...et tous comptes faits.
Sans doutes ai-je exagéré quelque peu, mais sans plus, au bout du compte, parce que le genre de blaireaux auxquels j'ai eu à faire me hérisse de façon viscérale au point d'avoir envie de les contredire systématiquement, mais je ne me dédis pas.
Non que je sois favorable à ces centres de rétention et à ces chasses aux étrangers qui ont été instaurés en France, j'ai déjà dit ailleurs que selon moi un pays de 60 millions d'habitants avait tout à fait la capacité d'en absorber 25 000 par an. Mon point de vue est autre, personnel, et il est le suivant, à savoir que désormais et depuis quelques années déjà, je suis réfractaire à toute idée de société multiculturelle. Je suis de culture gréco-latine et j'y suis profondément attachée, je souhaite que mes petits-enfants quand j'en aurai apprennent l'Iliade et l'Odyssée à l'école, non pas des fables africaines, parce que nous sommes en Europe. Ceci dit pour faire court.
De façon plus quotidienne, en tant que femme, je ne vois aucun avantage à ce multiculturalisme, seulement des inconvénients et des ennuis certains. J'ai donc érigé entre moi et ces autres un écran mental aussi lisse qu'impénétrable, plus impénétrable qu'un mur de béton, aussi repoussant qu'un écran magnétique.
Parce que, où je vis, "immigrés" veut dire monde masculin à 80%. Ce qu'ils importent ici est leur société archaïque qu'ils reproduisent sans intégrer quoi que ce soit de la nôtre excepté les téléphones portables et les voitures. Parce que ce qui ne se voyait plus depuis plus de vingt ans dans le sud de l'Italie, à savoir les femmes transportées avec la marmaille comme des paquets à l'arrière des voitures ne se voit à nouveau qu'avec eux. Parce qu'en 15 ans qu'ils arrivent de façon incessante et s'installent, je n'ai jamais vu, jamais, une seule de leurs femmes, venues avec la possibilité du regroupement familial, au volant d'une voiture. Parce que les voiles prolifèrent comme leur marmaille et ce n'est pourtant pas faute de moyens de contraception accessibles à tous ici.
Parce que le dernier des hommes, le plus pauvre et le plus démuni considère et a toujours la possibilité de maltraiter, d'exploiter plus pauvre que lui: une femme. Je n'ai donc aucune compassion pour eux, aucune. Parce que le dernier de ces "héros" ayant traversé la méditerranée au péril de sa vie, arrivé affamé et dépourvu de tout, dès qu'il peut circuler, dans la clandestinité certes mais librement, et souvent plus librement et moins dangereusement qu'il ne le pourrait dans son pays d'origine en tant que citoyen non clandestin, ne peut s'empêcher, non, il n'y parvient pas, de considérer les occidentales, les femmes d'ici, des êtres inférieurs à lui parce que femmes. Bonnes à baiser, à violer si besoin est, à lui acheter sa quincaillerie en faisant levier sur ses bons sentiments, en un mot à lui servir.
Parce qu'il y a quelques années, j'avais eu l'occasion, suggérée par une de mes amies qui y participait, de suivre un cours de formation pour l'enseignement de l'italien aux étrangers. Cours d'ailleurs très bien fait par des gens compétents, formation didactique à une méthode efficace pouvant par ailleurs servir à l'enseignement de n'importe quelle langue pour ceux qui ne la connaissent pas. Cours essentiellement fréquenté par des femmes parce que celles-ci sont d'une part formatées dès l'enfance pour l'assistance aux autres et l'altruisme, et d'autres parce qu'elles sont massivement au chômage et qu'elles ont donc du temps libre par défaut.
Il en est ressorti, pour l'expérience qu'en avait déjà certaines, engagées dans des associations, que ces cours d'alphabétisation étaient essentiellement fréquentés par des hommes, que les femmes y avaient souvent difficilement accès parce que leurs hommes les en empêchaient, et que ces bénévoles se heurtaient au machisme d'un bon nombre, mal acceptées parce que femmes, et ceci particulièrement de la part des musulmans qui, par ailleurs, dès qu'il s'agissait d'exercices prévoyant la libre expression sur un sujet de leur choix tendaient à monologuer en charabia sur l'islam.
A l'issue de ce cours, nous avons tenté (et les autorités régionales qui finançaient ce cours, évidemment gratuit pour les participantes, aussi), de faire en sorte de ne pas instituer de cours d'alphabétisation et apprentissage de l'italien si les femmes n'y étaient pas majoritaires, ce qui s'est vite avéré difficile puisque l'immigration est ici constituée à plus de 80% par des hommes. J'avais commencé à enseigner quand j'ai eu un accident de voiture. J'ai donc dû cesser, immobilisée trois mois durant, et je n'ai jamais cherché à reprendre, ni ne le ferai jamais.
