En Italie, ce
sont les femmes qui ont principalement fait les frais de la crise économique,
de la récession, des licenciements, du chômage et de la précarité. En relevant
l'age de la retraite, il est évident qu'elles ne parviendront pratiquement
jamais à en avoir une décente.
Le libéralisme les a massivement reconduites à la maison de gré où de force,
condamnées à la dépendance du salaire du mari, tandis que le Vatican assaille
toujours davantage la loi sur l'avortement, qu'une gauche bouffée aux mites
entérine leur reconduction au foyer en s'adonnant au "relativisme
culturel": (ici, point de loi sur le voile, la burqa même est considéré,
également par Rifondazione Communista qui a toujours été un parti macho et
misogyne, comme un libre choix), autant donc commencer par appliquer le
"relativisme culturel" aux femmes en les renvoyant au foyer.
60% de la population féminine s'y retrouve donc, sans espoir de ne trouver
jamais autre chose que des petits boulots précaires, inintéressants et mal
payés, qui de toutes façon ne leur permettront jamais de vivre ni de garantir
leur indépendance, ne constituant qu'un "appoint" au foyer dont elles
continuent d'avoir la charge, le travail domestique gratuit leur incombant plus
que dans n'importe quel autre pays européen.
Tandis que les matrones nanties et privilégiées de