rire !
Mais votre blog, je ne l'aurais pas connu si vous n'étiez pas venue ici
faire vos déjections ! Autrement dit, si vous ne vous étiez pas cru
obligée de faire la mariole, je n'aurais rien su de vous. Je me demande
si j'aurais pu m'en remettre.
Quant à ce qui me fait pleurer ou pas, ce que je fais ou pas, ce que je suis ou pas : ma pauvrette, je doute que vous en sachiez quoi que ce soit. Je me demande si j'arriverai à m'en remettre.
Pensez donc au machisme dont vous etre pétri jusqu'à la moelle et à la prétention qui vous sort par tous les pores de la peau de plier les femmes à leur place de bonne samaritaine et de la déjection masculine que vous etes. Je me contrefous de vos larmes de crocodile, de vos états d'ame, de ce que vous etes ou n'etes pas, de baltringue altermusulmondialiste. Pauvre type.
Oui.
Moi aussi, je vous aime.
Moi non plus.
Maintenant partez. Chez moi les méthodes enusage sur wikipédia pour confondre les esprits par la mauvaise foi ne sont pas en vigueur.
C'est un peu court, jeune fille
Non, je ne partirai pas : en indiquant l'adresse de votre blog, vous avez accepté qu'on y vienne en villégiature. En outre, quelque peine qu'il puisse éventuellement m'en coûter, je demeure dans les limites de la courtoisie et de l'argumentation.
Vous invoquez je ne sais quel réponse tirée de Wikipédia, vous ne pouvez pas plus mal tomber : c'est un site que je ne consulte qu'avec les plus extrêmes parcimonie et précautions.
J'observe que vous rechignez à nouveau à répondre à la question que je vous pose. Je la repose donc : en quoi les mérites de ceux d'avant (les vôtres ou les miens) justifient-ils ou invalident-ils les mérites ou les indignités de ceux qui suivent (vous ou moi) ?
Re: C'est un peu court, jeune fille
Et non, vous ne restez pas dans les limites de la courtoisie et de l'argumentation en interpellant une féministe (et de toute façon n'importe quelle femme de plus de 15 ans) par les termes "jeune fille". Vous l'insultez et vous le savez.
Encore raté
Eh bien, non : le c'est un peu court, jeune fille que vous flétrissez d'indignité n'était guère plus qu'un clin d'oeil au c'est un peu court, jeune homme qu'on peut lire dans à peu près n'importe quelle édition de Cyrano de Bergerac de Rostand (ce qui, je vous l'accorde, n'est pas la chose littéraire la plus digne de vénération). Il me semblait qu'une aussi fine lettrée que Lorycalque saisirait l'allusion. Baste, ce n'est pas bien grave. Mais, si je peux m'autoriser cette remarque, vous devriez éviter de faire un everest d'un monticule : vous pourriez bien courir le risque (mesuré, certes) d'être ridicule.
(Une question pour vous : rassurez-moi, Rostand n'a pas prouvé son sexisme avec son jeune homme, j'espère ?)
Que vous ne partagiez pas mon point de vue sur les écrits de Lorycalque est une chose. Que vous démontriez que j'ai tort en est une autre. J'attends toujours que la principale concernée (soit Lorycalque elle-même) réfute mes arguments. J'attendrai désormais aussi votre réfutation.
Je tiens certains propos de Lorycalque pour racistes, et là-dessus rien, pas de réponse, tout juste un pathétique "c'est pas possible, la preuve j'ai une tante juive". Pardonnez-moi, mais ce genre de réponse est très insuffisante.
Je n'ai pas eu le sentiment d'être malmené sur Rue89, il me semble même que c'est Lorycalque qui avait ce sentiment-là. Il me semble plutôt que lorsqu'on intervient dans un débat (et avec quelle brutalité, parfois, de la part de Lorycalque), il est quelque peu malvenu de venir larmoyer parce qu'on rencontre une opposition. (Passons sur le fait qu'une réponse de Lorycalque se mérite : j'en connais qui considèreraient plutôt qu'elle s'inflige...)
Toutefois, votre conclusion me laisse un tantinet perplexe : compte tenu de ce que je vous ai dit plus haut sur la référence à Cyrano, dois-je comprendre que reconnaître le sexe ou le genre d'une personne suffit à l'insulter dès lors que cette personne est une femme ? Si tel est le cas, voilà une conception féministe assez neuve et paradoxale.
Re: Encore raté
Votre citation dévoyée est insultante. Si vous ne comprenez pas pourquoi et si vous estimez ma remarque ridicule, vous démontrez que vous manquez cruellement de la plus élémentaire culture féministe. Vous semblez donc faire partie des sexistes qui s'ignorent. Ne comptez pas sur moi pour faire votre éducation, ces gens-là sont presque toujours des causes perdue pour l'égalité.