Un jeune sub-saharien m'est rentré dedans, et je dis et maintiens que seul un occidental bourré aurait pu en faire autant. Lui ne l'était pas, étant musulman il ne buvait pas et le test révéla par ailleurs sa sobriété. Il n'avait tout simplement pas assimilé les modalités de déplacement dans l'espace du monde occidental; on ne se déplace effectivement pas sur les routes d'Europe comme sur les pistes des savanes. J'eus la chance qu'il avait une assurance, contrairement à une de mes connaissances, accompagnatrice touristique, qui en fut pour ses frais, et notre métier étant précaire et sans garanties, elle en a été quitte pour une années sans revenus. Ma voiture (d'occasion, indispensable dans une province où les moyens de transports sont insuffisants), bousillée, me fut remboursée par les assurances moins que ce que j'aurais pu la vendre quand elle était encore en état.
Parce que ni moi ni personne de ma famille n'a jamais colonisé qui que ce soit ni tiré aucun bénéfice de la colonisation. Parce que je vivrais très bien sans thé ni café ni cacao, le tilleul-menthe me suffira et je préfère l'huile d'olive à l'huile d'arachide.
Pour les Big Foot altermusulmondialistes de la gauche de la gauche, ceux qui voient des Madame Bovary à conspuer partout bien que n'ayant en commun avec Flaubert que la misogynie mais pas le talent sans par ailleurs se rendre compte que Monsieur Bovary était un crétin, ce qui est pourtant l'évidence, les "ingé en retraite" depuis dix ans et qui par conséquent palpent une retraite de 6 000 € minimum par trimestre (et plutôt 7 500 ou 8 000) en ayant pu occuper la place qu'ils ont eu avec la moitié moins de diplômes que ceux d'aujourd'hui qui ne toucheront pas demain le quart de la moitié de leur retraite et donnent maintenant dans la défense des droits de l'Homme mais certainement pas de ceux de la Femme pour occuper leurs loisirs de retraités, et viennent vous dire la bouche en cœur que bein oui, quoi, nous les femmes qui toucheront le minimum vieillesse nous n'avons qu'à lutter et nous organiser (quand on connaît toute la problématique et les difficultés femmes, qui forment 80% des personnes sous le seuil de la pauvreté, ce que ce genre de type ne veut naturellement pas savoir, c'est tellement plus commode de pleurer sur le sort de ces pauv'zimmigrés, il y a vraiment de quoi les exécrer), je n'ai qu'une aversion et un insondable mépris.
Quant aux étrangers et à leurs cultures archaïques importées, les joies de la polygamie et les beautés de l'islam, je n'en veux rien savoir, j'ai déjà bien assez et des altermusulmondialistes machistes d'une part et des catho-bigots défenseurs d'un ordre moral condamnant l'avortement d'autre part pour m'empoisonner la vie, qu'ils restent derrière l'écran mental impénétrable que j'ai dressé entre eux et moi.
Non que je sois favorable à ces centres de rétention et à ces chasses aux étrangers qui ont été instaurés en France, j'ai déjà dit ailleurs que selon moi un pays de 60 millions d'habitants avait tout à fait la capacité d'en absorber 25 000 par an. Mon point de vue est autre, personnel, et il est le suivant, à savoir que désormais et depuis quelques années déjà, je suis réfractaire à toute idée de société multiculturelle. Je suis de culture gréco-latine et j'y suis profondément attachée, je souhaite que mes petits-enfants quand j'en aurai apprennent l'Iliade et l'Odyssée à l'école, non pas des fables africaines, parce que nous sommes en Europe. Ceci dit pour faire court.
De façon plus quotidienne, en tant que femme, je ne vois aucun avantage à ce multiculturalisme, seulement des inconvénients et des ennuis certains. J'ai donc érigé entre moi et ces autres un écran mental aussi lisse qu'impénétrable, plus impénétrable qu'un mur de béton, aussi repoussant qu'un écran magnétique.
Parce que, où je vis, "immigrés" veut dire monde masculin à 80%. Ce qu'ils importent ici est leur société archaïque qu'ils reproduisent sans intégrer quoi que ce soit de la nôtre excepté les téléphones portables et les voitures. Parce que ce qui ne se voyait plus depuis plus de vingt ans dans le sud de l'Italie, à savoir les femmes transportées avec la marmaille comme des paquets à l'arrière des voitures ne se voit à nouveau qu'avec eux. Parce qu'en 15 ans qu'ils arrivent de façon incessante et s'installent, je n'ai jamais vu, jamais, une seule de leurs femmes, venues avec la possibilité du regroupement familial, au volant d'une voiture. Parce que les voiles prolifèrent comme leur marmaille et ce n'est pourtant pas faute de moyens de contraception accessibles à tous ici.
Parce que le dernier des hommes, le plus pauvre et le plus démuni considère et a toujours la possibilité de maltraiter, d'exploiter plus pauvre que lui: une femme. Je n'ai donc aucune compassion pour eux, aucune. Parce que le dernier de ces "héros" ayant traversé la méditerranée au péril de sa vie, arrivé affamé et dépourvu de tout, dès qu'il peut circuler, dans la clandestinité certes mais librement, et souvent plus librement et moins dangereusement qu'il ne le pourrait dans son pays d'origine en tant que citoyen non clandestin, ne peut s'empêcher, non, il n'y parvient pas, de considérer les occidentales, les femmes d'ici, des êtres inférieurs à lui parce que femmes. Bonnes à baiser, à violer si besoin est, à lui acheter sa quincaillerie en faisant levier sur ses bons sentiments, en un mot à lui servir.
