Une perturbation
subite est survenue et le temps a changé. Depuis hier soir, de violents orages
ont éclaté, et ça ne fait que commencer. Nous allons avoir une semaine
pluvieuse et orageuse qui marquera la fin d’un été qui n’a pas été
excessivement chaud cette année, après quoi ce sera le début de l’été
indien ; enfin étrusque.
La nuit dernière
vers trois heures du matin, un de ces orages dont les pays méditerranéens ont
le secret a éclaté, les coups de tonnerre et ses éclairs fulgurants
illuminaient la nuit comme en plein jour.
Cet après-midi,
alors que j’étais sur mon ordi, l’orage s’est de nouveau rapproché. La lumière
a vacillé. Je m’apprêtais à tout éteindre et à tout débrancher, jugeant qu’on y
était, pour ne pas encourir les dommages dus à l’orage quand on l’a en plein juste au dessus, ni ceux, éventuellement,
de la foudre, toujours prête à s’abattre en tel cas. Des trombes d’eau. La
terre, pourtant encore humide depuis la nuit dernière, ne parvenait pas à
absorber une telle quantité d’eau en si peu de temps. Des mares se sont formées
sur les graviers, sur la pelouse. Nous étions comme sinistrés l’espace d’une
demi-heure (l’an dernier, les pluies ont été si violentes et si longues que
l’on aurait dit une mousson ; nous craignions une possible innondation).
Ah ! Les
foudres de l’Étrurie ! Elles méritent bien leur légende. Je les ai vu plus
d’une fois ravager un arbre où tomber en pleine mer !
Je n’ai pas eu
le temps de couper le courant. La lumière n’a que vacillé pourtant, mais ne s’est pas éteinte, comme
dans les trois-quarts des cas. Mais la connexion a sauté avant que je n’aie pu
sauvegarder ce que j’étais en train de rédiger. Tant pis, ce sera pour une
autre fois. D’ici peu, car j’ai commencé ma traduction sur word pendant ce
temps.
Je suis bien
restée pendant plus de 3 heures sans. La loupiote du modem Alice clignotait,
rien à faire, pas décidée à se rétablir. Ça m’a mise de mauvais poil et j’ai
commencé à pester. Mon fils avait éteint le sien, s’était équipé, avait fini
par trouver un parapluie, et il est parti sous la pluie battante une fois le
tonnerre éloigné, en disant, laconique, que de toutes façons, y en avait pour
un moment.
Je me suis mise à
enfiler des perles en attendant. D’ailleurs, j’avais un vieux collier à
refaire, et j’ai même eu le temps d’en commencer un nouveau. J’en ai eu marre
au bout d’un moment, j’ai regardé la loupiote, toujours clignotante. J’ai
téléphoné aux Télécom (avec ce que ça me coûte –tout est toujours trop cher- je
n’allais tout de même pas me gêner, mdr, je paye rubis sur l’ongle), pour
savoir ce qu’il en était. Parce que si ce n’était que moi c’était mal barré, et
je me voyais déjà avec un modem a racheter, au mieux, un câble. J’ai poireauté
mais pas trop, pour une fois, j’ai eu un opérateur, qui m’a tout de même
rassurée en me disant que ce n’était pas moi seulement mais mon secteur, et que
ça serait remis en fonction sous 48 heures. De toutes façons, qu’il y en ait
pour 3 heures ou pour 10 jours, ils vous disent toujours que ça remarchera sous
48 heures. Je n’avais plus qu’à espérer ne pas avoir de pépin perso outre à
ceux de mon secteur.
Et 3 heures
après, ô miracle, la lumière fut, ou plutôt la connexion. Bon, je ne vais pas
me plaindre, si j’avais habité le sud, ce qui a été remis en marche ici en 3
heures en aurait pris 48 sans raison.
Mais tout de
même, y a vraiment de l’orage dans l’air, j’en reparlerais ultérieurement.