Que vous ayez raison ou tort ne m'intéresse pas, les concours de qui pisse le plus loin ne m'ont jamais passionnée. Vous pouvez attendre ma réfutation aussi longtemps que vous le voudrez. En tant que féministe, je préfère m'attarder sur les choses importantes, celles que la plupart des hommes considèrent comme "ridicules".
Je constate malgré tout que si Lorycalque s'inflige pour certains, apparemment cela ne vous concerne pas, comme le démontre votre insistance.
Au moins, ne faites pas semblant
...de ne pas comprendre.
La question n'est pas de savoir qui a la plus grosse culture dans la mesure où ce genre de considération, ça n'a vraiment aucun intérêt : ce que du reste vous formulez vous-même fort délicieusement (croyez bien que je le dis sans ironie aucune) un peu plus loin dans votre message. Pas plus, du reste, que la question n'était de savoir si jeune fille ou jeune homme, mais bien plutôt de savoir si c'était un peu court ou pas. Je persste à croire que la réponse de Lorycalque était un peu courte (et encore, je suis gentil).
En outre, je ne crois pas un instant que vous ignoriez au moins l'existence de Cyrano de Bergerac. Mais, que ce soit vrai ou non, cela non plus n'a aucune importance.
Vous êtes tout à fait libre de juger qu'il n'est pas important de déterminer si Lorycalque est ou non raciste. Mais, dans la mesure où Lorycalque s'autorise à intervenir publiquement là où je ne suis pas allé la solliciter, souffrez que cela m'intéresse, moi. Et souffrez également que j'espère autre chose que des palinodies en forme de réponse. Votre tolérance au racisme vous regarde, encore qu'elle me déconcerte. Il n'en reste pas moins que, si les opinions racistes sont ce qu'elles sont, les discours racistes quant à eux se combattent. A moins que ce ne soit pas votre genre, bien sûr... Mais, désolé, c'est le mien.
Quant à votre féminisme, ma foi, grand bien vous en fasse, que voulez-vous que je vous dise ou que ça m'importe ? Où avez-vous vu que je le contestais ? Et pour ce qui est de déterminer les choses que vous jugez importantes, pourquoi voudriez-vous que je vous chipote ce droit ? Qu'elles soient ou non ridicules, ce n'est certainement pas mon affaire.
Enfin, si j'avais voulu dire que Lorycalque était une affliction pour moi, je ne me serais sans aucun doute pas privé de l'écrire clairement. Il me semble que vous auriez pu comprendre au moins cela.
Re: Au moins, ne faites pas semblant
Eh bien, soit !
Admettons : je ne suis guère convaincu, mais admettons. Je me rends aux raisons de votre délicatesse, et je prie donc Lorycalque d'excuser ce mésusage du mot fille. Après tout, je ne suis qu'invité ici et je m'en voudrais de froisser les susceptibilités locales. Je persiste donc à me défendre de l'accusation de machisme avec plus d'énergie que Lorycalque en met à se défendre de mes accusations, fondées, de racisme.
Vous avez encore lu trop vite lorsque vous prétendez que je vous prête une tolérance particulière au racisme. J'ai émis l'hypothèse que, peut-être... Ce qui est tout de même assez sensiblement différent, sauf à considérer que les mots n'ont plus de sens. Vous me dites qu'il n'en est rien : je vous crois. Et rien ne vous dérange dans les propos de Lorycalque ? Je veux dire : rien qui aille au-delà de je ne suis pas toujours d'accord avec elle ?
Re: Eh bien, soit !
Des choses me dérangent dans le raisonnement de Lorycalque, mais je n'ai pas le temps d'en discuter maintenant et de toute façon je pense que si je dois en discuter, c'est avec elle plutôt qu'avec vous.
Visite aux antipodes ?
Marchez-vous sur la tête ? Que préférez-vous ?
Que je vous dise que, puisque vous n'avez pas compris la pureté de mes intentions, je continuerai comme je l'entends ?
Allons, soyez un peu sérieuse et donnez-vous le mal de lire ce qui est écrit, pas ce que vous croyez lire : c'est, en règle générale, beaucoup plus sûr. Vous m'épargnerez des procès d'intention tout juste acceptables dans les cours de récréation.
Vous avez parfaitement le droit de dire votre manière de penser à Lorycalque, et pour ce faire de vous adresser à elle. Non seulement, vous en avez parfaitement le droit mais, qui plus est, c'est à peu près ce que j'ai fait : j'attends toujours qu'elle réponde aux questions que je lui ai posées. Je l'ai fait sur un blog qui n'est pas privé et dont elle avait pris soin de communiquer l'adresse. Il est assez cocasse qu'elle s'en plaigne à présent.
