“Va mourir à
Bangkok” (mais le lien fonctionne mal apparemment)(que je n’ai pas lu puisque je n’achète pas de livres, je ne lis que
ceux qu’on m’offre, qu’on me prête, ou que j’emprunte aux bibliothèques),
pourquoi pas ?
Manuel
Vasquez Montalbàn y est bien mort,
prématurément d’ailleurs et c’est bien dommage, car c’est un auteur que j’aimais
beaucoup, et il y en a tellement que j’aurais préféré voir disparaître à sa
place. Au moins il est mort dans un pays qu’il aimait.
Mourir ici ou là,
d’ailleurs, m’est assez indifférent. Ce que je souhaite surtout, c’est que les
funérailles coûtent le moins cher possible à mes enfants. De toutes façons, une
fois qu’on est clamsé, qu’on soit recouvert d’une plaque de marbre ou de gazon,
ça ne nous fait pas revenir auprès de ceux qui nous aimaient et qui nous étaient
chers. Pour ma part, je préfèrerais l’incinération, c’est ce qu’il doit y avoir
de plus économique. Enfin mon intention n’était pas particulièrement d’écrire
un billet funèbre.
C’est qu’avec 488
€ de retraite par mois dans sept ans (et peut-être bien neuf si la loi proposée
par « l’amie Bonino » est
votée au parlement, je peux espérer vivre décemment dans un pays hors d’Europe
et, si tant est que d’ici là j’aurais encore une santé qui me permettra de le
faire, ce serait tout à fait mon intention.
J’ose à peine
espérer que d’ici une dizaine d’années ces malheureux 488 € seront indexés
jusqu’à en faire 500. Mon idée serait donc de louer ma maison d’ici durant
l’été pour augmenter un peu mes revenus et me payer le voyage aller (et si possible
retour, je ne suis pas particulièrement pressée de finir dans une urne ni de
causer du chagrin à mes enfants).
Ce qui me pose
problème, c’est de devoir attendre encore sept ans et peut-être bien neuf, le
diable emporte la Bonino, ou plutôt la
poisse. Avec le diable néo-libéral elle n’aurait aucuns problèmes à pactiser,
tandis qu’avec la poisse, c’est nettement plus compliqué de composer avec. J’en
sais quelque chose puisque je l’ai, et que je ne vois guère quel remède y
apporter pendant encore sept ans pour ne pas dire neuf.
Je tourne et
retourne le problème durant mes insomnies sans trouver de solution. Un cercle
vicieux qui m’ôte le sommeil... souvent. Alors en attendant je voyage sur
internet, et je me prends à rêver de ce que je ferai dans sept ans. Je me
remettrai à peindre, très certainement. Peut-être, si je ne suis pas morte
avant.
C'est dans la rubrique Au jour le jour, forcément...
salut!
Je n'étais pas au courant de la dernière saloperie de la Bonino (la presse indienne a la chance de ne pas la connaitre!)