Parce qu'il y a quelques années, j'avais eu l'occasion, suggérée par une de mes amies qui y participait, de suivre un cours de formation pour l'enseignement de l'italien aux étrangers. Cours d'ailleurs très bien fait par des gens compétents, formation didactique à une méthode efficace pouvant par ailleurs servir à l'enseignement de n'importe quelle langue pour ceux qui ne la connaissent pas. Cours essentiellement fréquenté par des femmes parce que celles-ci sont d'une part formatées dès l'enfance pour l'assistance aux autres et l'altruisme, et d'autres parce qu'elles sont massivement au chômage et qu'elles ont donc du temps libre par défaut.
Il en est ressorti, pour l'expérience qu'en avait déjà certaines, engagées dans des associations, que ces cours d'alphabétisation étaient essentiellement fréquentés par des hommes, que les femmes y avaient souvent difficilement accès parce que leurs hommes les en empêchaient, et que ces bénévoles se heurtaient au machisme d'un bon nombre, mal acceptées parce que femmes, et ceci particulièrement de la part des musulmans qui, par ailleurs, dès qu'il s'agissait d'exercices prévoyant la libre expression sur un sujet de leur choix tendaient à monologuer en charabia sur l'islam.
A l'issue de ce cours, nous avons tenté (et les autorités régionales qui finançaient ce cours, évidemment gratuit pour les participantes, aussi), de faire en sorte de ne pas instituer de cours d'alphabétisation et apprentissage de l'italien si les femmes n'y étaient pas majoritaires, ce qui s'est vite avéré difficile puisque l'immigration est ici constituée à plus de 80% par des hommes. J'avais commencé à enseigner quand j'ai eu un accident de voiture. J'ai donc dû cesser, immobilisée trois mois durant, et je n'ai jamais cherché à reprendre, ni ne le ferai jamais.
Un jeune sub-saharien m'est rentré dedans, et je dis et maintiens que seul un occidental bourré aurait pu en faire autant. Lui ne l'était pas, étant musulman il ne buvait pas et le test révéla par ailleurs sa sobriété. Il n'avait tout simplement pas assimilé les modalités de déplacement dans l'espace du monde occidental; on ne se déplace effectivement pas sur les routes d'Europe comme sur les pistes des savanes. J'eus la chance qu'il avait une assurance, contrairement à une de mes connaissances, accompagnatrice touristique, qui en fut pour ses frais, et notre métier étant précaire et sans garanties, elle en a été quitte pour une années sans revenus. Ma voiture (d'occasion, indispensable dans une province où les moyens de transports sont insuffisants), bousillée, me fut remboursée par les assurances moins que ce que j'aurais pu la vendre quand elle était encore en état.
Parce que ni moi ni personne de ma famille n'a jamais colonisé qui que ce soit ni tiré aucun bénéfice de la colonisation. Parce que je vivrais très bien sans thé ni café ni cacao, le tilleul-menthe me suffira et je préfère l'huile d'olive à l'huile d'arachide.
Pour les Big Foot altermusulmondialistes de la gauche de la gauche, ceux qui voient des Madame Bovary à conspuer partout bien que n'ayant en commun avec Flaubert que la misogynie mais pas le talent sans par ailleurs se rendre compte que Monsieur Bovary était un crétin, ce qui est pourtant l'évidence, les "ingé en retraite" depuis dix ans et qui par conséquent palpent une retraite de 6 000 € minimum par trimestre (et plutôt 7 500 ou 8 000) en ayant pu occuper la place qu'ils ont eu avec la moitié moins de diplômes que ceux d'aujourd'hui qui ne toucheront pas demain le quart de la moitié de leur retraite et donnent maintenant dans la défense des droits de l'Homme mais certainement pas de ceux de la Femme pour occuper leurs loisirs de retraités, et viennent vous dire la bouche en cœur que bein oui, quoi, nous les femmes qui toucheront le minimum vieillesse nous n'avons qu'à lutter et nous organiser (quand on connaît toute la problématique et les difficultés femmes, qui forment 80% des personnes sous le seuil de la pauvreté, ce que ce genre de type ne veut naturellement pas savoir, c'est tellement plus commode de pleurer sur le sort de ces pauv'zimmigrés, il y a vraiment de quoi les exécrer), je n'ai qu'une aversion et un insondable mépris.
Quant aux étrangers et à leurs cultures archaïques importées, les joies de la polygamie et les beautés de l'islam, je n'en veux rien savoir, j'ai déjà bien assez et des altermusulmondialistes machistes d'une part et des catho-bigots défenseurs d'un ordre moral condamnant l'avortement d'autre part pour m'empoisonner la vie, qu'ils restent derrière l'écran mental impénétrable que j'ai dressé entre eux et moi.
Ecrit par Lory, le Mardi 2 Septembre 2008, 18:12 dans la rubrique Au jour le jour.