Non que vous me contrariez aucunement, mais puisque nous en sommes aux questions de préséanse, je vous fais respectueusement observer que c'est bel et bien vous qui vous êtes invitée dans ce qui n'était jusqu'à ce moment qu'un tête-à-tête (orageux, j'en conviens). Notez que je ne m'en plains pas, au contraire : on se fait de nouvelles amies (et je vous prie bien de n'y voir aucun sous-entendu).
Au plaisir de vous relire.
Re: C'est un peu court, jeune fille
Et ça m'amuse beaucoup de le voir partir en croisade contre le racisme sans savoir que le sexisme est le premier des racisme.
Anti-gauloisisme primaire, quand tu nous tiens !
Il faudrait tout de même que vous m'expliquiez en quoi je cherche à vous imposer quelque loi que ce soit, et en particulier la mienne.
Idem, je serais curieux de savoir ce que vous entendez par gaulois : dans la mesure où ma mère est juive (ce qui, au passage, bat la tante dans n'importe quel jeu de cartes pour enfants), croyez-vous que je sois malgré tout qualifié pour la catégorie gauloise ?
Tout pareil, je serais fort curieux de savoir ce que vient cette affaire salique que vous dites, puisque je n'ai pas de descendance (ni n'en souhaite) et que je n'ai hérité de rien ?
Joli, mais toujours à côté
Au moins, celui-là est drôle (dans votre genre, bien sûr).
Mais pour ce qui est de répondre, êtes-vous vraiment desséchée à ce point ? (Depuis le temps, vous aurez noté, j'espère, que je ne vous demande que des arguments : en êtes-vous capable ?)
J'ai à vous répondre la meme chose que Yio:
vous démontrez que vous manquez cruellement de la plus élémentaire culture féministe. Vous semblez donc faire partie des sexistes qui s'ignorent. Ne comptez pas sur moi pour faire votre éducation, ces gens-là sont presque toujours des causes perdue pour l'égalité.
Si vous avez envie de comprendre, creusez-vous donc un peu les méninges, et commencez par cesser de vouloir me faire tourner autour de votre nombril comme si vous étiez le centre du monde, ce qui est une posture typiquement machiste.
C'est amusant : on dirait l'attitude de certains voleurs à la tire qui, pris sur le fait, vous reprochent de les accuser parce qu'ils sont Noirs !
Vous faire tourner autour de mon nombril, mais vous n'y songez pas ! Nous ne sommes certainement pas encore assez familiers pour en arriver à de telles privautés.
Je me contenterais volontiers que vous répondiez aux questions passablement élémenaires que je vous ai soumises. Je ne vois pas bien en quoi il y a là une quelconque attitude machiste, sauf à considérer que vouloir comprendre soit une attitude machiste, laquelle conception ne manquerait certes pas d'originalité. On pourrait vous soupçonner botter en touche pour tenter de dissimuler la maigreur étique de votre pensée.
(Pour ce qui est de me croire le centre du monde, rassurez-vous : j'en ai fini avec ce genre de fantasmes depuis une bonne trentaine d'années. Pas même le centre de votre blog, cest dire !)
Re: C'est un peu court, jeune fille
changement de titres
L'égalité, ça va encore à peu près...
Re: L'égalité, ça va encore à peu près...
Re: Un peu facile, vous ne trouvez pas ?
Merci à elle pour ses interventions qui me permettent de mieux comprendre certains aspects de ta démarche, qui parfois je dois l'avouer, me mettent un peu mal à l'aise. Pour des raisons proches de celles qu'elle a elle même exprimées. Ce n'est pas tant ton combat que le caractère obsessionnel et presque isolé des autres champs de bataille féministes de ton combat qui nous divise souvent.
Voilà en bref.
Sororité féministe
Re: Un peu facile, vous ne trouvez pas ?
Je ne comnnais pas tous les champs du féminisme, donc nécessairement je me retrouve sur ceux que je connais le mieux. Je ne prends pas de gants, c'est peut-etre ce qui me fait sembler obsessionelle, mais enfin ça ne m'empèche tout de meme pas de dormir la nuit!
Merci de ta visite, toujours la bienvenue.
Mille excuses
Par contre Jessie n'est plus passée depuis un certain temps; c'est elle qui agit sur certains forums mais je ne sais pas lesquels
Re: Mille excuses
Sinon je n'interviens pas sur les forums, surtout généralistes. Beaucoup trop de sexisme. J'aimais bien lire le forum des chiennes de garde, mais apparemment il n'y en a plus...
Re: Mille excuses
Re: Un peu facile, vous ne trouvez pas ?
Non, je n'écris pas encore, j'ai pris ce pseudo pour discuter avec Lory sur son blog, après l'avoir en effet croisée sur d'autres blogs.
J'ai déjà rencontré chez une personne de mon entourage cette préoccupation constante de l'islam que je ne comprenais pas et la lecture du blog de Lory m'a aidée à mieux comprendre. Cela vient de ce que l'islamisme (en fait, pour la personne que je connais, l'islam tout court) représente une menace nouvelle et récente pour les droits des femmes. Après des décennies de féminisme, le MLF, le planning familial et tous les droits difficilement acquis, après avoir viré les curés et autres bondieuseries, alors qu'il y a encore des combats à gagner (égalité dans la vie politique et économique), voilà une nouvelle idéologie qui nous ramène des années en arrière et pourrait nous faire perdre beaucoup en matière de droits des femmes, si on ne le force pas à rester dans des limites acceptables.
Re: Un peu facile, vous ne trouvez pas ?
Encore là ?!
Toujours là !
Marrant, mais pas au sens de drôle.
Marrant, au sens de déconcertant ; étrange ; exotique ; bizarre. Enfin, vous voyez bien, quoi...
Prendre racine, non, je ne crois pas. M'attarder, oui, sans aucun doute.
déconcertant ; étrange ; exotique ; bizarre
Allons donc...
Que croyez-vous ? Que vous avez inventé l'eau tiède ? Vous plaisantez, j'espère ?
Le féminisme, j'en serais plutôt bien accoutumé, et il me paraît aussi légitime et nécessaire que naturel : il semblerait que nous ayons à peu près le même âge, et j'ai moi aussi vécu les années 70. Après, il est fort possible (voire probable) que nous n'ayons pas la même conception du féminisme, mais il me paraît qu'il appartient d'abord à celui ou celle qui est opprimé/e de déterminer les moyens et les buts de son émancipation. Après vous donc, et n'y voyez aucune trace de galanterie.
Non, le plus exotique, c'est cette mixture gaucho-raciste : ça oui, je le confesse, je n'en ai guère l'habitude. C'est du reste bien elle, et rien d'autre, qui explique ma présence ici.
Re: Allons donc...
Ce que vous prenez pour du racisme chez Lorycalque n'est rien d'autre que le réflexe de défense excessif d'une femme (qui a payé très cher le sexisme universel) contre une religion qui représente une énorme menace pour la liberté des femmes, dans ses fondements comme dans beaucoup de ses applications, alors même que cette liberté si difficilement acquise est partout et sans cesse remise en question et ébranlée. Je ne sais pas si un homme non sensibilisé au féminisme est capable de comprendre à quel point chaque avancée d'une telle religion peut atterrer et désespérer une féministe. Cela revient à dire : "Non, les femmes ne sont pas les égales des hommes et si vous vous insurgez, vous êtes racistes". Comment réagiriez-vous si on vous disait : non, les Arabes ne sont pas les égaux des Français et si vous n'êtes pas d'accord, vous êtes un $*#^0&" ? Lorycalque rage de voir une religion aussi sexiste devenir taboue et intouchable sous peine d'accusation de racisme. Sa réaction est disproportionnée par rapport aux individus, mais elle est à la mesure de la chape de plomb qui recouvre l'islam, alors je la comprends et je partage son indignation. On ne plus critiquer l'islam. On ne peut plus craindre l'adhésion de la Turquie et de ses millions de pratiquants sans être taxé de racisme. On ne peut plus râler contre le voile islamique sans être traité d'islamophobe. C'est n'importe quoi et c'est insupportable. Les religions ne sont que des instruments de contrôle des femmes, de leur sexualité, de leur fertilité, de leur force de travail, de leur liberté de penser. Islamophobe ? Ben voyons.
Lorycalque, je pense quand même tu commets plusieurs erreurs d'appréciation, peut-être que tu pourras me dire ce que tu en penses. L'islam est une menace pour les femmes, c'est certain, mais tu sembles considérer (et c'est à mon avis ce qui te vaut les accusations de racisme) tous les Maghrébins comme des musulmans et surtout tous les musulmans comme des intégristes forcément sexistes. Je pense que tu te trompes. Pourquoi ne fais-tu pas confiance aux femmes musulmanes modérées - à mon avis bien plus nombreuses que les militantes pro-voiles qui ne sont qu'une minorité téléguidée - pour obtenir des hommes qui les aiment l'abandon des aspects iniques de leur religion ? Après tout, c'est bien comme ça que le catholicisme a été renvoyé au fond de ses bénitiers, pourquoi l'islam ne suivrait-il pas le même chemin ? Il y a de très nombreux couples de musulmans modérés et égalitaires en France, et sans doute aussi en Italie et partout. Les intégristes barbus à femmes voilées et les petits crétins de banlieue qui placent leur honneur dans le vagin de leurs soeurs plaisent aux médias dominants parce qu'ils font peur, mais ils ne représentent qu'une poignée par rapport à l'ensemble des musulmans.
Je crois t'avoir déjà dit que je trouvais ta colère et ton agressivité réjouissantes, mais elles te desservent auprès des personnes qui suivent un schéma de pensée tracé et ne sont pas capables d'en sortir. Elles te desservent aussi auprès des musulmans que tu croises, qui ne peuvent pas les comprendre d'emblée et qui te les renvoient. Tu t'en moques sans doute. On te dira peut-être aussi que tu dessers aussi le féminisme par ton radicalisme, mais je n'en suis pas sûre. Parfois, j'ai l'impression que si le féminisme attend l'assentiment des hommes, la terre aura disparu avant que l'égalité ne soit acquise.
Merci
Oui, merci d'avoir pris le temps de me répondre de manière circonstanciée. Je n'irais pas jusqu'à prétendre que je suis parfaitement convaicu, mais du moins je comprends mieux votre position.
Tout d'abord, sur la manière dont j'ai débarqué ici, comme vous dites, en accusateur : vous en ferez ce que vous voudrez, mais je ne suis venu ici que pour poursuivre l'explication de textes que j'avais avec Lorycalque (ou Lory, semble-t-il ?). En cela, je ne fais rien d'autre que faire valoir un point de vue, dont je comprends tout à fait qu'il puisse ne pas être partagé pour toutes sortes de raisons.
Il ne s'agit pas d'accuser, donc, mais de contester. Et oui, je continuerai de contester les points de vue racistes quand je tomberai dessus. Parce qu'il faut tout de même que je vous dise que je ne viens pour me convaincre que Lorycalque est raciste : convaincu, je le suis déjà, et Lorycalque s'est chargée de la démonstration avec un entrain qui force le respect.
Pour ce qui est des raisons qu'a Lorycalque et qui expliqueraient ses positions racistes, vous paraissez les connaître mieux que moi. Je ne les remets certainement pas en cause.
Toutefois, la tournure d'esprit qui consiste à accuser l'ensemble d'une communauté (quelle qu'elle soit) au nom des griefs qu'on a contre un ou plusieurs personnes, cela sappelle bel et bien du racisme, ou alors il faudrait que les mots n'aient plus de sens.
Les positions de Lorycalque, pour tout dire, me font penser à du Fallacci au petit pied. Je ne conteste en rien que le bombardement de 2001 à la Nouvelle York soit un crime : pour autant, cela demeure insuffisant à en faire payer la faute à l'ensemble des musulmans.
C'est bien cela qui me révulse dans certains écrits de Lorycalque : cette façon de condamner une communauté dans son ensemble, ces remarques de mépris ou de dégoût qui n'épargnent pas même les femmes (bravo pour la sororité, au passage), ces procès d'intention au faciès. Ces procédés sont connus, et je ne vois pas pourquoi je devrais être plus indulgent au motif qu'ils sont utilisés par une femme. C'est aussi cela, l'égalité.
Je vous disais, un peu plus haut, que selon moi il appartient aux opprimé/es de déterminer par eux-mêmes les moyens et les buts de leur émancipation. Pourquoi ce qui vaut pour les femmes ne vaudrait-l pas pour les musulmans et les musulmanes ?
Au risque de vous surprendre, je partage assez vos préventions sur les religions en général, et sur l'islam en particulier. De même (mais sans doute pas tout à fait pour les mêmes raisons), je suis assez sceptique quant à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. De même, je suis assez réservé sur la question du hijab (encore que cette question me paraisse un peu plus complexe que ce que j'ai pu lire à ce sujet sur ce blog).
Et alors ? Il faudra bien qu'à un moment ou à un autre nous nous résolvions à vivre ensemble et à nous supporter mutuellement.
Parce que j'imagine sans peine que chez certains musulmans, les préventions à notre encontre ne sont pas moindres. Or ce que j'exige pour nous, il me semble élémentaire de leur accorder à eux.
Re: Merci
Lorsque Lorycalque parle de l'islam, elle ne parle que des trains qui arrivent en retard. Entre autres, elle parle de sa perception des hommes musulmans, outrageusement bénéficiaires de leur religion, et des femmes islamistes pro-voile. Mais elle ne parle jamais des femmes musulmanes qui parviennent à vivre dans l'égalité ou de celles qui se battent en risquant leur vie tous les jours. Je parierais bien volontiers qu'elle n'a aucune prévention contre ces femmes-là et qu'elle leur montrerait sans difficulté sa "sororité". Comment doit-on faire coller cette assez large exception avec son supposé racisme, qui porte donc sur l'ensemble d'une communauté ? A moins de considérer que ces (très nombreuses) femmes ne font pas partie de la communauté en question, je ne vois pas bien comment on peut poursuivre sur ces accusations de racisme.
A propos de sororité, comment pouvez-vous attendre de sa part une quelconque solidarité à l'égard de femmes dont l'action fait reculer les droits des femmes ? Raisonneriez-vous ainsi s'il ne s'agissait pas de femmes (et de musulmanes) ? Seriez-vous vous-même "fraternel" avec des gens dont vous pensez qu'ils menacent directement vos intérêts ou ceux de votre famille ? C'est très judéo-chrétien, comme attitude.
Vivre ensemble, bien sûr, sans problème. Mais pas sur le dos des femmes. Je ne comprends même pas que des pays sans droit à l'avortement puissent faire partie de l'Europe. C'est indigne.
Le style de Lorycalque déroute souvent. Elle ne prend jamais de gants, elle agresse deux fois plus qu'elle n'est agressée, elle se fout des smileys et autres édulcorants à la mode Internet et elle n'hésite pas à attaquer violemment quand elle pense débusquer du sexisme. Les femmes sont dressées à la boucler dès que les hommes lèvent le ton, heureusement que certaines échappent à ce conditionnement infect, même si cela bouscule quelques habitudes. Surtout que ce n'est jamais que verbal.
Partie remise
Dans la mesure où vos réponses sont plus longues et plus argumentées, vous me pardonnerez de ne pas pouvoir vous répondre aussi rapidement qu'à Lory. Mais je vous promets que je le ferai...
@ Yio
A vrai dire Yio, je n'en connais pas. Je vis dans une petite ville de province italienne où les femmes immigrées musulmanes sont arrivées de fraiche date du bled, ne parlant pas ou peu l'italien ni meme le français, et souvent ne sachant ni lire ni l'écrire, pour le moins en alphabet latin, ce sont leurs enfants quand ils sont en age d'etre scolarisés à le faire pour elles. Ici, il n'y a pas de jeunes femmes issues de l'immigration de 3ème ou 4ème génération comme en France.
Les femmes immigrées avec lesquelles je peux avoir ici des rapports sont de l'europe de l'est ou sud-américaines, mais c'est tout à fait différent; elles parlent correctement italien (et souvent une autre langue outre à la leur), et sont instruites.
Surtout que ce n'est jamais que verbal.
tout à fait; ça ne tue personne. Ce ne sont pas des rafales de kalachnikov!
Re: @ Yio
Quant aux musulmanes qui se battent, je pensais à celles qui luttent dans leurs pays, comme les femmes afghanes qui ont continué à enseigner en cachette aux fillettes alors qu'elles risquaient leur vie, à toutes celles qui luttent contre l'excision, les mariages forcés et les crimes d'honneur, qui montent des associations et qui hébergent les victimes au péril de leur propre vie, celles aussi qui luttent contre les lois discriminantes et autres codes de la famille. J'ai une immense admiration pour leur courage.
Dans le même ordre d'idée, en Inde, il y a le gang des saris roses. http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2008/05/08/
inde-la-justice-en-sari-rose_1042489_3216.html
Toutes ces femmes font avancer les choses.
Les immigrés d'Europe de l'Est que je vois dans ma grande ville, en revanche, vivent dans la plus grande précarité, parlent à peine le français, vendent des journaux à 2 euros aux feux rouges des grands carrefours et vivent dans des bidonvilles de caravanes au bord des autoroutes et des périphériques.
Sinon, l'Italie n'est pas la France. La tipologie de l'immigration est différente. Il serait assez long d'en parler ici.
Chose promise...
Bonsoir Yio.
Je ne reviendrai pas sur ce qui me vaut le Godwin auquel je m'attendais : il me semblait pourtant que le choix du conditionnel qu'il ne s'agissait que d'une hypothèse d'école dont la valeur était essentiellement d'illsutration. Passosn, de toute façon je crois que le problème n'est pas vraiment là (à moins que vous insistiez).
Oui, lorsque j'invoque l'égalité, cela justifie ce que je prétends au sujet de Lory. Oui, lorsque je prétends que Lory est raciste, je le justifie par des arguments et par des renvois à ses écrits. Pour ce qui est de la méthode, vous me permettrez donc de m'en tenir à cela si nous voulons savoir un peu de quoi nous parlons.
Non, je ne suis pas chez elle : je suis dans un espace virtuel qu'elle a ouvert aux commentaires. D'une certaine manière, en l'ouvrant ainsi, elle a lancé une invitation à laquelle j'ai répondu.
Je trouve toujours déconcertant (pour dire le moins) que la lutte légitime contre une oppression vaille oubli (voire contestation) des autres oppressions. Je trouve toujours déconcertant que ce qu'on revendique pour soi, on le conteste aux autres. Je me méfie de ceux ou celles qui, revendiquant une émancipation, consentent (voire appuient) aux mécanismes qui entravent les émancipations des autres au prétexte que ces autres en seraient moins dignes.
Parler des trains qui arrivent en retard, je veux bien, même si je ne vous cacherai pas que je ne suis guère convaincu. Encore faudrait-il qu'on prenne soin de mentionner que des trains arrivent à l'heure. Vous me faites observer à très juste titre que Lory ne parle jamais des femmes musulmanes qui parviennent à vivre dans l'égalité ou de celles qui se battent en risquant leur vie tous les jours : c'est bien le problème. Vous pariez qu'elle n'a aucune prévention contre ces femmes-là et qu'elle leur montrerait sans difficulté sa "sororité" : ce n'est qu'un pari, et je vous avoue que dans le cas où je vous suivrais, j'éviterais de miser trop gros sur un jeu aussi hasardeux.
Lorsque je lis les textes de Lory, je trouve surtout des remarques méprisantes pour les personnes qu'elle tient pour musulmanes (voir notamment son texte sur Foufouna Walou). J'ajoute : les personnes que, bien souvent (par exemple ces vendeurs ambulants qui la dérangent tant), elle tient pour musulmanes au faciès. Dans ces textes, l'islam est résumé à une sorte d'image d'Epinal qui lui convient manfestement, mais enfin qui ne recouvre certainement pas la diversité des situations et des pensées. Vous avez raison sur ce point : Lory assène assurément des jugements à la hache et ne reposant guère (apparemment) que sur ses perceptions d'habitante d'une petite ville de province d'Italie. A tout le moins, il me semble (en tant que lecteur de ses textes, j'entends) qu'un ton moins péremptoire serait bienvenu (mais après tout, Lory écrit bien ce qu'elle veut comme elle le veut : qu'elle ne vienne pas se plaindre ensuite que ses propos soient entendus comme elles les tient).
Je vous ai écrit (ou peut-être était-ce à Lory) que je tiens pour évident que c'est aux victimes d'une oppression de déterminer les buts et les moyens de leur émancipation. Je maintiens cela.
Et, quoi que je pense des combats que mènent certaines femmes musulmanes, il ne m'appartient pas d'en juger. Après tout, certaines d'entre elles (il se trouve que j'en connais au moins une, avec laquelle les discussions ne sont pas moins acharnées qu'avec vous) considèrent sans doute que leur libération passe par l'islam. Je peux être en désaccord (et je le suis) et le faire savoir, pour autant je n'ai pas à mener ce combat, pas plus que le vôtre du reste. Je peux considérer que Lory ou vous faites fausse route sur la voie de votre libération, pour autant c'est à Lory et vous qu'appartient la décision.
Sur le hijab par exemple, autant vous le dire, je trouve cette revendication parfaitement ridicule et aussi contre-productive que possible. Nénamoins, les choses sont un petit plus compliquées que ce que veut bien en dire Lory. Nombre de jeunes femmes qui ont choisi de le porter le font parce qu'elles veulent être acceptées comme arabes en France, plus que comme musulmanes : il suffit souvent de leur parler.
Un dernier mot à propos de votre conclusion (ce n'est jamais que verbal) : c'est très exactement l'argument qu'ont utilisé les défenseurs de Brasillach. Autant vous dire qu'il ne me satisfait pas. Je vous accorde néanmoins très volontiers que Lory ne dispose pas des porte-voix dont disposait Brasillach. En outre, il s'agit d'un argument à double tranchant dans la mesure où il dévalue les textes écrits. Pour ma part, je prends les textes de Lory au sérieux, notamment parce qu'ils s'inscrivent dans un contexte plus large que son blog qui voit, un peu partout en Europe, monter des idéologies que je tiens pour dangereuses. Et parce qu'il me semble que, à la mesure de ses moyens, Lory contribue à cette ambiance.
Re: Chose due
Evidemment, dans ces conditions...
Il me semble qu'on parle parfois de regarder le doigt ou la lune...
Libre à vous de choisir le doigt. Vous paraissez pourtant plus intelligente que ça. C'est désolant.
Allez vous faire foutre ailleurs à l'aise
Re: Evidemment, dans ces conditions...
Je ne suis pas Brasillach et je ne fréquente pas le genre de personnes qu'il fréquentait. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je fréquente des féministes.
La seule chose que vous ne tolérez pas, c'est le féminisme, au point que vous préférez le voile.
Re: Evidemment, dans ces conditions...
Allez donc... vous faire voir ailleurs
J'avais cru un moment que vous vous étiez calmé et j'étais disposée à entretenir de bons rapports avec vous. Mais non, vous n'etes qu'un quelconque macho paternaliste. Vous m'avez suffisemment cassé les pieds et je n'ai plus rien à vous dire.
Vos prochains messages seront systématiquement effacés.
Re: Allez donc... vous faire voir ailleurs
Quant au gaucho-machiste, il me rapelle facheusement le vendeur ambulant de chaussettes & linge de maison. Il a peut-etre la prétention que je lui serve un café...
Non, ceux-là, ils n'accepteront jamais de reconnaitre que le sexisme est la première des discriminations, et ils prétendront toujours que les femmes fassent passer d'autres causes avant la leur, où fassent les dames de charité.
Vous devriez relire ce que vous mettez en ligne
Lorycalque, dans l'un des messages que je vous ai adressés sur Rue89, j'écrivais explicitement que le racisme consiste à discriminer en raison de la race, du sexe ou de la religion.
C'est vous qui contestiez ce point. Si si : relisez plus haut.
Je suis plus embarrassé avec votre volonté de faire du sexisme la première des discriminations : la première des discriminations, me semble-t-il, est celle qui frappe les plus faibles. Mais il est exact que, bien souvent, les femmes sont les plus faibles. Et, je n'ai pas jusque là eu l'occasion de le mentionner, mais il est connu qu'en situation de faiblesse, le fait d'être femme constitue toujours une circonstance aggravante.
(Néanmoins, au risque du point Godwin, une femme SS qui martyriserait un Juif ne serait certainement pas victime de la première des discriminations. Le Juif, si.)
Les femmes ne sont pas bien souvent les plus faibles, elles le sont dans l'immense majorité des cas.
Aggravante. Voyez-vous le terme meme me dérange. Implicitement, inconsciemment, elle est coupable selon vous, et il en dit long sur votre manière de percevoir les choses; une manière machiste, je suis désolée de devoir vous le faire remarquer. Le fait d'etre femme n'est pas une situation aggravante, mais fragilisante.
"(Néanmoins, au risque du point Godwin, une femme SS qui martyriserait un Juif ne serait certainement pas victime de la première des discriminations. Le Juif, si.)"
Je crois que le contraire fut la règle...
Ce qu'en droit (français, au moins) on nomme racisme est une discrimination fondée sur ce que la victime est et non sur ce qu'elle fait, c'est-à-dire quand cette discrimination frappe une victime par nature. J'imagine que vous n'aurez pas l'originalité de prétendre que le sexisme s'en prend aux femmes pour ce qu'elles font, ce serait du dernier comique. (Remarquez bien que, pour ce qui est de cette conception, je n'y suis pour rien.)
Vous pouvez bien pinailler tant que vous voudrez. La situation d'un alcoolique est grave, la situation d'une alcoolique est aggravée. Je peux continuer ainsi avec le chômage, l'immigration ou tout ce que vous voudrez. Aggraver : 2° Rendre plus lourd, plus pénible à supporter. 3° Rendre plus grave, plus dangereux. (Petit Robert)
Re:
Et tant qu'à pinailler, le délit est caractérisé par ce que le délinquant fait, et ce pour quoi il le fait, donc pour la nature de la victime dans l'esprit du délinquant.
Re:
Bah en fait dans l'épisode que je racontais du vendeur ambulant de linge de maison & chassettes, il avait déjà traversé mon jardin en diagonale, et c'est clairement une violation de domicile, il avait à attendre sur le trottoir d'etre invité à pénétrer, et en plus il avait déjà ouvert la porte-fenetre et avait posé son bardas sur le seuil.
Bonsoir Castor.
Il me semble bien que vous avez tout à fait raison. Le délit est la discrimination, et le racisme en est une circonstance aggravante.
Bien sûr que c'est dans l'esprit du délinquant que la victime procède d'une nature. Sauf erreur, il me semble bien qu'en droit, tous et toutes procèdent de la même nature, humaine.
Commençons par la fin...
... c'est le plus facile.
Où voyez-vous que je trolle ? Je conteste les positions que vous exprimez ici, en particulier lorsqu'elles sont racistes. Autrement dit, je m'exprime bel et bien dans le cadre que vous proposez : je vous repose la question, où voyez-vous que je trolle ?
Re: Commençons par la fin...
Je vous prie de m'épargner vos remarques sarcastiques et vos admirations, ce qu'en l'occurence ici j'appelle troller.
Thierry-Reboud
Je me demande toujours en quoi ce qu'ont accompli nos ancêtres devraient suffire à légitimer nos actions, attitudes, positions...
Que je sache, notre histoire n'est pas écrite. Et quelle qu'ait leur histoire, je ne vois pas bien en quoi nous pourrions d'une quelconque manière nous en prévaloir.
Tout cela pour vous dire que je ne comprends pas en quoi l'histoire de votre famille valide ou invalide ce que vous dites, faites, etc.